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Famille O'Farrell
OF1 · Family · 1820-

La famille O'Farrell est immigrée au Québec vers 1820 et s'est installée à Saint-Malachie, Québec.
James O'Farrell (1846-1893), fermier marchand, possédait et exploitait un magasin général à Saint-Malachie. Il a également été secrétaire-trésorier de la ville de Saint-Malachie. Il était marié à Catherine Reid (1849-1910). Leur fils, James T.A. O'Farrell (1886-1973), était fermier. Il épousa Susan Cassidy (1887-1946) en 1953. Ensemble, ils eurent quatre enfants, Francis (1919-1992), Norman Patrick (1924-2001), James J. J.A. (1928-2000) et Guillaume. L'aîné, Francis O'Farrell, était marié à Berthe Renaud (1923-2010). Ensemble, ils ont eu trois enfants, Kevin, Glenn et James. Francis O'Farrell a été élu député libéral à l'Assemblée législative de Dorchester, au Québec, en 1964. Son frère Norman O'Farrell était marié à Mary-Sarah Paulmert, et James J.A. O'Farrell était marié à Madeleine Selway. William O'Farrell était marié à Ruth O'Rourke. Mary Bridget O'Farrell était la nièce de James O'Farrell et la cousine de James T.A. O'Farrell.

Galerie d'art Optica
O2 · Corporate body · 1972-

La Galerie d'art Optica a été officiellement fondée en janvier 1972, par William E. Ewing lorsque des pressions d'artistes l'ont convaincu du besoin urgent d'un centre de diffusion de la photographie. Initiallement nommée Galeries photographiques du Centaur, elle logeait au sein même du théâtre, dans le Vieux-Montréal. Son mandat était la diffusion de l'art contemporain.

Après des rénovations en 1974, la galerie changea son nom pour Optica. Après des débuts exclusivement consacrés à la photographie, le centre ne tarda pas à amorcer, avec l'exposition Camerart (Decembre 1974 - Janvier 1975), une ouverture vers les autres disciplines. La galerie se consacra désormais la moitié de ses activités à la photo, et l'autre à d'autres courants d'art.

Pendant la saison 1976-1977, des changements de politiques internes permettent à la galerie d'ouvrir ses portes à l'art conceptuel, aux performances, à la peinture et à la sculpture. En 1977, la galerie ajoute à son nom «un centre au service de l'art contemporain». Durant la même période, sa programmation est aussi modifiée et une section de cinéma expérimental y fait son apparition.

Le centre est dirigé par un Conseil d'administration composé de quinze membres provenant majoritairement du milieu culturel. Ceux-ci sont appelés à participer de façon active, aux projets de la galerie et à s'impliquer auprès des associations dont la galerie fait partie, c'est-à dire le Regroupement des centres d'artistes autogérés du Québec, le Regroupement d'artistes des centres alternatifs et la Société des Musées Québécois.

La Galerie est maintenant subventionnée par les conseils des Arts (du Canada, du Québec et de la Communauté urbaine de Montréal).

Teboul, Victor
VT1 · Person · 1945 -

Victor Teboul, écrivain, journaliste et enseignant, est né le 9 mai 1945 à Alexandrie, en Égypte. En 1956, avec ses parents et sa sœur Flora, il quitte ce pays pour la France à la suite de la guerre de Suez lorsque de nombreuses familles juives sont expulsées d’Égypte. Sa famille,
comme quelques centaines de réfugiés juifs, est hébergée au couvent de Notre-Dame-de-l'Osier dans l'Isère, avant de gagner la région parisienne où Victor Teboul fréquente de 1958 à 1962 l’école privée The English School of Paris située à Andrésy en Seine-et-Oise. Il poursuit ensuite à Paris ses études à l’École supérieure de journalisme (1962-1963).

La famille Teboul immigre au Québec en 1963. Victor s’inscrit à l’école de journalisme, Studio 5316, à Montréal. En 1965, il poursuit ses études d’abord au Sir George Williams High School, puis en 1966 à l’Université Sir George Williams (aujourd'hui Université Concordia) où il obtient un B.A. en 1969. Il s’inscrit la même année à l’Université McGill où il obtient en 1971 un diplôme de maîtrise en lettres françaises et québécoises et où il est chargé de cours de 1971 à 1973. Il est ensuite professeur invité au Collège universitaire de Hearst, affilié à l'Université Laurentienne, aux sessions d'été de 1974, 1975 et 1976 ; il y enseigne la littérature québécoise et les communications. Durant les 30 années suivantes, soit de 1977 à 2007, il enseigne la littérature au Cégep Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse. Tout en menant sa carrière d’enseignant, il poursuit sa spécialisation en littérature québécoise à l’Université de Montréal où il complète en 1982 une thèse de doctorat sur l’hebdomadaire libéral Le Jour, fondé en 1937 par Jean-Charles Harvey. Il est également chargé de cours en histoire à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) entre 1989 et 1997.

À la fin des années 1960 et au début des années 1970, Victor Teboul est journaliste-pigiste auprès du Nouveau Samedi, de La Patrie et de la revue L'Actualité. Il collabore aussi au magazine Perspectives et au mensuel Nouveau Monde, premier magazine juif de langue française publié au Québec, dont il devient le rédacteur en chef en 1972. Il écrit également de nombreux articles dans le journal Le Devoir et également dans le quotidien anglophone The Gazette, dans lequel il signe une chronique sur l'éducation à la fin des années 1980.

Comme écrivain, Victor Teboul publie en 1977 Mythe et images du Juif au Québec (Éditions Lagrave), un essai qui provoqua un débat public puisqu’il remettait en question la représentation des Juifs et d'Israël dans la littérature québécoise et les médias. En 1984, il publie sa thèse de doctorat sous le titre : Le Jour : Émergence du libéralisme moderne au Québec (HMH Hurtubise). Plus tard, en 1999, il publie son premier roman Que Dieu vous garde de l'homme silencieux quand il se met soudain à parler (Les Intouchables), où est décrite l’intégration d’un jeune Juif sépharade dans la société québécoise. Suivront par la suite d’autres romans et essais tels que La lente découverte de l’étrangeté (Les Intouchables, 2002), et Les Juifs du Québec : in Canada we trust : réflexion sur l’identité québécoise (L’ABC de l’édition, 2016). De 1981 à 1986, Victor Teboul dirige la revue Jonathan, publication mensuelle qu'il a fondée au sein du Comité Canada-Israël, organisme dont il est le directeur régional. Cette revue visait à faire connaître le pluralisme de la communauté juive et de la société israélienne. Dans le cadre de ses fonctions de conseiller en communications au ministère des Communautés culturelles et de l’Immigration du Québec, poste qu’il occupe de 1989 à 1991, il réalise la publication «Une femme, un vote» parue à l’occasion du 50e anniversaire de l’obtention du droit de vote par les femmes québécoises.

En 1979 et 1980, Victor Teboul participe activement à la conception et réalisation d’une série d’émissions sur la communauté juive intitulée « En tant que Juifs » diffusées dans le cadre du programme « Planète » de Radio-Québec dont il est l’animateur et le recherchiste. En décembre 1981, il réalise une entrevue diffusée en mai 1982 à la radio de Radio-Canada, avec René Lévesque, alors premier ministre du Québec, portant sur les rapports entre Juifs et Québécois. L’entrevue fait partie d’une série de 14 émissions sur la Communauté juive du Québec, dont Victor Teboul est l’auteur, qui a été diffusée sur la chaîne culturelle de la radio de Radio-Canada en 1982. L’intégralité de l’entrevue avec René Lévesque est publiée en 2001 dans René Lévesque et la communauté juive (Les Intouchables). Victor Teboul est également l'auteur d’autres séries radiophoniques diffusées sur la chaîne culturelle de Radio-Canada, notamment d’une série sur le 40e anniversaire de l’État d’Israël, diffusée en 1988, et d’une autre sur la diversité intitulée «Le Québec au Pluriel» diffusée en 1989. Il est enfin l’auteur d’une série de 8 émissions radiophoniques sur le libéralisme au Québec, diffusée à la radio de Radio-Canada en 1988, inspiré de son ouvrage Le Jour : Émergence du libéralisme moderne au Québec.

De 1983 à 1987, il est membre du Conseil supérieur de l’éducation et de 1987 à 1989 du Conseil de presse. En 2005 et 2008, il est membre du jury des Prix littéraires du Gouverneur général du Canada pour la catégorie Essai ainsi que du Jury du Conseil des arts pour l'attribution des bourses d'écrivains dans la même catégorie.

Victor Teboul est le directeur du webzine Tolerance.ca qu’il a fondé en 2002 pour promouvoir un discours critique sur la tolérance et de diversité.

Roberts, Alfie
AR5 · Person · 1937-1996

Alphonso (Alfie) Theodore Roberts est né à Saint-Vincent-et-les-Grenadines le 18 septembre 1937. Il a fréquenté l'école anglicane St. George et la St. Vincent Boy's Grammar School. Roberts a obtenu une bourse pour étudier au Queen's Royal College à Trinité-et-Tobago, où il a été sélectionné pour jouer au cricket au niveau international pour l'équipe de cricket des Antilles. Il a ensuite arrêté de jouer au cricket, car ses intérêts pour la politique et l'éducation l'emportaient sur le sport. Il a travaillé comme fonctionnaire à Sainte-Lucie entre 1958 et 1962 et est parti au Canada à l'âge de 23 ans pour étudier à l'université Sir George Williams de Montréal (Québec), où il a obtenu une licence en sciences politiques. Il a ensuite obtenu un diplôme d'études supérieures en administration publique à l'Université Carleton.

Roberts s'est impliqué dans plusieurs organisations communautaires à Montréal. Il est notamment l'un des membres fondateurs de la de St. Vincent and Grenadines Association of Montreal. Il a également contribué à la création du Bureau international des services aux Caraïbes et a été membre du comité Émancipation 150, qui a organisé la conférence Émancipation 150. Après avoir travaillé pendant 20 ans au service administratif de SIDBEC, une aciérie de Montréal, Roberts a décidé de retourner aux études et s'est inscrit au Collège Dawson comme étudiant adulte à temps plein dans le programme de sciences politiques.

Roberts est un activiste politique et avec des personnalités comme Franklyn Harvey et Rosie Douglas, Roberts a organisé des conférences et des événements qui ont soutenu plusieurs grands mouvements politiques dans les Caraïbes. Ces événements ont également permis de faire venir à Montréal des penseurs et des écrivains antillais de renom comme C.L.R. James et George Lamming.

Lors de l'indépendance de Saint-Vincent en 1979, Roberts a soumis au gouvernement une proposition soulignant l'importance d'ajouter les petites îles au nom du pays. Sa proposition a été acceptée par le gouvernement et le pays a été renommé St. Vincent et les Grenadines.

Alfie Roberts était marié à Patricia Cambridge avec qui il a eu une fille et deux fils. Il est décédé à Montréal le 24 juillet 1996.

Cambridge, Patricia
PC1 · Person · 1939 - [1998 ?]

Patricia Cambridge est née le 18 novembre 1939 à Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Elle a émigré au Canada dans les années 60 et a obtenu un baccalauréat en études urbaines de l'Université Concordia et une maîtrise en urbanisme de l’Université McGill. Cambridge s'est impliquée dans plusieurs organisations communautaires et a été pendant plusieurs années la coordinatrice du spectacle et de la danse annuels de l'Association Saint-Vincent-et-Grenadines de Montréal. Elle a également participé au projet Genesis, un organisme communautaire qui aide les personnes touchées par les inégalités sociales. Cambridge a travaillé comme urbaniste pour la Commission des droits de la personne du Québec, la ville de Châteauguay et le gouvernement de Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Elle a également travaillé indépendantment pour l'Afro-Canada Citizens Enhancement Society et le Black Community Council of Quebec.

Patricia Cambridge et Alfie Roberts ont eu une fille et deux fils.

Thouin, Guy
GT2 · Person · 1940-

Guy Thouin est un musicien et artiste né le 10 avril 1940 à Montréal. Il a étudié la percussion avec un professeur privé de 1959 à 1960 et, au début des années 1960, a commencé à jouer de la batterie dans les bars de Montréal. Diplômé de l'École d'Optique du Québec en 1964, il a travaillé comme opticien pendant un an avant d'entreprendre des études en arts à l'École des Beaux-arts de Montréal. De 1969 à 1970, Thouin a étudié percussion classique à l'Université McGill sous la direction de Pierre Béluse. De 1971 à 1976, il a étudié de la musique indienne à Pondichéry et à Calcutta, en Inde, en se spécialisant dans le tabla.

En 1967, Guy Thouin, avec Yves Charbonneau, Jean Préfontaine et Maurice C. Richard, devient l'un des membres fondateurs du Quatuor de jazz libre du Québec, connu originalement sous le nom de Quatuor du nouveau jazz libre du Québec. Le groupe se produit dans plusieurs bars de Montréal, collèges et universités du Québec, jusqu'à sa dissolution en 1974. En 1969, Thouin se joint également à L'Infonie, un groupe d'avant-garde où il joue avec Walter Boudreau et Raôul Duguay jusqu'en 1971, année où Thouin décide de quitter les deux groupes pour aller étudier la musique en Inde. De retour à Montréal en 1976, Thouin se réintègre à la scène de jazz montréalaise et collabore avec plusieurs artistes et musiciens, comme le groupe Mirage, qui a été finaliste du Festival de jazz de Montréal en 1985. En 1989, il fonde le Heart Ensemble, un quintette avec des musiciens invités qui interprète les compositions de Guy Thouin pendant plus de 20 ans dans des centres culturels et des bars de Montréal, d'Ottawa, de Joliette et d’autres villes du Québec. Plusieurs de ces prestations ont été enregistrées et diffusées par la Société Radio-Canada (SRC). En 2012, avec Bryan Highbloom, Thouin a fondé le Nouveau Jazz Libre du Québec, donnant plusieurs concerts, dont un au Festival Suoni Pel II Popolo.

Thouin a composé Rien ô tout ou linéaire un, une expérience sonore immersive, alors qu' il étudiait à l'Université McGill. Cet environnement sonore a été créé pour une œuvre de l'artiste visuel Roland Poulin et a été exposé en 1971 au Musée d'art contemporain de Montréal. Depuis 2015, Guy Thouin continue de composer et de jouer, avec Félix-Antoine Hamel, dans une nouvelle version du Heart Ensemble appelée From the Basement, qui invite des musiciens à jouer avec eux dans leur sous-sol, et à explorer différentes avenues du mouvement " free jazz ".

ICHS1 · Corporate body · 1965-

La Irish Canadian Heritage Society a été fondée en février 1965 à Pointe-Claire, au Québec, par Fred G. Sullivan, à l’instar de l'Irish American Heritage Society, créée quelques années auparavant.
Le premier président de l'organisation était Fred G. Sullivan, suivi de Rory O'Sullivan, qui transferait la direction de la société à Baie-D'Urfé, au Québec.
La mission de la Irish Canadian Heritage Society consistait « à favoriser la connaissance d’Irlande et de ses institutions culturelles et à apprécier la contribution irlandaise au mode de vie canadien".
La société organisait régulièrement des réunions ou des conférenciers présentaient divers sujets liés à l'Irlande et aux Irlandais au Québec.

Véhicule Art Research Group
VARG1 · Corporate body · 1991-199-?

L'objectif du Véhicule Art Research Group, créé en 1991, est de documenter et d'analyser l'avant-garde artistique à Montréal durant les années 1970, par l'examen et l'interprétation des activités d'une corporation d'artistes, soit Véhicule Art (Montréal) Inc. durant la période de 1972 à 1983. En plus d'être un centre de ressources et d'éducation, Véhicule Art (Montréal) Inc. a été la première et la plus importante galerie d'art alternatif pour l'art expérimental à Montréal.

Le projet Investigation of the Activities of Véhicule Art (Montréal) Inc., 1972-1983 a commencé par l'analyse et l'évaluation du fonds Véhicule Art (Montréal) Inc.(P027) conservé au Service des archives de l'Université Concordia. Cette étape a été suivie par l'identification et la collecte de documentation. Afin de recueillir aussi l'information qui ne se présente pas sous forme impriméee, des entrevues d'histoire orale ont été faites avec des artistes qui ont exposé ou performé à la galerie.

Durant les prochaines années, toute la documentation sera interprétée selon doiverses méthodologies d'art historique. Les résultats des recherches seront disséminés grâce à des publications, des expositions, des séminaires et des cours au niveau du baccalauréat ou de la maîtrise.

Le Véhicule Art Research Group se compose de Sandra Paikowsky (professeure associée à l'Université Concordia), Brian Foss (professeur associé à l'Université Concordia) et Nancy Marrelli (directrice du Service des archives de l'Université Concordia).

Bell, Joe
JB1 · Person · 1908-1972

Joe Bell naît le 20 décembre 1908 à Chester-le-Street, dans le Comté de Durham en Angleterre, et meurt le 4 décembre 1972 à Montréal. En 1919, il émigre avec sa famille au Canada et s'établit à Toronto. Il se marie en 1934, et lui et son épouse Anne ont une fille prénommée Joan.

Il acquiert sa formation musicale comme membre du Salvation Army Dovercourt Corps Band. Il travaille comme commis dans une banque, mais Joe Bell préfère recourir à ses habiletés de tromboniste pour gagner sa vie. En 1934, il quitte Toronto et le Old Mill où il jouait avec le Leo Romanelli Dance Orchestra, pour se joindre au Kramer Band à Montréal. Il joue alors dans de nombreuses boîtes de nuit telles le Lido, Chez Maurice et le Normandie Roof de l'hôtel Mont-Royal. De 1945 à 1965, Joe Bell est successivement premier et second tromboniste de l'Orchestre symphonique de Montréal. Il enseigne également au département de musique de l'Université McGill, ainsi qu'à la McGill Summer Music School dans les Cantons de l'Est. Il prend sa retraite en 1965.

Desbarats, Peter
PD1 · Person · 2 juillet 1933 - 11 février 2014

Le dramaturge, auteur et journaliste accompli Peter Desbarats est né le 2 juillet 1933 à Montréal, Québec. De 1981 à 1997, il a été doyen du département de journalisme à l'Université de Western Ontario. Il a été commissaire de l'enquête sur la Somalie de 1995 à 1997, et titulaire de la chaire Maclean-Hunter en Éthique des communications à l'Université Ryerson de Toronto, Ontario, de 2000 à 2001.
Desbarats a publié plusieurs ouvrages dont Canada Lost - Canada Found: The Search for a New Nation, Radio and Television News: the Roles of Public and Private Broadcasters, and Some Other Critical Issues, René Lévesque ou le projet inachevé, et The State of Quebec: A Journalist’s View of the Quiet Revolution.
Peter Desbarats est décédé le 11 février 2014 à London, Ontario.

Wagschal, Marion
MW1 · Person · 1943-

La peintre canadienne Marion Wagschal est née à Port-d'Espagne, Trinidad, en 1943, comme fille de réfugiés juifs venant d'Allemagne. La famille a immigré au Canada en 1951. Wagschal a obtenu son diplôme d'études supérieures à l'Université Sir George Williams (aujourd'hui l'Université Concordia), Montréal, en 1975. Elle a ensuite enseigné pendant trente-sept ans au département de peinture et de dessin de la faculté des beaux-arts de cette université avant de prendre sa retraite en 2008. Les œuvres de Wagschal ont été exposées sur des plateformes internationales et nationales. Ses œuvres font partie de collections privées et publiques dans le monde entier, notamment au Musée d'art contemporain de Montréal, au Musée des beaux-arts de Montréal, au Centre des arts de la Confédération à Charlottetown (Île-du-Prince-Édouard), au Musée de Joliette, au Musée des Beaux-Arts du Québec, à la Art Gallery of Nova Scotia, au Plattsburgh State Art Museum et à la Robert McLaughlin Gallery (Oshawa, ON).

Holmes, Johnny
JH1 · Person · 8 juin 1916-11 juin 1989

Johnny (John Joseph Harold) Holmes naît le 8 juin 1916 à Montréal. Il y meurt le 11 juin 1989. Il abandonne ses études à l'École Maisonneuve à l'âge de 10 ans et commence à travailler comme garçon de bureau pour une manufacture de souliers. Très tôt dans sa vie, il commence à jouer du cornet, l'ayant reçu en cadeau de son père. À l'âge de 14 ans, il décline une offre de faire partie du nouvel Orchestre symphonique de Montréal. Il suit un cours d'administration et travaille comme secrétaire pour la compagnie Anchor Cap & Closure jusqu'en 1943. Bien qu'il acquiert sa formation d'arrangeur et d'instrumentaliste musical par lui-même, il étudie pendant quelques temps avec C. Van Camp. Alors qu'il joue avec son père et avec son frère dans un orchestre de 22 musiciens, il rencontre Edgar Braidi, trompette alto à l'OSM, qui lui enseigne l'art de faire des arrangements.

En 1940, il fonde les Esquires, une formation coopérative de 10 musiciens, où il est trompettiste en chef. En 1941, il en prend la tête et le renomme le Johnny Holmes Orchestra, qui jouera au Victoria Hall les samedis soirs. Ce sera le big band le plus populaire à Montréal entre 1941 et 1951. Il découvre des musiciens doués; son orchestre compte parmi ses membres, à diverses périodes, Nick Ayoub, Al Baculis, Maynard et Percy Ferguson, Bix Bélair, Bud Hayward, Art Morrow et Oscar Peterson. Lorraine McAllister, Wally Aspler, Sheila Graham et Mae Séguin sont tour à tour chanteurs pour l'orchestre. Durant les années 1950, à l'occasion de la naissance de sa fille, Johnny Holmes interrompt sa carrière musicale, et travaille comme vendeur. En 1960, il reprend à temps partiel sa carrière de musicien. En 1980, il se consacre à temps plein aux émissions de la CBC-Radio. En tant que chef d'orchestre, il participe à des émissions radiophoniques dont The Johnny Holmes Show et Broadway Holiday.Entre 1966 et 1973, il effectue plusieurs enregistrements pour son compte et pour d'autres musiciens jusqu'à sa retraite en 1978. Au cours de sa carrière, il compose et arrange de nombreuses pièces et oeuvres d'envergure dont The Fair City, une suite de jazz dédiée à Expo 67.

Litchfield, Jack
JL2 · Person · 1929-

Jack Litchfield naît en 1929. Il travaille comme ingénieur superviseur pour le réseau de transmission de Radio-Canada à Montréal. Les collectionneurs et les historiens du jazz canadien le reconnaissent comme un inconditionnel du jazz.

Palmer, Alan Douglas
AP1 · Person · May 18, 1913-March 28, 1971

Alan Douglas Palmer naît à Montréal le 18 mai 1913 et y décéde le 28 mars 1971. Il amorce sa carrière journalistique dans les années 1920, couvrant des événements sportifs pour la Presse canadienne et pour des hebdomadaires régionaux. Durant la deuxième guerre mondiale, il s'engage dans l'Armée canadienne pendant cinq ans, terminant sa carrière militaire en tant que journaliste pour le Maple Leaf, un journal de l'Armée. Après la guerre, il devient journaliste policier au Montreal Herald avant d'y obtenir sa propre chronique Man About Town, dont le thème est Montréal. Il devient alors l'un des spécialistes les plus respectés de la scène montréalaise. En 1949, il couvre des événements policiers en Floride pour le Key West Citizen, en plus d'effectuer des reportages pour la Associated Press et la Florida Daily Newspaper Association.En 1952, il revient au Montreal Herald, effectuant des reportages policiers. Il couvre également diverses activités reliées aux boîtes de nuit dans une chronique appelée Cabaret Circuit. À la disparition du Montreal Herald en 1957, il passe à l'emploi de la Gazette, couvrant d'abord les événement policiers, dont l'affaire Bercowitz; Louis Bercowitz avait des liens présumés aux syndicats criminels et était en prison pour homicide involontaire. Al Palmer écrit une chronique populaire sur Montréal intitulée Our Town. Parallèlement à sa carrière journalistique, Al Palmer écrit deux livres, Sugar-Puss et Montreal Confidential.

Whiston, Henry
HW1 · Person · 1928-1984

Henry Frank Whiston est né à Montréal en 1928. Il fut étudiant au High School of Montreal. Il épousa Mary Xenos en 1960. Ils eurent deux filles: Barbara Eleanor et Lorraine Susan. Il est décédé à Montréal le 24 juin 1984. Durant ses études, il travailla à la Canadian Broadcasting Corporation. Il devint ensuite producteur à temps plein et continua à travailler à CBC jusqu'à sa retraite en 1976. Son intérêt pour le jazz étant de longue date, il travailla en tant que recherchiste, rédacteur et producteur pour l'émission de radio de CBC-AM, Jazz at Its Best, qui fut diffusée les samedis matin de 1952 à 1968. Durant les années 1950, l'émission fut diffusée seulement à Montréal, mais durant les années 1960, elle fut diffusée à l'échelle nationale. Ted Miller en était l'animateur. Henry Whiston a aussi produit d'autres émissions radiophoniques.

Noël, Jean
JN2 · Person · 1940-

Jean Noël est né à Montréal. Il est l'un des artistes de l'événement Corridart dans la rue Sherbrooke en 1976.

Reusch, Kina
KR1 · Person · 1940-1988

L'artiste Kina Reusch est née le 13 décembre 1940 a Montréal, et elle est décédée en 1988, à l'âge de 47 ans. Plutôt autodidacte, elle a quand même étudié à l'école d'art du Musée des Beaux-arts de Montréal, au Central Technical School de Toronto et au Ontario College of Art. Ses parents étaient artistes et même si elle avait des intérêts pour l'art étant enfant, ce n'est qu'à l'âge de 31 ans, en 1972, qu'elle est devenue artiste à temps plein. Elle a eu de nombreuses expositions, a gagné des prix et obtenu des subventions du Conseil des arts du Canada et du ministère des Affaires culturelles du Québec. Elle a tenu des ateliers d'été à Beauce-Arts. En 1976, elle a réalisé l'installation Torii pour l'exposition Corridart commandité par le programme des arts et de la culture des Jeux olympiques de Montréal. Elle fut par la suite très impliquée dans les procédures légales connues sous le nom de l'Affaire Corridart. En 1977, elle est devenue la directrice de la galerie Powerhouse (plus tard La Centrale), une galerie auto-gérée par des femmes artistes. Kina Reusch était surtout reconnue pour ses tissages abstraits. Ses peintures, ses tapisseries et ses sculptures se retrouvent dans différentes collections privées et corporatives, incluant la Banque d'œuvres d'art du Conseil des arts du Canada et la Collection prêt d'œuvres d'art du Musée du Québec.

Mosher, Terry
TM1 · Person · 1942-

Aislin est le pseudonyme utilisé par Terry Mosher, caricaturiste à la Montreal Gazette. Il est né à Ottawa en 1942 et il a étudié à Montréal, Toronto et Québec. Gradué de École des Beaux-Arts de Montréal, il a d'abord au Montreal Star, puis à la Gazette.

Son travail a été distribué partout au Canada et il a travaillé à la pige pour plusieurs publications telles que le New York Times, le Time magazine, le Punch et le Harper's. Il a publié environ 30 livres, certains étant des recueils de ses oeuvres, d'autres des ouvrages qu'il a illustré. Il a remporté deux National Newspaper Awards et plusieurs prix du Salon international de la caricature. En 1985, il est devenu le plus jeune membre du Canadian News Hall of Fame. En 1997-1998, le Musée McCord a tenu une exposition de ses meilleures caricatures ainsi que celles de Serge Chapleau, caricaturiste à La Presse.

Bourgeois, Gail
GB1 · Person · [19--]-

Gail Bourgeois est une artiste, une commissaire indépendante et une écrivaine. Elle a obtenu une baccalauréat en beaux-arts de l'Université Concordia en 1984 et une maîtrise en beaux-arts en 1991. Elle a entrepris plusieurs projets de commissariat depuis 1996, tenu ses propres expositions depuis 1985, collaboré à d'autres expositions et d'autres projets, participé à des séminaires et d'autres activités professionnelles et été membre des conseils d'administration de plusieurs galeries d'art et des centres de ressources gérés par des femmes artistes, tels que Powerhouse Gallery/La Centrale.

Gail Bourgeois a été commissaire de l'exposition Powerhouse: Qui sommes-nous aujourd'hui. Tenue en 2001, l'exposition contenait des autoportraits de 14 membres fondateurs de la galerie. Cette dernière détient toujours le record de longévité au Canada pour une galerie gérée par des femmes. L'exposition a été tenue à la McLure Gallery à Westmount, au Québec.

Katz, Gertrude
GK1 · Person · 1929-

Gertrude Katz, militante sociale, enseignante, écrivaine et poète, est née le 7 novembre 1929 à Montréal, Québec. Dans les années 1960, Katz s'intéresse activement à la réforme de l'éducation au Québec et s'implique auprès du Comité des écoles neutres pour une période de cinq ans. En tant que membre de ce comité, elle luttait pour un changement dans le système scolaire de la province, lequel était basé sur des critères religieux. Katz a rencontré le Dr Henry Morgentaler en 1965 alors qu'il faisait partie du Comité des écoles neutres, et elle est restée son amie et associée pendant de nombreuses années, aidant à former le Comité de défense de Morgentaler à Montréal en 1972-1973. Katz a également été directrice de campagne électorale du Dr Morgentaler au Québec en 1972-1973 En 1972, elle a aidé à former la section de Montréal de la Canadian Abortion Rights Action League. Katz a été contrôleur pour les cliniques Morgentaler à Montréal, Toronto, Winnipeg, Edmonton, Fredericton, Halifax et St. John's entre 1978 et 2005. Katz a enseigné la rédaction créative sur une base volontaire au pénitencier fédéral de Saint-Vincent-de-Paul. Ce travail aboutit à la publication de The Time Gatherers (1970). Les autres livres de Katz incluent Poems for 27 Cents, avec une introduction d'Irving Layton (1961), Through Mist, Weeds et Water (1973) et Duet (1982). De plus, Katz a publié de nombreux articles dans The Canadian Forum, Fiddlehead, Evidence, Booster & Blaster, Feminist Communication Collective, Viewpoints, Anthanor et Humanist in Canada. Deux de ses poèmes ont été publiés dans Love Where The Nights Are Long, éditées par Irving Layton (1962), avec qui elle avait une amitié de longue date et des relations commerciales, et dans Essential Words, édité par Seymour Mayne (1985). En 1973-1974, Katz a dirigé un atelier d'écriture à la Powerhouse Gallery (maintenant La Centrale Galerie Powerhouse). Elle est mariée à Carl Katz et a deux filles.

Dufort, Russell
RD1 · Person · 1923-2017

Russell (Russ) Dufort est né en 1923. Sa carrière musicale a débuté à l'adolescence lorsqu'il jouait de la batterie avec The Stardusters, un big band local. Plus tard, Dufort a joué avec le célèbre Johnny Holmes Orchestra. Il a aussi parfois joué dans le trio d'Oscar Peterson. Il faisait partie d'une des premières sessions d'enregistrement chez R.C.A. Victor. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Dufort était batteur de l'orchestre de l'Aviation royale canadienne à Ottawa, Saskatoon et Vancouver. Il a aussi joué de la batterie à l’École de bombardement et de tir de Dafoe, en Saskatchewan.
Dufort a quitté le Johnny Holmes Orchestra lorsqu’il devenait nécessaire de trouver un emploi plus stable pour répondre aux obligations familiales. Il travaillait d'abord au Canadien Pacifique, puis à Canadair Limited, où il était employé pendant plus de 40 ans. Il a continué à jouer de la musique les fins de semaine, d'abord avec le musicien montréalais Bud Hayward, puis en formant son propre quintette, le Russ Dufort Orchestra. Un moment important de sa carrière a été d’être le chef de l’orchestre qui a joué entre les sets lors d'un concert de Duke Ellington dans les années 1960.
Dufort était présent à l'inauguration de la salle de concert Oscar Peterson de l'Université Concordia, où il a retrouvé son vieil ami Oscar Peterson. Dufort est devenu membre honoraire à vie de la Guilde des musiciens de Montréal en 2003.
Dufort a continué à jouer de la batterie avec des musiciens en visite à la maison de retraite dans laquelle il résidait. Il est décédé à Pointe-Claire, Québec, le 23 mai 2017.

Clark, David
DC4 · Person · [ca. 1947]-2015

David Clark, musicien, est né en Angleterre vers 1947 d'un père musicien.
Clark a déménagé à Montréal en 1968. Il a obtenu un baccalauréat en musique (interprétation) de l'Université McGill en 1972. En tant qu'étudiant, il a joué avec le McGill Jazz Workshop. Adepte à la fois de la musique classique et du jazz, Clark a travaillé comme saxophoniste, clarinettiste, arrangeur et chef d'orchestre, jouant avec divers orchestres bien connus, dont l'Orchestre symphonique du Canada, l'Orchestre symphonique de Montréal, l'Orchestre de jazz Andrew Homzy et d'autres. Clark a été membre du Quatuor de saxophones de Montréal de Walter Boudreau pendant 15 ans, jusque dans les années 1990. Au cours des années 1990, Clark a passé plusieurs étés à travailler comme directeur musical et chef d'orchestre sur le bateau de croisière Amerikanis. Clark a également travaillé comme professeur de musique au Collège Vanier et à l'Université Concordia. Il a enseigné à l'Université Concordia jusqu'en 2009 et au Collège Vanier jusqu'en 2014. Dans les années 1980 et 1990, David Clark était membre du Fossils Club of Montréal, fondé en 1926 par un groupe de diplômés de l'école secondaire Westmount. Ses productions musicales annuelles ont permis au club d'amasser des fonds pour permettre à des enfants défavorisés de Montréal de participer à un camp d'été. Au cours des années 1980 et 1990, Clark a créé des arrangements et a été chef d'orchestre pour plusieurs productions du club. Le club a existé jusqu'en 1996 environ. Clark a également joué avec l'Orchestre symphonique de Montréal au Carnegie Hall de New York, une performance qu'il considère comme l'apogée de sa carrière.
David Clark est décédé le 4 septembre 2015, à l'âge de 68 ans.

Morier, Pauline
PM6 · Person · 1942-

L’artiste visuelle canadienne Pauline Morier est née le 3 juillet 1942 à Saint-Boniface, au Manitoba, en tant que fille de Guy Morier et de Béatrice Painchaud. En 1960, elle obtient un baccalauréat en beaux-arts de l'Université du Manitoba à Winnipeg. Elle a vécu brièvement en France avant de déménager à Montréal, Québec, en 1965. De 1979 à 1994, Pauline Morier a été membre du Conseil de la peinture du Québec. Elle a également été membre de La Centrale Galerie Powerhouse à Montréal durant les années 1980 et 1990. Morier a participé à diverses expositions à La Centrale, Véhicule Art et de nombreuses autres galeries. Elle a également contribué à des magazines d'art et à des émissions de radio.

Tinguely, Vincent
VT2 · Person · 1959-

Vincent Tinguely est écrivain et poète de performance actuellement basé à Winnipeg, au Manitoba. En 2005, il a auto-publié une novella intitulée Final Trainwreck of a Lost-Mind Summer. En 2006, il a publié un chapbook intitulé Parc Ave. Poems. Tinguely a également beaucoup écrit sur des créations orales et des événements littéraires. Il a co-animé deux émissions de radio sur CKUT 90.3, Victorious & Invincible et Kitchen Kitchen Bang Bang.

Isacsson, Magnus
MI1 · Person · 1948-2012

Magnus Isacsson, cinéaste canadien-suédois, est né en Suède en 1948. Il est immigré au Canada en 1970. Il a étudié les sciences politiques à l'Université de Stockholm en Suède. Il a continué ses études à Montréal, où il a obtenu un baccalauréat des arts de l'Université de Montréal en 1973. Il a également étudié l'histoire et le cinéma à l'Université McGill et suivi des cours à l'Université Concordia. Il était marié à Jocelyne Clarke, documentariste et fondatrice des Productions Pléiades. Ils ont eu deux enfants, Anna et Béthièle.

Au début de sa carrière, Isacsson a travaillé comme producteur de radio pour la radiodiffusion suédoise et Radio-Canada. De 1980 à 1986, il a été producteur pour les réseaux anglais et français de la Radio-Canada et a travaillé comme producteur pour plusieurs émissions comme Le Point, The Fifth State et Contrechamps. En 1986, Isacsson est devenu cinéaste indépendant en 1986.

Pendant sa carrière de réalisateur de documentaires de plus de 25 ans, Isacsson a produit, écrit et réalisé plusieurs documentaires sur des questions sociales et politiques critiques. Au cours de sa carrière, il a remporté plusieurs prix. Notamment, il a reçu le Golden Sheaf Award pour Uranium en 1991, et son film Tension a gagné les prix du meilleur documentaire au Festival international du film sur l'environnement de Paris en 1997 et au festival de Lausanne en 1999. Opération Salami – Les profits ou la vie? (1999) a reçu le Québec Film Critics award pour meilleur documentaire en 2000.

Magnus Isacsson a reçu le 2004 Prix Lumières de l'Association des réalisateurs du Québec, et en 2012, Isacsson a été nommé membre émérite de l'association. Il a également été membre de l'Association Canadienne du Documentaire, de l'Association des Réalisateurs et Réalisatrices du Québec (ARRQ), de la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (Sartec), et a été le vice-président de l'Observatoire du documentaire.

Isacsson était également un éducateur et tout au long de sa carrière, il a enseigné plusieurs cours et des ateliers sur la production de films documentaires. Il a enseigné à l'Université Concordia à Montréal, au Whitman College, à l'école de cinéma du Québec et à l'Université de Montréal, entre autres. Il a également enseigné la production audiovisuelle en Afrique du Sud et au Zimbabwe et il a collaboré dans la production du matériel pédagogique Produire en Vidéo Légère volumes 1, 2 et 3.

Son dernier film, Granny Power (2014), a été complété et sorti posthume par son épouse Jocelyne Clarke.

Magnus Isacsson est décédé en août 2012.

Grant family
GF1 · Family · [17--]-

La famille Grant a émigré d'Aberdeen, en Écosse, à Montréal dans les années 1830. Alexander Gregory Grant est né en 1814 à Aberdeen, en Écosse, en tant que fils de George Grant, et est décédé en 1897 à Montréal, au Québec. Alexander Gregory Grant a émigré avec sa femme Elizabeth Emslie (décédée en 1854). Ils ont eu six enfants: George R., Louisa, Emily, Cecilia, Alexander et Agnes. Alexander Gregory Grant a fait ses études en Espagne et a travaillé comme instructeur apres son arrivee en Amérique du Nord. Il a enseigné à la West Point Military Academy au New Jersey, États-Unis, et plus tard à Montréal. Son fils, George R. Grant, était le directeur du domaine de Sir William Logan et de diverses entreprises. La famille occupait plusieurs maisons dont une rue Saint-Hubert et une autre avenue Esplanade à Montréal, Québec.

McGee, Thomas D'Arcy
TDM1 · Family · April 13, 1825-April 7, 1868

Thomas D'Arcy McGee est né à Carlingford en Irlande le 13 avril 1825. Il était le cinquième fils de James McGee and Dorcas Catherine Morgan. Ses premières années de scolarité ont eu lieu à County Wexford en Irlande. C'est en 1842 qu'il s'installe aux États-Unis où il habite avec une tante au Rhode Island. Par la suite, il déménage à Boston où il dirige le journal The Pilot. En 1845, il retourne en Irlande où il dirige le journal nationaliste Nation. En Irelande, McGee est lié à la rébellion de 1848 et ilest forcé de se sauver aux États-Unis. Durant les neuf années qui suivent, il dirige des journaux. Il fonde et dirige le New York Nation (1848-1850), puis le American Celt qu'il promène à Boston (1850), Buffalo (1852) et New York (1853). Au printemps de 1857, il est invité par des membres de premier plan de communauté irlandaise catholique. Il emmènage à Montréal en 1857 et pendant deux ans, il dirige le journal New Era (1857-1858). Il étudie le droit à l'Université McGill et obtient son diplôme en 1861.

La pensée politique de McGee a été influencée par son expérience de la cause nationaliste irlandaise. McGee désirait une «nouvelle nationalité» au Canada qui incluerait la fédération de l'Amérique du Nord britannique, un chemin de fer transcontinental, la colonisation de l'ouest et une littérature distincte. En novembre 1858, au cours d'une réunion de la St. Patrick's Society, McGee fut nommé pour représenter le comté de Montréal-ouest aux élections. Il gagna et s'allia au parti réformiste de George Brown. Lorsque le gouvernement de Brown perdit les élections en 1861, McGee changea son alliance vers les conservateurs.

D'Arcy McGee épousa Mary Theresa Caffrey en Irlande le 13 juillet 1847. Ils eurent 5 filles: Martha Dorcas, Euphrasia (Fasa), Rose, Agnes (Peggy), une cinquième de nom inconnu; et un fils, Thomas Patrick Bede. Seules Agnes et Euphrasia survécurent à leur père. Thomas D'Arcy McGee fut assassiné le 7 avril 1868.

SPTABS1 · Corporate body · February 23, 1840-[18--?]

Fondée à Montréal le 23 février 1840 par le Père Patrick Phelan, la St. Patrick's Total Abstinence and Benevolent Society se proclamait la première société de tempérance catholique romaine en Amérique du Nord. Les membres, qui devaient s'enregistrer sous leur nom et payer des cotisations mensuelles s'engageaient à s'abstenir de consommer des boissons alcoolisées. À l'intérieur d'un an, la société comptait 3000 membres qui s'étaient engagés. Après un an, les membres avaient droit au programme de primes en cas de décès qui accordait une somme à la famille de la personne décédée, généralement la veuve. Si le membre n'avait pas de famille, la société organisait et payait les funérailles.

Aubes 3935
A1 · Corporate body · November 1981-March 1990

Aubes 3935 fut fondée en novembre 1981 par Annie Molin Vasseur, qui administra la galerie jusqu'à sa fermeture le 25 mars 1990. Au début, la galerie se spécialisait dans les livres d'art et, entres autres choses, elle concours aux niveaux des national (1984) et international (1986) de livres canadiens d'art. La galerie est ensuite agrandie pour présenter des expositions d'art contemporain (peintures, dessins, sculptures, installations, etc.) d'artistes du Québec, du reste du Canada, de l'Europe et des États-Unis.

CDLRS1 · Corporate body · July 7-13, 1976

Exposition ouverte le 17 juillet 1976, Corridart: dans la rue Sherbrooke est l'une des principales réalisations du Programme des arts et de la culture pour les Jeux olympiques de 1976 à Montréal. Corridart a été organisée par l'artiste architecte Melvin Charney et coordonnée par André Ménard du Programme des arts et de la culture du Comité organisateur des jeux olympiques (COJO). Elle fut financée par une subvention de 386,000$ du ministère des Affaires culturelles du Québec.

Initiallement proposé par Fernande Saint-Martin comme un festival d'art sur la rue, Corridart a plutôt adopté le thème du rôle de la rue dans l'histoire et la société de Montréal. Une compétition avec jury a été ouverte à tous les artistes du Québec jusqu'en décembre 1975. Trois cent six projets ont été soumis. L'esposition était constituée de 22 projets et s'étendait sur 5.5 miles le long de la rue Sherbrooke entre l'avenue Atwater et le boulevard Pie-IX où était situé le site olympique. Corridart prit la forme d'une série de projets individuels dans un assemblage continu connu sous le nom de Mémoire de la rue qui liait ensemble les installations et les activités.

Corridart devait se tenir du 7 au 31 juillet. Les artistes commencèrent à installer leurs oeuvres en juin. Le 7 juillet, un vernissage pour commémorer l'ouverture de l'exposition eut lieu à la Galerie d'art de l'Univrsité du Québec à Montréal sur la rue Sherbrooke. Il y eut des difficultés: certaines oeuvres furent vandalisées et certains artistes dont les projets ne furent pas choisis protestèrent à cause des modalités d'attribution. L'oeuvre d'Andy Dutkewych Suspension Two fut enlevée de son site au Parc Lafontaine par le département des parcs de la Ville de Montréal le 7 juillet, parce qu'il était considéré dangereux.

Le 13 juillet, le maire Jean Drapeau et le comité exécutif de la Ville de Montréal en ordonnèrent le démentèlement. Ils alléguèrent que les oeuvres contrevenaient aux règlements municipaux sur l'occupation de la place publique et que certaines d'entre elles représentaient un danger pour le public. Toutefois, les jounaux rapportèrent les propos d'un porte-parole du bureau du maire qui disait que l'exposition avait été démantelée par qu'elle était laide et obscène. Des employés municipaux, avec protection policière, enlevérent la plupart des oeuvres, incluant l'assemblage continu, dans la nuit du 13 juillet. Plusieurs oeuvres furent démantelées par leur propre créateur. Le démantèlement complet dura trois jours. Plusieurs sculptures qui étaient situées sur des propriétés privées sur la rue Sherbrooke furent laissées. La majorité des oeuvres d'art enlevées par les employées municipaux furent irrémédiablement ou sévèrement endommagées. Le ministre des Affaires culturelles du Québec, Jean-Paul L'Allier, ordonna que l'exposition soit remise en place, mais il fut ignoré par les dirigeants de la Ville.

À la fin de l´été 1976, une poursuite légale fut intentée par plusieurs participants de Corridart. En novembre, 12 artistes de Corridart entamèrent une poursuite civile en dommages contre la Ville de Montréal pour 350,000$. Cinq ans plus tard, une décision fut rendue basée plus sur les défauts esthétiques perçus de Corridart que sur des précédents juridiques: les autorités considéraient que trop d'oeuvres montraient des images défavorables de la ville, de ses habitants et de sa croissance. Bien que les artistes aient commencé un appel contre cette décision en 1982, la Ville de Montréal a réussi à freiner le tout. Finalement, en 1988 lorsque l'appel allait être entendu, le nouveau maire Jean Doré offrit un règlement hors-cour. Les 12 artistes impliqués dans la poursuite reçurent la somme totale de 85,000$. Près de 60% du montant fut utilisé pour payer les frais légaux. Les artistes reçurent donc environ 3,000$ chacun.

Les artistes, architectes, artisans et interprètes suivants furent impliqués dans Corridart dans la rue Sherbrooke:

Archigrok (Tom Dubicanac with Ted Cavanagh)
Pierre Ayot
Bruno Caroit
Jean-Serge Champagne
Melvin Charney
Yvon Cozic
Monique Brassard Cozic
Marc Cramer
Gilles Dussureault
Andy Dutkewych
Le Groupe de l'Enfant Fort
Denis Forcier
Serge Gagnon
Laurent Gascon
Trevor Goring
Michael Haslam
Louis L'Abbé
Jean-Claude Marsan
Bob McKenna
Kevin McKenna
Guy Montpetit
Danyelle Morin
Jean Noël
Kina Reusch
Pierre Richard
Lucie Ruelland
Jean-Pierre Séguin
Françoise Sullivan
Claude Thibodeau
Bill Vazan
René Viau

Une annexe à l'instrument de recherche liste les projets inclus dans Corridart dans la rue Sherbrooke. Elle contient les noms des créateurs de chaque oeuvre, une brêve description, sa localisation et une liste de photographies.

D'autres performances liées à Corridart ont eu lieu. Celles-ci incluaient des concerts de musique de chambre, des récitals de poésie (au Théâtre de la verdure du Parc Lafontaine), ainsi que des spectacles de clowns et de magiciens au Parc Lafontaine et au Carré St-Louis.

Une exposition, Directions Montréal 1972-1976, reliée à Corridart fut organisée à la galerie d'art auto-gérée Véhicule. Les artistes qui créèrent les oeuvres pour cette exposition furent:

Allan Bealy
Pierre Boogaerts
Charles Gagnon
Betty Goodwin
John Heward
Miljenko Horvat
Christian Knudsen
Suzy Lake
Claude Mongrain
Jacques Palumbo
Leopold Plotek
Roland Poulin
Henry Saxe
Roger Vilder
Hans Van Hoek
Irene Whittome.