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Robertson, Alex
AR1 · Person · 1907-1986

Alexander Robertson naît à Thorburn (Nouvelle-Écosse) en 1907. En 1943, il épouse Angela «Julie» Baccanale de Montréal, avec qui il a quatre enfants: Jennie, James, Anthony et Alexandra . Alex Robertson meurt le 10 septembre 1986 à Montréal.

À 18 ans, il voyage à Vancouver. Il y obtient un diplôme d'un collège commercial. Durant les années 1930, il travaille comme expéditeur, contremaître, gérant de service et de production, d'abord à Halifax, puis à Montréal à partir de 1935. En 1941, il s'enrôle dans le Donnacona Montréal RCNVR qu'il quitte l'année suivante pour la marine où il devient officier marinier-rédacteur, en poste à Stadacona à Halifax. En 1943, il est envoyé sur un destroyer qui prend la tête d'un convoi vers l'Irlande. Après la guerre, il retourne à Truro (Nouvelle-Écosse). Il déménage à Montréal en 1949, où il travaille dans l'industrie textile. Par la suite, il travaille au département de la paie de l'Hôpital Royal Victoria. Il prend sa retraite en 1972, mais continue à faire du bénevolat dans la caisse populaire de l'Hôpital jusqu'en 1974. Il consacre alors une grande partie de son temps à ses passe-temps favoris.

Jeune enfant, il prend des leçons de piano et de violon. Alors qu'il est adolescent, il joue du banjo et dirige un orchestre qui joue à l'occasion de danses dans des écoles et lors d'activités sociales. C'est dans la marine qu'Alex développe son intérêt pour le jazz et qu'il commence sa collection. Ses recherches l'amènent à produire une chronologie de spectacles musicaux, dont ceux de jazz, présentés à Montréal entre les années 1913 et 1970, à partir de journaux montréalais. Pendant quelques 40 années, il fait des recherches sur l'industrie du disque, particulièrement sur le jazz américain enregistré au Canada. Il produit les compilations la Apex 8000 Numerical, la Canadian Compo Numericals et la Canadian Gennett and Starr-Gennett 9000 Numerical. Les deux derniers furent publiées dans la revue Record Research, en 1983 et en 1986.

En regroupant la discographie de ces compagnies et en déterminant l'origine des enregistrements (ceux faits en studio à Montréal ou ceux faits à partir de bandes maîtresses venant des États-Unis), il peut identifier les musiciens américains célèbres qui endisquaient à Montréal sous un pseudonyme.

La Discophile Society a nommé Alex Robertson «a discographical scientist».

Sutton, Myron
MS1 · Person · October 9, 1903-June 17, 1982

Myron Pierman Sutton, également connu sous le nom de Mynie Sutton, naît le 9 octobre 1903 à Niagara Falls, Ontario et y décède le 17 juin 1982. Il prend des leçons de piano à 9 ans avec un organiste d'église et débute la clarinette vers 17 ans pour ensuite apprendre le saxophone alto par lui-même. Alors qu'il est à l'école secondaire Stamford, il joue du piano lors de danses, et à 18 ans, il joue de la clarinette au sein du St. Anne's Symphonic Band. A l'âge de 19 ans, il met sur pied un orchestre dans son école et se joint à un quatuor à Niagara Falls (New York). Abandonnant l'école en 12e année, il joue avec le pianiste Joe Stewart et son Dance Band de 1924 à 1926. Il est aussi membre du groupe les Birds of Paradise, composé de neuf musiciens, dirigé par Eugene Primus. Déclinant l'invitation du tromboniste J. C. Higginbotham de l'accompagner à New York vers 1927, il préfère se joindre au joueur de tuba Lester Vactor et à son groupe de 10 musiciens les Royal Ambassadors, travaillant à Buffalo (New York) jusqu'au moment de leur dissolution en 1931. À son retour au Canada cette même année, il forme les Canadian Ambassadors, un groupe de 6 musiciens basé à Guelph (Ontario), avec le pianiste John Walden. En 1933, le groupe s'établit à Montréal. Au cours des six années suivantes, il dirigera le groupe dans différents clubs de nuit, pour des contrats de courte durée, de ville en ville.

Il fait plusieurs arrangements et au moins une composition originale, Moanin' at the Montmartre, pour les Canadian Ambassadors avant leur démembrement en 1939. Entre 1933 et 1941, il dirige régulièrement de petits groupes, généralement des quintettes issus des Canadian Ambassadors. Il enregistre deux chansons pour droit d'auteur aux États-Unis : To See You Smile et Dreams Seldom Come True. Il est membre de l'association des musiciens, le Canadian Clef Club. En 1941, ayant l'intention de quitter le monde musical, il se défait de sa clarinette et retourne à Niagara Falls pour s'occuper de sa mère. Il travaille comme soudeur pour Abex Industries de 1943 jusqu'à sa retraite en 1973. Cependant, après qu'on lui ait demandé de constituer un groupe pour une danse, il continue d'en diriger un de 10 musiciens, à temps partiel, jusqu'en 1945. Par la suite il travaille avec une variété de petits groupes y compris un quatuor, The Casuals et il donne des leçons privées de saxophone. Myron Sutton est membre du conseil d'administration du Niagara Falls Musicians' Association pendant plus de 30 ans, devenant membre à vie en 1967. Fondateur du Canadian Brotherhood Club de Niagara Falls en 1945, il en est le président jusqu'à sa mort. En 1977, il est honoré par la Niagara Promotions Association pour ses services exceptionnels à la communauté en tant que musicien. Il continue à jouer de la musique jusqu'à deux semaines avant sa mort.

McConnell, Wilson Griffith
WGM1 · Person · 1908-1966

Wilson Griffith McConnell était née le 3 mars 1908, comme l'aîné des quatre enfants de John W. McConnell et Lily Griffith. Son père, John Wilson McConnell, était une personnalité montréalaise bien connue et l'un des hommes les plus riches du Canada. Wilson Griffith McConnell dirigeait la raffinerie de sucre de son père, St. Lawrence Sugar.
Avec sa femme Marjorie Wallace McConnell, il a eu une fille, Jill.
Etant intéresse par la musique jazz, Wilson Griffith McConnell était un collecteur des disques et d’équipement d'enregistrement.

Lam, Meilan
ML1 · Person · 1950-

Meilan Lam naît à Vancouver en 1950. Elle a commencé sa carrière de cinéaste en 1971 à l'Office national du fil du Canada. C'est à cette époque qu'elle acquit différentes compétences techniques, notamment en animation. Elle a travaillé sur plus de 80 productions pour l'Office national du film du Canada, dont Atmos (1980), The National Scream (1980), Four Centuries: The Firearm in Canada (1982), Victoria Bridge: The 8th Wonder (1988), The Road Taken (1996), Under the Willow Tree (1997) et Moving Pictures (2000). Elle a réalisé et effectué la recherche pour le film Show Girls (1998) (version française: Les Girls).

Redmond, Robert
RR1 · Person · 1923 -

Robert «Bob» Redmond fut saxophoniste et clarinettiste. Il est né en 1923 à Verdun au Québec. Il vit à Alexandria en Ontario. Musicien autodidacte, il a commencé sa carrière en 1941 à Montréal avec l'orchestre de Al King à l'Auditorium Ballroom. Il joua avec les Stardusters et l'orchestre de Johnny Holmes, avant de joindre l'armée canadienne à l'âge de 18 ans en 1942. En 1946, il retourna à la vie civile et à l'orchestre de Johnny Holmes à Montréal. De 1947 à 1950, il joua avec l'orchestre de danse de Johnny Gilbert et l'orchestre de Ray Dawe. Lorsque les boîtes de nuit de Montréal ont commencé à fermer, il travailla dans une compagnie de distribution de textile, qu'il a ensuite acheté et fait fonctionné pendant 30 ans. Il continua de travailler en tant que musicien à temps partiel avec les Escorts, l'orchestre de Bob Hopkins et plus tard son propre orchestre.

Orion Brownell, Edwin
EOB1 · Person · 30 novembre 1964-

Edwin Orion Brownell est musicien et étufiant en histoire à l'Université Concordia.

Tietolman, Jack
JT1 · Person · December 25, 1909 - February 24, 1995

Jack Tietolman naît à Montréal le 25 décembre 1909 et y décède le 24 février 1995. Il épouse Deborah Costom avec qui il a six enfants. Dans les années 1920 il est courtier en valeurs mobilières. En 1934, il crée la General Broadcasting Company. Il fonde la station de radio CKVL en 1946. Il est aussi le président et l'actionnaire principal de Radio Futura Limited, de Verdun Radio Centre Inc., de Radiomonde Limitée, de Radio and Television Sales Inc., de Verdun Import Sales Corporation ainsi que de nombreuses autres compagnies qui gravitent autour de Radio Futura sur le plan des ventes et de la promotion de stations radiophoniques.

À titre de bénévolat Jack Tietolman est gouverneur de l'Hôpital Notre-Dame, gouverneur du Jewish Hospital of Hope et président du West End Lodge du B'nai Brith. Il est aussi membre du Conseil canadien des Chrétiens et des Juifs, de la Chambre du commerce du Montréal métropolitain, de la Chambre de Commerce du Canada et de la Chambre de commerce du Québec. Il est également membre de l'Ordre du Mérite de la Culture française. Jack Tietolman reçoit de nombreux prix, honneurs et reconnaissances, dont la médaille du lieutenant-gouverneur du Québec en 1961, et à plusieurs reprises le prix du Festival de émission publicitaires radiophoniques et le Grand prix du journalisme radiophonique.

Mather, Edith
EM1 · Person · 1925-2017

Edith H. Mather est une photographe montréalaise et une ancienne membre du personnel des Services des collections aux bibliothèques de l'Université Concordia. Elle est née à Hampstead, au Québec, en 1925. Elle a étudié les sciences à l'Université McGill jusqu'en 1946. En 1964, Edith Mather a épousé le poète Bryan McCarthy. Ils vivaient à Westmount, Montréal. Après la naissance de son fils, Mather se consacra a la photographie. Edith Mather est connue pour ses photographies candides en noir et blanc de Montréal, qu'elle a développées et imprimées chez elle. Elle avait donné sa collection de photographies au Musée McCord en 2012. Ses photographies documentent l'évolution du paysage urbain de Montréal. Plusieurs portent sur la démolition survenue à Saint-Henri avant la construction de l'autoroute Ville-Marie. Mather a publié le livre "Touches of fantasy on Montreal Streets" en 1977. Edith Mather a pris sa retraite des bibliothèques de l'Université Concordia à l'âge de 82 ans. Elle était amie avec Irving Layton.
Edith Mather est mort a Montreal en 2017.

Madden, Peter
PM2 · Person · 1939-2006

Peter Madden est né le 14 octobre 1939 dans la région de Toronto. Entre son 12e et son 31e anniversaire, il a passé de nombreuses années d'abord dans des maisons de correction, puis en prison. Il a écrit sa première pièce, Criminal Record (1971), pendant qu'il était incarcéré à l’Établissement de Collins Bay. La production de cette pièce a été invitée au Dominion Drama Festival en 1971. Plus tard, la pièce a fait l'objet d'un film, Cell 16, produit par l'Office national du film (ONF), et Peter Madden a obtenu la libération conditionnelle de l’Établissement de Collins Bay en tant qu'écrivain pour l'ONF. Depuis sa libération en 1971, Peter Madden s'est consacré à l'écriture. En 1974, il a écrit le scénario du film One Man de l'ONF et la pièce The Night No One Yelled, produite par Beggars' Workshop à Montréal. Le scénario de Peter Madden, Leave my Kids Alone, a été publié par l'ONF en 1990 sous le titre The Ticket Back. Peter Madden a travaillé comme écrivain, dramaturge, scénariste et poète pour le reste de sa vie. Il a principalement écrit sur les prisons, le crime et l'incarcération. Certaines de ses pièces ont été produites sous forme de radiothéâtres pour la CBC. De 1972 à 1977, Peter Madden etait directeur artistique du théâtre Beggars' Workshop à Montréal. En 1977, il a été honnoré pour le scénario du film One Man de l'ONF. Peter Madden a vécu à Montréal de 1971 jusqu'à sa mort le 9 septembre 2006. Il a eu deux fils.

Whims, Ralph
RW7 · Person · [19--]-

Ralph Whims est un enseignant retraité vivant à Sainte-Julie, Québec. Whims a été l'un des premiers enseignants noirs à travailler dans le système scolaire anglophone de Montréal, et il a passé sa carrière à l'école Lorne de Pointe-Saint-Charles. Dans son enfance, il a fréquenté le Negro Community Centre. Il restait impliqué dans ce centre aussi comme adulte, et siégeait au conseil d'administration de 1994 à 1997. Dans les années 1970, Whims a organisé une danse hebdomadaire pour les élèves du secondaire. Son expérience de chaperon lors de ces danses a fait l'objet du film documentaire The Chaperone (2013). Ce film raconte le jour où Whims a affronté un gang de motards qui s'est présenté à une danse scolaire à Rosemont High School au début des années 1970. À cette époque, dans les années 1960 et 1970, Whims a travaillé comme disc-jockey et avait ce qu'il décrit comme une «discothèque mobile». C'était sa mère, Bernice Jordan Whims, qui l'a inspiré à travailler dans la musique et, encore enfant, il a commencé un groupe avec deux amis. Plus tard, Whims jouait du saxophone alto dans un groupe avec le batteur de jazz Norman Marshall Villeneuve. Whims a eu deux filles avec sa défunte épouse Suzanne Trudel Whims. Son grand-père était le pianiste de jazz Lou Hooper Sr. Son père était Lou Hooper Jr.

Hayward, Lawrence
LH3 · Person · 1930-2015

Lawrence Hayward est né le 10 novembre 1930 à Midland, Ontario.Il avait deux frères. Hayward était massothérapeute, artiste, écrivain et collectionneur d'art, et il a écrit de nombreuses biographies sur des sculpteurs canadiens. Son travail sur les sculpteurs canadiens a commencé en 1963, lorsqu'on lui a demandé d'écrire des biographies de Frances Loring et Florence Wyle. En 1965, Hayward avait rassemblé de la documentation sur 65 sculpteurs. Il est décédé en janvier 2015 à Kingston, Ontario.

Guerin, Bellelle
BG3 · Person · 1849-1929

Bellelle Guerin était une écrivaine canadienne et la fondatrice et première présidente de la Ligue des femmes catholiques du Canada ) (Catholic Women's League of Canada). Bellelle Guerin est née sous le nom de Mary Ellen Guerin le 24 septembre 1849 à Montréal. Elle était l'aînée de six enfants et fille unique de l'ingénieur civil Thomas Guerin et de Mary Maguire, tous deux d'origine irlandaise. Guerin a passé plusieurs années de son éducation au couvent Mont Sainte-Marie à Montréal. Pendant ce temps, elle est devenue célèbre en tant qu'écrivain et poète. C'est alors qu'elle a adopté le nom de Bellelle Guérin.

Guerin ne s'est jamais mariée, mais a élevé les deux enfants de son frère, Thomas et Mary Carroll, après la mort de leur mère en 1888. Son frère, James John Edmund Guerin (4 juillet 1856 – 10 novembre 1932), était médecin et homme politique. Lorsqu'il est élu maire de Montréal en 1910, Bellelle exerçait la fonction de mairesse. Au cours des deux années suivantes, elle accompagnait son frère à des fonctions civiques et participait à des événements tels que le Congrès eucharistique international, tenu à Montréal en 1910, et la visite d'Earl Grey à Montréal.

En 1917, Guerin devient présidente du Catholic Women's Club, anciennement le Ladies of Loyola Club. En novembre 1917, la section montréalaise de la Catholic Women’s League (CWL) est fondée, avec Guerin comme première présidente. Pour unifier les différentes branches de la CWL, en juin 1920 la Catholic Women's League of Canada est créée sous l'initiative de Guerin, et encore une fois, elle est élue première présidente.

En 1922, Guerin a recu la croix Pro Ecclesia et Pontifice de l'Église catholique romaine. En 1923, elle est nommée présidente honoraire à vie de la Catholic Women's League of Canada. Entretemps, le nombre de membres nationaux de la CWL était passé à 50 000.

Bellelle Guerin est décédée le 28 janvier 1929 à Montréal à l’âge de 79 ans.

Harper, Dorothy
DH6 · Person · Avril 1921 - décembre 2003

Dorothy Evelyn Harper est née le 3 avril 1921 à Victoria, en Colombie-Britannique. Elle a déménagé à Ottawa, en Ontario, lorsqu'elle était adolescente, puis a vécu et travaillé à Montréal, au Québec. En septembre 1947, Harper épousa Allan Gordon (Gord) Craig alors qu'il était dans l'Aviation royale canadienne. Ils ont eu deux enfants, respectivement en 1953 et 1955. Dans les années 1960, Harper a lancé sa propre entreprise, Dorothy E. Craig Imports, qui importait entre autres des vêtements et des chaussures pour femmes de Hong Kong. Harper est décédé en décembre 2003.

La Société du 5 avril
SCA1 · Corporate body · April 5, 1990-February 28, 1997

La Société du 5 avril est fondée le 5 avril 1990 lorsque sept centres d'artistes, locataires au 4060 boul. Saint-Laurent à Montréal, se trouvent menacés d'expulsion par les propriétaires décidés de vendre leurs espaces en unités de copropriétés. Ce regroupement hâtif qui se compose d'Articule, de DARE-dare, de Dazibao, de La Centrale, de Main Film, de Skol et de Vox Populi est incorporé le 6 juin 1990, sous le nom de la Société du 5 avril pour l'aménagement d'un centre destiné aux organismes sans but lucratif. La Société se donne comme mandat l'acquisition, l'aménagement et la gestion d'un centre pour des organismes autogérés du domaine des arts visuels et des arts médiatiques. Elle espère fournir à ses membres une plus grande visibilité, des locaux adéquats permanents ainsi que la possibilité d'acheter des équipements dispendieux grâce à la mise en commun de ressources financières.

Devant quitter le 4060 boul. Saint-Laurent avant le 1er mai 1991, la Société commande dès que possible une étude de pré-faisabilité qui conseille finalement une re-localisation temporaire. DARE-dare, Dazibao, La Centrale et Skol aménagent donc comme locataires au 279 rue Sherbrooke Ouest, tandis que les trois autres centres s'installent ailleurs. Peu après, la Société entreprend une étude de faisabilité pour l'acquisition et l'aménagement d'un édifice permanent. La première phase de l'étude, soit une présentation des enjeux du projet, est terminée en octobre 1993. La deuxième phase est amorcée avec une étude des aspects techniques du projet. Entre-temps, la Société du 5 avril choisit le bâtiment qui convient le mieux à ses besoins : une ancienne fonderie située au 735-745 rue Ottawa, dans le secteur très prometteur du Faubourg de Récollets. Une étude de l'édifice par un architecte vient alors clore la deuxième phase de l'étude de faisabilité et les trois cahiers de cette dernière sont finalement déposés au printemps de 1995.

Toutefois, le projet de la rue Ottawa n'est pas mené à terme. Après certaines réorientations, des membres de la Société finissent par s'installer individuellement au 460 rue Sainte-Catherine Ouest. La Société du 5 avril cesse officiellement ses opérations le 28 février 1997.

SPSM1 · Corporate body · March 17, 1834-

La St. Patrick's Society of Montreal a été fondée le 17 mars 1834 afin d’apporter un support aux immigrants irlandais et pour défendre les intérêts de la communauté irlando-canadienne. Le premier président fut John Donellan. La création de cette Société à Montréal fut suivie par celles de la Société Saint-Jean-Baptiste (juin 1834), de la St. Andrew’s Society (février 1835), de la St. George’s Society (avril 1835) et de la Société allemande de Montréal (avril 1835). La Société fut non confessionnelle jusqu'en 1856, lorsqu’une nouvelle constitution fut adoptée et qu’elle est devenue entièrement catholique alors que les membres protestants formèrent la Irish Protestant Benevolent Society. La Société fut incorporée en 1863. La constitution fut changée en 1973 afin d’accepter les femmes en tant que membres. La St. Patrick's Society est un organisme caritatif, social et éducatif. Elle a les buts suivants: promouvoir et favoriser les traditions irlandaises; aider, lorsque possible, les personnes de naissance et d’origine irlandaise et particulièrement, les immigrants irlandais; et de parler, lorsque nécessaire, au nom de la communauté irlando-canadienne.

La Société eut ses quartiers à différents endroits jusqu’en 1867 lorsqu'elle emménagea dans le nouveau St. Patrick's Hall au Square Victoria. En septembre1872, l'édifice fut détruit par un incendie. La Société est maintenant située au Square St. Patrick au 6767 chemin Côte-Saint-Luc.

La Société a tenu un rôle de premier plan lors de la construction de l'église Saint-Patrick qui a ouvert ses portes en 1847, et dans la création du cimetière Côte-des-Neiges, ouvert en 1885. La Société a aussi encouragé la création de l'hôpital St. Mary's, l'orphelinat Saint-Patrick, les organismes de charités anglo-catholiques et l'hospice Father Dowd pour les personnes âgées. Pour la Société, le bal et le dîner annuels, qui se tiennent en mars, sont les événements sociaux et les collectes de fonds les plus importants de l'année. Les fonds recueillis sont remis à des organismes de charité irlandais de Montréal et sont utilisés comme bourses ou subventions. La Société a aussi organisé la parade de la Saint-Patrick de 1834 à 1916. Le groupe United Irish Societies of Montreal a été formé en 1928 et s'occupe de la parade depuis ce temps.

Depuis 1988, la Société publie NUACHT (nouvelles), un bulletin trimestriel qui renseigne les lecteurs sur la communauté irlandaise de Montréal et donne les plus récentes nouvelles sur l’Irlande.

JAM1 · Corporate body · 1988-1997

Fondée en 1988, la Jazz Association of Montreal Inc. était un organisme sans but lucratif pour soutenir et promouvoir le jazz à Montréal. Ces objectifs principaux étaient de

(1) développer une plus grande appréciation du jazz en tant que forme d'art en donnant de la publicité aux activités dans la région de Montréal et en produisant des programmes culturels et éducatifs;
(2) d'encourager les jeunes musiciens de jazz et l'éducation dans le domaine du jazz;
(3) de promouvoir la conscience de l'esthétique du jazz et de sa place unique dans notre culture.

Aussi connue sous le nom Jazz Montréal, l'Association est inactive depuis 1997.

Véhicule Art Inc.
VA1 · Corporate body · 1972-1983

Véhicule Art (Montréal) Inc. est devenue une entité légale en mars 1972 et la galerie a été inaugurée le 13 octobre de la même année. Située au 61 ouest de la rue Ste-Catherine, en plein coeur du centre-ville de Montréal, la galerie fut le premier espace d'exposition alternative de la ville. Elle fut créée par treize membres qui désiraient «un centre sans but lucratif, ni politique dirigé par les artistes pour les artistes». La galerie avait pour but «d'apporter à la collectivité un espace d'exposition qui lui permettrait de prendre contact avec l'art et la pensée artistique sous toutes les formes possibles empruntées par ceux-ci». «On souhaitait par ce moyen renouveler l'intérêt du public pour les arts visuels à Montréal, stimuler sa prise de conscience et faire croître cet intérêt».

Véhicule fut conçu à la fois comme espace d'exposition pour les arts visuels et lieu de présentation de performances, de vidéos, de films, de danse, de musique et de soirées de poésie. En outre, les fondateurs insistèrent sur son rôle fondamental en tant que centre de formation et d'information en organisant des groupes d'études, des conférences, une bibliothèque de ressources et de documentation et un programme de liaison avec les écoles publiques et les universités de la ville. Tous ces objectifs avaient pour but «de combler une lacune dans la vie artistique de la collectivité».

Grâce à des subventions fédérales, Véhicule a pu mettre en oeuvre un ambitieux programme d'expositions et d'information. La création et l'installation à l'arrière de la galerie des Presses Véhicule en 1973, a donné lieu à la production de livres d'artistes, de catalogues d'expositions, de bulletins, d'affiches et de recueils de poèmes. Les oeuvres publiées par les Presses Véhicule reflétaient l'atmosphère multi-disciplinaire de la galerie dans laquelle divers membres du groupe collaboraient à des projets spécifiques. De plus, une banque de diapositives et une collection de vidéos furent commencées afin d'enrichir les sources d'information.

La principale préoccupation de Véhicule fut, au cours des premières années, de porter à l'attention du public les oeuvres expérimentales des artistes locaux et en particulier, leurs rapports avec les tendances internationales. L'exposition inaugurale fut constituée de trente-deux oeuvres de vingt artistes montréalais. Le choix de ces oeuvres par neuf membres de Véhicule, révèle une préoccupation, non seulement pour la «nouveauté», mais aussi l'affirmation d'un esprit de collectivité par le recours à un jury de sélection. Même si seulement quatre femmes ont trouvé place dans cette première exposition, on présenta les oeuvres de 35 jeunes montréalaises deux mois plus tard.

Bien que Véhicule eut affirmé n'embrasser aucune idéologie en particulier, son orientation vers des attitudes expérimentales de l'esthétique explique son appui important à l'art anti-objet et son insistance particulière sur les installations, les performances et les projets multi-médias. Au cours de 1972 et 1973, on y présenta environ 60 événements et expositions regroupant quelques 300 participants, presque tous de Montréal. Un an plus tard, environ la moitié des artistes et des participants venaient de l'extérieur de Montréal. Ce changement se voulait le reflet de la préoccupation croissante de Véhicule d'être un élément vital dans un milieu artistique éclaté. Le nombre des expositions/événements est demeuré stable durant les années 1970 à cause d'une programmation énergique et ambitieuse.

Dès 1975, Véhicule s'était mérité une reconnaissance «officielle» grâce à la participation de ses membres à deux expositions organisées par le Musée d'art contemporain de Montréal. Des galeries publiques de l'extérieur de Montréal ont aussi montré des oeuvres d'artistes de Véhicule. Les Presses Véhicule prirent de l'envergure et formèrent la Coopérative d'imprimerie Véhicule. Le nombre des membres doubla et la galerie participa à d'importants échanges avec d'autres centres d'art alternatif au Canada, aux États-Unis et en Europe. Son programme de visites scolaires, ses expositions d'oeuvres produites par les étudiants des écoles d'art et des universités, ainsi que des événements publics tels que l'exposition de cerfs-volants (1973) et des projets pour les Jeux olympiques de 1976 affirment la détermination de Véhicule à devenir une part intégrante de la communauté culturelle de Montréal.

La croissance des effectifs et la consolidation des différentes disciplines regroupées dans Véhicule donnèrent naissance à des cheminements distincts. Les Presses Véhicule mirent sur pied un programme de publication plus vaste et plus ambitieux et devinrent plus autonomes en emménageant dans le quartier chinois en 1977. La danse et les soirées de poésie devinrent de plus en plus un importantes dans la programmation de Véhicule. Les expositions et les événements à la galerie firent régulièrement l'objet de commentaires dans les journaux locaux et sa renommée s'en trouva agrandie. Vidéo Véhicule, lancé en 1976, mérita rapidement à la galerie la réputation d'être l'un des centres de vidéos les plus actifs au Canada. Au cours des dernières années de la décennie 1970, les présentations de vidéos dominèrent la programmation de la galerie et l'importante participation d'artistes internationaux témoigna de sa solide réputation.

Malgré ces hauts faits, des conflits internes se développèrent concernant l'orientation de la programmation et l'administration de Véhicule. Les différentes disciplines devinrent de plus en plus polarisées. La prémisse initiale d'un collectif cohésif d'artistes avait évolué de façon dramatique. A l'été de 1979, Véhicule emménagea dans des locaux plus vastes au 307 ouest de la rue Ste-Catherine et changea son nom pour Le Musée d'art vivant Véhicule.

Les dernières années furent marquées par des problèmes au niveau de l'administration et de la programmation, ce qui continua de pertuber la vie du groupe. Le nombre de membres chuta alors fortement, mais l'adhésion devint de plus en plus restreinte. La séparation de Vidéo Véhicule (devenu Prime Vidéo) du groupe n'est qu'un exemple de la brouille engendrée par les mésententes internes et les conflits idéologiques au sein de la coopérative. La communauté artistique, qui avait appuyé Véhicule depuis près d'une décennie, croyait maintenant que le centre alternatif n'était plus représentatif et ne répondait plus aux besoins des artistes de Montréal. Le fait que trois générations d'artistes ont évolué au sein de Véhicule en une seule décennie démontre bien comment des changements d'orientation et de mission purent survenir. Comme tant de fois auparavant dans l'histoire de la communauté artistique de Montréal, une coalition telle que celle de Véhicule ne répondait plus à son mandat et à ses objectifs de départ. De plus, la ville elle-même réagissait plus ouvertment à de nouvelles tendances dans l'art. Malgré diverses tentatives pour ranimer l'intérêt à l'égard de Véhicule, les derniers événements se déroulèrent en juin 1982 et la dissolution se fit sans bruit en 1983. C'est ainsi que se termina une époque dans la vie culturelle de Montréal.

Black Theater Workshop
BTW1 · Corporate body · 1972-

Le Black Theatre Workshop (BTW), également connu sous le nom de « Theatre B.T.W. », est une compagnie de théâtre anglophone située à Montréal, au Québec, qui « s'engage à refléter la culture et la communauté noire, en développant et en offrant une visibilité aux artistes noirs canadiens ».
Incorporé en 1972 en tant qu'organisme à but non lucratif, le BTW est la plus ancienne compagnie de théâtre noire au Canada. Elle a son origine dans la Trinidad & Tobago Association (TTA) Drama group, fondée en 1965 dans le but de devenir un théâtre pour toute la communauté montréalaise. Le groupe de théâtre TTA est devenu le Black Theatre Workshop en 1971 avec la présentation de How Now Black Man, écrit par Lorris Elliott et réalisé par Jeff Henry. Afin de respecter les règles d'usage de la langue française au Québec, le groupe a officiellement changé son nom pour « Théâtre B.T.W. » en janvier 1984.
La mission du BTW « est d'encourager et de promouvoir le développement d'un théâtre noir et canadien, enraciné dans une littérature qui reflète la volonté créative des écrivains et artistes noirs canadiens, et les collaborations créatives entre les artistes noirs et d'autres artistes ». Le Black Theatre Workshop met principalement en scène le travail de dramaturges noirs canadiens et sélectionne des pièces qui traitent de thèmes pertinents pour les communautés noires du Canada. Depuis le début des années 1980, le Black Theatre Workshop organise à chaque année des visites dans les écoles dans le cadre de sa saison régulière.

L'un des 35 membres fondateurs du BTW est Clarence Bayne, qui a également été président et directeur artistique pendant les premières années du théâtre. Depuis 1991, il est vice-président du conseil d'administration de l'organisme. En tant que directeur artistique, Clarence Bayne a été suivi par Errol Sitahal (années 1970), Terry Donald (années 1970), Dwight Bacquie (1983-1984), Lorena Gale (1984-1985), Don Jordan (1985-1988), Winston Sutton (1988- 1994), Fleurette Fernando (1994-1996), Nancy Delva (1997-1999), Kate Bligh (1999-2001), Rachael Van Fossen (2001-2005) et Tyrone Benskin (2005-2011). Depuis 2011, Quincy Armorer est directeur artistique du BTW. Le BTW est régi par un conseil d'administration, qui est actuellement formé par Jacklin Webb (président), Dr Clarence Bayne (vice-président), Dr Horace Goddard (secrétaire), Phylicia Burke (trésorière), Yvonne Greer (membre), et Allison DaCosta.
Le BTW est récipiendaire de nombreux prix, dont plusieurs Montreal English Theatre Awards (META) et plusieurs Montreal’s English Critics Circle Awards (MECCA).
De 1976 à 1985, le BTW a utilisé les salles de spectacle du Théâtre Centaur de Montréal. En 1984, BTW a ouvert son premier bureau administratif et a commencé à se produire dans un espace loué à L'Atelier Contenu. Dans les années 1990, les bureaux étaient situés au 1827 Ste Catherine Ouest. Depuis 2003, le theatre utilise les espaces du Centre Montréal Arts Interculturels (MAI), situé au 3680, rue Jeanne-Mance.

Griffin, Margaret
MG1 · Person · [19--]-

Margaret Griffin, sculpteur et photographe, est née aux États-Unis. Elle vit et travaille à Montréal. Griffin a été membre fondateur de la Powerhouse Gallery (aujourd'hui La Centrale Galerie Powerhouse) et a participé à la première exposition de la galerie, Windows: From the inside out: Painting, photography, ceramic and sculpture en 1973. Elle a également participé aux activités du magasin d'artisanat The Flaming Apron, où elle a participé à des groupes de sensibilisation.

Gutsche, Clara
CG1 · Person · 1949-

Clara Gutsche, photographe, éducatrice et critique, est née à Saint-Louis, Missouri, le 20 avril 1949. Depuis son immigration au Canada en 1970, elle vit à Montréal, Quebec. Gutsche a étudié les arts visuels à l'Université Concordia, où elle a obtenu sa maîtrise des arts en photographie. Clara Gutsche enseigne la photographie à l'Université Concordia. Gutsche a été membre fondateur de la Powerhouse Gallery et a participé à la première exposition de la galerie, Windows: From the inside out: Painting, photography, ceramic and sculpture (1973). Elle était également impliquée dans les activités du magasin d'artisanat The Flaming Apron.

Williams, Jonathan
JW1 · Person · 8 mars 1929 - 16 mars 2008

Jonathan Chamberlain Williams est né à Asheville, en Caroline du Nord, le 8 mars 1929 comme fils de Thomas Benjamin et Georgette Williams. Il a grandi à Washington, DC. Williams était un poète, artiste et éditeur américain. Il a étudié l'histoire de l'art à l'Université de Princeton et la peinture avec Karl Knaths à la Phillips Memorial Gallery en 1949. Il a fréquenté le Chicago Institute of Design et le Black Mountain College de 1951 à 1956. Williams a été membre du US Army Medical Corps entre 1952 et 1954. En 1951, il a fondé Jargon Books (plus tard Jargon Society Inc.) avec David Ruff. Il en était le directeur exécutif, l'éditeur, et le concepteur. Williams est décédé à Highlands, en Caroline du Nord, le 16 mars 2008.

Bazar, Beatrice
BB1 · Person · Octobre 14, 1914 - septembre 28, 2009

Beatrice Millman Bazar est née le 14 octobre 1914 à Montréal, au Québec, en tant que fille d'Aaron et de Rose Millman. Elle était mariée à Bernard Bazar. Ils ont eu deux fils, Leonard et Ronald. Beatrice Bazar est décédée le 28 septembre 2009 à l'âge de 94 ans. Beatrice Bazar était impliquée dans la communauté au niveau local et national. En 1935, elle a participé à l'ouverture de la première école prématernelle Montessori reconnue par le gouvernement du Québec. Bazar était co-fondatrice de la Galerie d'art Dominion avec sa mère et la Division de la jeunesse du Congrès juif canadien. Bazar a siégé à de nombreux conseils d'administration, dont celui de l'Association des Nations Unies au Canada, où elle a été présidente, directrice de la Fondation canadienne des droits de la personne, présidente de l'Institut canadien des affaires internationales, et présidente de la "Foundation for International Training in Third World Countries". Bazar a reçu plusieurs médailles tout au long de sa vie, dont l'Ordre du Canada, décerné le 25 octobre 1990.

Francis, Wynne
WF1 · Person · 2 septembre 1918 - 2 août 2000

Wynne Francis est né le 2 septembre 1918 et est décédé le 2 août 2000 à Montréal, Québec, à l'âge de 81 ans. Francis a terminé ses études de premier cycle en anglais à l'Université Sir George Williams en 1942. Elle a fait sa maîtrise en anglais à l'Université McGill en 1963 avec une spécialisation en littérature canadienne. En 1942, Francis a commencé d'enseigner dans le Département d'anglais et de sciences humaines de l'Université Sir George Williams (SGW). En 1967, elle est devenue professeur titulaire au Département d'anglais de la SGW et a continué à enseigner à l'Université Concordia après la fusion en 1974 entre l'Université Sir George Williams et le Loyola College, et ce jusqu'à sa retraite en 1991. Son nom est honoré par le prix annuel Wynne Francis pour les études supérieures en poésie canadienne.

Curran, John Joseph
JJC1 · Person · February 22, 1842-October 1, 1909

John Joseph Curran, juge et écrivain, était un membre important de la communauté irlandaise de Montréal. Né à Montréal le 22 février 1842, Curran était un des onze enfants de Charles C. and Sarah Kennedy de County Down en Irlande. Curran a étudié su Collège Sainte-Marie et à l'Université d'Ottawa. Il a gradué de l'école de droit de l'Université McGill en 1862 et a été nommé au Barreau en 1863. En 1865, il épousa Mary Elizabeth Brennan avec qui il eut sept enfants. Il a été nommé avocat de la couronne en 1882 et en 1885, il est devenu juge de la cour supérieure du Québec. En 1881, le Collège Manhattan lui octroya une doctorat honorifique.

Entre 1882 et 1885, Curran remporta trois élections consécutives pour devenir membre conservateur du parlement pour le comté de Montréal Centre. En 1894-1895, il fut soliciteur général.

Curran a écrit l'histoire de l'église Saint-Patrick, de l'orphelinat Saint-Patrick (fondé par son pére), ainsi que la vie de son ami le Père Patrick Dowd.

La notice nécrologique le concernant dans The Montreal Gazette, le 2 octobre 1909 le décrivait comme «a good citizen, a model churchman, an ardent patriot, and an impartial judge (...) respected for high character by men of all shades of opinion».

Duncan, Clyde
CD1 · Person · November 23, 1912-March 6, 1973

Clyde Leonard Duncan est né le 23 novembre 1912 à Guelph en Ontario et est décédé à Montréal le 6 mars 1973. Issu d'une famille de musiciens, Clyde Duncan apprend les rudiments de la musique et du piano dès son enfance. Il joue ensuite du banjo et de la guitare dans un groupe à l'école secondaire. Il étudie également la comptabilité. Vers 1933-1934, il rejoint son frère Lloyd à Montréal et joue du banjo, puis devient le bassiste des Canadian Ambassadors de Myron Sutton. Dès lors, la basse devient son principal instrument. Membre du Canadian Clef Club, il en est vice-président de 1935 à 1938 et secrétaire en 1940. Il a également travaillé avec Herb Johnson au Roseland Ballroom vers la fin des années 1930. Il s'engage dans l'armée en 1940. Il joue dans le fanfare du District n˚4 de l'armée à Montréal avant d'aller sur le front en Europe. Libéré en 1945, il commence à travailler pour le Canadien Pacifique. Il quitte Montréal en 1946 pour s'établir avec sa famille à Val-d'Or et rejoint le Howard Gegear quintette au Club Morocco. Il travaille à temps plein comme musicien jusqu'en 1951 lorsque, pour des raisons financières, il déménage à Chibougamau avec sa famille. Là, il travaille comme comptable à temps plein et travaille aussi à temps partiel comme musicien, en plus de donner des leçons privées de piano jusqu'en 1968. Il participe activement à la vie communautaire. Pour des raisons de santé, il cesse toute activité musicale en 1968. Il laisse la comptabilité et prend sa retraite en 1972 et retourne avec sa famille vivre à Montréal, dans le quartier Pointe Saint-Charles.

Kaye, Maury
MK1 · Person · March 29, 1932 - February 3, 1983

Morris Kronick, mieux connu sous le nom de Maury Kaye, naît le 29 mars 1932 à Montréal et y meurt le 3 février 1983. Son père dirigeait un choeur et sa soeur jouait du piano. À six ans, il commence à apprendre le piano et de 1945 à 1949, il suit des leçons avec Arthur Letondal au Conservatoire de Musique de Montréal, puis étudie à l'Université McGill. Il apprend la trompette par lui-même et joue aussi de la clarinette. Il est chef d'orchestre au cabaret montréalais El Morocco (1952-1959), et se consacre également à ses propres groupes (notamment chez Dunn's). Il est trompettiste avec les ensembles de Steve Garrick et Gilbert «Buck» Lacombe parmi d'autres. Il accompagne les chanteurs Tony Bennett, Pearl Bailey, Edith Piaf, Sammy Davis Jr., Joséphine Baker et Mel Tormé. Sa carrière, interrompue à cause de sa dépendance à l'héroïne, se partage entre Montréal et Toronto, où il se produit à la House of Hambourg et joue de la musique dans la pièce de Jack Gelber, The Connection (1960-1961). Il joue avec Ron Collier, avec des orchestres de studio et au Centre O'Keefe et accompagne des musiciens américains de passage au cabaret Bourbon Street (1968). À Montréal il dirige des groupes dans plusieurs clubs entre 1961 et 1963, notamment au Playboy Penthouse.De 1970 à 1974, il joue à Toronto. De retour à Montréal en 1975, il travaille avec le trompettiste Charles Ellison, la chanteuse Barbara Reney et plusieurs autres. On le voit entre autres au Rising Sun. Pianiste impétueux de style bebop et jouant du cor d'harmonie, il enregistre pour la Société Radio-Canada avec Ron Collier.

Reno, Johnny
JR1 · Person · May 11, 1917 -

Giovanni Roco «Johnny» Reno naît le 11 mai 1917 à Montréal de parents originaires de la Sicile. Il apprend à jouer de la clarinette à l'âge 9 ans et suit des leçons privées avec Joseph Fiori. À l'âge de 14 ans, il apprend par lui-même successivement le saxophone alto et le saxophone ténor. Vers 16 ans, alors qu'il est toujours à l'école, il commence à jouer dans des salles de danse dans le quartier St-Henri. Il débute sa carrière à temps plein avec le pianiste Al Buckwald au Montreal Press Club en 1938. Au cours des années 1940, il dirige différents groupes de jazz, travaillant avec Jimmy Jones au Rockhead's Paradise (1944-1945) et avec Lloyd Duncan au Café St. Michel. Il joue premier saxophone alto et soliste pour différents orchestres, incluant ceux dirigés par Bix Bélair, Maynard Ferguson, Russ Meredith et Stan Wood. De 1952 à 1963, il dirige les quatuors qui se produisent au Café Montmartre. Pendant un an et demi il travaille avec Marcel Doré dans le spectacle que ce dernier présente au boîte de nuit le Casa Loma.Il joue ensuite de manière intermittente dans différentes boîtes avant de travailler dans le groupe de Joe Christie, accompagnant des danseuses au club Chez Paree (1973-1974). Au cours de sa carrière, il travaille également comme copiste de musique, professeur de musique, musicien de studio et compositeur.

Sabbath, Lawrence
LS1 · Person · May 25, 1915 - June 29, 1993

Lawrence Sabbath naît le 25 mai 1915 et décède à Montréal le 29 juin 1993. Il étudie les humanités à l'Université Queen's et en droit à l'Université McGill. Il est un critique de théâtre et d'arts visuels pour le quotidien The Montreal Star (de 1957 à 1979), pour The Gazette(de 1979 à 1987), et également pour d'autres journaux et magazines comme le Toronto Star, le New York Times, le Saturday Night et le Vie des arts. Il est le premier critique anglophone à couvrir le théâtre francophone, portant ses succès à l'attention des lecteurs hors Québec et il fait connaître aux québécois les réalisations des compagnies et des comédiens francophones hors Québec. Il est le premier critique à reconnaître le talent énorme du dramaturge Michel Tremblay, dont les oeuvres sont censurées à cause de l'emploi de la langue vernaculaire. Au cours de sa carrière de journaliste, il donne des conférences sur les arts visuels et sur le théâtre à la télévision et à la radio, et des cours universitaires et dans des écoles secondaires. En 1990, il reçoit de la compagnie Imperial Oil le prix pour l'exellence en journalisme sur les arts.

Vazan, Bill
BV1 · Person · 1933-

Bill Vazan est né à Toronto en 1933. En tant qu'artiste, localisé à Montréal, il a travaillé pendant plusieurs années avec la photographie et le vidéo ainsi qu'avec la sculpture, surtout avec des roches.

Ses oeuvres sont exposées dans des galeries à travers le monde. Il était l'un des artistes de l'événement Corridart dans la rue Sherbrooke de 1976.

Gilmore, John
JG1 · Person · 1951-

John Gilmore est né à Montréal en 1951 et a grandi en banlieue, plus précisément à St-Eustache-sur-le-lac, devenu par la suite Cité des Deux-Montagnes. Gradué du CÉGEP de l'Université Sir George Williams en 1972, il étudia et devint par la suite journaliste à Bridgend au Pays de Galles de 1974 à 1976. Lors de son retour à Montréal, il travailla au journal The Gazette de 1977 à 1978 et il commença à prendre des leçons privées de saxophone.

En 1978, il devint étudiant à temps plein au programme de jazz à l'Université Concordia et il obtint un Baccalauréat en Beaux-arts (musique) en 1981. Durant cette période, il fut aussi l'animateur d'une émission sur le jazz sur Radio Centreville CINQ-FM et commença à faire de la recherche sur l'histoire du jazz à Montréal.

De 1981 à 1986, il fut rédacteur à la pige, en plus d'être pigiste, et enseigna aussi l'histoire du jazz pendant un an à Concordia tout en faisant la recherche et en rédigeant deux livres, grâce à une subvention du Conseil canadien des arts: Swinging in Paradise: The Story of Jazz in Montreal publié en 1988 et Who's Who of Jazz in Montreal: Ragtime to 1970, publié en 1989 par Véhicule Press à Montréal. Il a ensuite publié un article «Jazz Research in Canada: Issues and Directions» dans Ethnomusicology in Canada, dirigé par Robert Witmer (Toronto: Institute for Canadian Music, 1990). Swinging in Paradise fut traduit et publié en français sous le tire Une histoire du jazz à Montréal, par Lux Éditeur, Montréal, en 2009. L'édition française inclut des corrections, de nouvelles notes explicatives en bas de page, Une préface de Gilles Archambault (auteur et ancien chroniqueur de jazz à Radio-Canada), et une nouvelle postface par l'auteur.

From 1985 to 1991, John Gilmore fut journaliste à Radio-Canada Intenational, à Montréal, puis est déménagé dans l'ouest canadien où il vécut de 1991 à 2000, plus précisément à Canmore et Calgary, Alberta et ensuite à Vancouver, Colombie-Britannique. Durant cette période, il a travaillé à en tant qu'éditeur au Banff Centre, comme programmeur musical à CBC Radio à Calgary, en tant que rédacteur à la pige et également en tant que pigiste. Il a aussi enseigné l'anglais langue seconde en Angleterre (où il a obtenu un certificat d'enseignement à Cambridge) et au Brésil et, par la suite, à la University of British Columbia et au Vancouver Community College.

En 2000, il revint vivre à Montréal, où il a continué à travailler en tant que rédacteur à la pige et pigiste. Il fut chargé de cours pendant un an à l'Université Concordia et professeur à temps partiel à la division de l'éducation aux adultes de la Commission scolaire de Montréal. Il est devenu citoyen britannique (tout en maintenant sa citoyenneté canadienne) en 2010. Son roman poétique, Head of Man, a été publié par Reality Street (Royaume-Uni) en 2011.