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Thouin, Guy
GT2 · Person · 1940-

Guy Thouin est un musicien et artiste né le 10 avril 1940 à Montréal. Il a étudié la percussion avec un professeur privé de 1959 à 1960 et, au début des années 1960, a commencé à jouer de la batterie dans les bars de Montréal. Diplômé de l'École d'Optique du Québec en 1964, il a travaillé comme opticien pendant un an avant d'entreprendre des études en arts à l'École des Beaux-arts de Montréal. De 1969 à 1970, Thouin a étudié percussion classique à l'Université McGill sous la direction de Pierre Béluse. De 1971 à 1976, il a étudié de la musique indienne à Pondichéry et à Calcutta, en Inde, en se spécialisant dans le tabla.

En 1967, Guy Thouin, avec Yves Charbonneau, Jean Préfontaine et Maurice C. Richard, devient l'un des membres fondateurs du Quatuor de jazz libre du Québec, connu originalement sous le nom de Quatuor du nouveau jazz libre du Québec. Le groupe se produit dans plusieurs bars de Montréal, collèges et universités du Québec, jusqu'à sa dissolution en 1974. En 1969, Thouin se joint également à L'Infonie, un groupe d'avant-garde où il joue avec Walter Boudreau et Raôul Duguay jusqu'en 1971, année où Thouin décide de quitter les deux groupes pour aller étudier la musique en Inde. De retour à Montréal en 1976, Thouin se réintègre à la scène de jazz montréalaise et collabore avec plusieurs artistes et musiciens, comme le groupe Mirage, qui a été finaliste du Festival de jazz de Montréal en 1985. En 1989, il fonde le Heart Ensemble, un quintette avec des musiciens invités qui interprète les compositions de Guy Thouin pendant plus de 20 ans dans des centres culturels et des bars de Montréal, d'Ottawa, de Joliette et d’autres villes du Québec. Plusieurs de ces prestations ont été enregistrées et diffusées par la Société Radio-Canada (SRC). En 2012, avec Bryan Highbloom, Thouin a fondé le Nouveau Jazz Libre du Québec, donnant plusieurs concerts, dont un au Festival Suoni Pel II Popolo.

Thouin a composé Rien ô tout ou linéaire un, une expérience sonore immersive, alors qu' il étudiait à l'Université McGill. Cet environnement sonore a été créé pour une œuvre de l'artiste visuel Roland Poulin et a été exposé en 1971 au Musée d'art contemporain de Montréal. Depuis 2015, Guy Thouin continue de composer et de jouer, avec Félix-Antoine Hamel, dans une nouvelle version du Heart Ensemble appelée From the Basement, qui invite des musiciens à jouer avec eux dans leur sous-sol, et à explorer différentes avenues du mouvement " free jazz ".

Whiston, Henry
HW1 · Person · 1928-1984

Henry Frank Whiston est né à Montréal en 1928. Il fut étudiant au High School of Montreal. Il épousa Mary Xenos en 1960. Ils eurent deux filles: Barbara Eleanor et Lorraine Susan. Il est décédé à Montréal le 24 juin 1984. Durant ses études, il travailla à la Canadian Broadcasting Corporation. Il devint ensuite producteur à temps plein et continua à travailler à CBC jusqu'à sa retraite en 1976. Son intérêt pour le jazz étant de longue date, il travailla en tant que recherchiste, rédacteur et producteur pour l'émission de radio de CBC-AM, Jazz at Its Best, qui fut diffusée les samedis matin de 1952 à 1968. Durant les années 1950, l'émission fut diffusée seulement à Montréal, mais durant les années 1960, elle fut diffusée à l'échelle nationale. Ted Miller en était l'animateur. Henry Whiston a aussi produit d'autres émissions radiophoniques.

ICHS1 · Corporate body · 1965-

La Irish Canadian Heritage Society a été fondée en février 1965 à Pointe-Claire, au Québec, par Fred G. Sullivan, à l’instar de l'Irish American Heritage Society, créée quelques années auparavant.
Le premier président de l'organisation était Fred G. Sullivan, suivi de Rory O'Sullivan, qui transferait la direction de la société à Baie-D'Urfé, au Québec.
La mission de la Irish Canadian Heritage Society consistait « à favoriser la connaissance d’Irlande et de ses institutions culturelles et à apprécier la contribution irlandaise au mode de vie canadien".
La société organisait régulièrement des réunions ou des conférenciers présentaient divers sujets liés à l'Irlande et aux Irlandais au Québec.

Layton, Irving
IL1 · Person · 12 mars 1912 - 4 janvier 2006

Le poète canadien Irving Layton est né sous le nom de Israël Pincu Lazarovitch, à Tirgu Neamt en Roumanie,le 12 mars 1912. Un an plus tard, en 1913, sa famille est immigrée au Canada et s'est installée a Montréal. Layton a fréquenté l'école primaire Alexandra et l'école secondaire Baron Byng. Il a obtenu un baccalauréat des sciences en agriculture en 1939 du MacDonald College (aujourd'hui Université McGill). Pendant la Deuxième Guerre mondiale, Layton s'est enrôlé dans l'armée canadienne. Par contre, il a reçu une décharge honorable en 1943. En 1946, Layton s’est inscrit à l’Université McGill où il a obtenu une maîtrise en sciences politiques. Le poète a commencé à enseigner l'anglais, l'histoire et les sciences politiques à l'école secondaire Herzilah High School à Montréal en 1949. Il a continué à enseigner toute sa vie. Il a enseigné la poésie moderne anglaise et américaine à l'Université Sir George Williams (aujourd'hui l'Université Concordia), de 1949 à 1965. De 1970 à 1978, il a été professeur titulaire à l'Université York.
Au cours des années 40 et 50, Layton a contribué à et édité de nombreux magazines de poésie canadiens, dont First Statement, avec son ami et poète Louis Dudek, et le Northern Review, qui comprenait des éditeurs tels que A.M. Klein, Patrick Anderson, F.R. Scott et P.K. Page. Layton a été poète en résidence à l'Université de Guelph (1969-1970), et écrivain en résidence à l'Université de Toronto (1981). En 1985, l'auteur a publié son mémoire Waiting for the Messiah. En 1988, Irving Layton est devenu écrivain en résidence à l'Université Concordia. Tout au long de sa carrière, Layton publiera de nombreux recueils de poésie et de courts essais, notamment: Le sac Gucci, Les jumelles améliorées, Reckoning final, Red Carpet for the Sun, The Covenant, The Cold Green Element, For My Neighbours in Hell, For My Brother Jésus, Balls for a One-Armed Juggler, Collected Poems, The Whole Bloody Bird, A Wild Peculiar Joy, The Tightrope Dancer, The Laughing Rooster, et The Shattered Plinths.
Layton a été nominé pour le prix Nobel de littérature de la paix en 1982 et 1983.
Irving Layton est décédé à Montréal, Québec, le 4 janvier 2006 à l'âge de 93 ans.

JAM1 · Corporate body · 1988-1997

Fondée en 1988, la Jazz Association of Montreal Inc. était un organisme sans but lucratif pour soutenir et promouvoir le jazz à Montréal. Ces objectifs principaux étaient de

(1) développer une plus grande appréciation du jazz en tant que forme d'art en donnant de la publicité aux activités dans la région de Montréal et en produisant des programmes culturels et éducatifs;
(2) d'encourager les jeunes musiciens de jazz et l'éducation dans le domaine du jazz;
(3) de promouvoir la conscience de l'esthétique du jazz et de sa place unique dans notre culture.

Aussi connue sous le nom Jazz Montréal, l'Association est inactive depuis 1997.

Bell, Joe
JB1 · Person · 1908-1972

Joe Bell naît le 20 décembre 1908 à Chester-le-Street, dans le Comté de Durham en Angleterre, et meurt le 4 décembre 1972 à Montréal. En 1919, il émigre avec sa famille au Canada et s'établit à Toronto. Il se marie en 1934, et lui et son épouse Anne ont une fille prénommée Joan.

Il acquiert sa formation musicale comme membre du Salvation Army Dovercourt Corps Band. Il travaille comme commis dans une banque, mais Joe Bell préfère recourir à ses habiletés de tromboniste pour gagner sa vie. En 1934, il quitte Toronto et le Old Mill où il jouait avec le Leo Romanelli Dance Orchestra, pour se joindre au Kramer Band à Montréal. Il joue alors dans de nombreuses boîtes de nuit telles le Lido, Chez Maurice et le Normandie Roof de l'hôtel Mont-Royal. De 1945 à 1965, Joe Bell est successivement premier et second tromboniste de l'Orchestre symphonique de Montréal. Il enseigne également au département de musique de l'Université McGill, ainsi qu'à la McGill Summer Music School dans les Cantons de l'Est. Il prend sa retraite en 1965.

Cambay, Mary-Jacques
JC6 · Person · [19--] -

Mary-Jacques Cambay a voyagé à travers la province du Quebec pour documenter l'histoire du vitrail dans les églises du Québec, principalement à l'aide de la photographie.

Borthwick, John Douglas
JDB1 · Person · 1832-1912

John Douglas Borthwick est né à Glencourse, en Écosse, en 1832. Il est arrivé au Canada vers 1850, s'installant d'abord dans le Haut-Canada et plus tard à Montréal, Québec. En 1866, Borthwick est devenu ordonné pasteur de l'Église d'Angleterre. Il a servi comme ministre à l'église Sainte-Marie à Hochelaga, Montreal. Plus tard, il est devenu aumônier à la prison de Montréal.
Borthwick est l'auteur de nombreux ouvrages, ayant comme sujet l'histoire de la ville de Montreal. Y compris sont, sans s'y limiter, "Montreal : Its History" (1875), History of Montreal and Commercial Registrar for 1885 (1885), History and Biographical Gazetteer of Montreal (1892), History of Montreal, Including the Streets of Montreal (1897), Authentic History of the Eight Prisons of Montreal (1907), et "History of the Diocese of Montreal, 1850-1910" (1911).
John Borthwick est décédé à Montréal le 14 janvier 1912.

Gilmore, John
JG1 · Person · 1951-

John Gilmore est né à Montréal en 1951 et a grandi en banlieue, plus précisément à St-Eustache-sur-le-lac, devenu par la suite Cité des Deux-Montagnes. Gradué du CÉGEP de l'Université Sir George Williams en 1972, il étudia et devint par la suite journaliste à Bridgend au Pays de Galles de 1974 à 1976. Lors de son retour à Montréal, il travailla au journal The Gazette de 1977 à 1978 et il commença à prendre des leçons privées de saxophone.

En 1978, il devint étudiant à temps plein au programme de jazz à l'Université Concordia et il obtint un Baccalauréat en Beaux-arts (musique) en 1981. Durant cette période, il fut aussi l'animateur d'une émission sur le jazz sur Radio Centreville CINQ-FM et commença à faire de la recherche sur l'histoire du jazz à Montréal.

De 1981 à 1986, il fut rédacteur à la pige, en plus d'être pigiste, et enseigna aussi l'histoire du jazz pendant un an à Concordia tout en faisant la recherche et en rédigeant deux livres, grâce à une subvention du Conseil canadien des arts: Swinging in Paradise: The Story of Jazz in Montreal publié en 1988 et Who's Who of Jazz in Montreal: Ragtime to 1970, publié en 1989 par Véhicule Press à Montréal. Il a ensuite publié un article «Jazz Research in Canada: Issues and Directions» dans Ethnomusicology in Canada, dirigé par Robert Witmer (Toronto: Institute for Canadian Music, 1990). Swinging in Paradise fut traduit et publié en français sous le tire Une histoire du jazz à Montréal, par Lux Éditeur, Montréal, en 2009. L'édition française inclut des corrections, de nouvelles notes explicatives en bas de page, Une préface de Gilles Archambault (auteur et ancien chroniqueur de jazz à Radio-Canada), et une nouvelle postface par l'auteur.

From 1985 to 1991, John Gilmore fut journaliste à Radio-Canada Intenational, à Montréal, puis est déménagé dans l'ouest canadien où il vécut de 1991 à 2000, plus précisément à Canmore et Calgary, Alberta et ensuite à Vancouver, Colombie-Britannique. Durant cette période, il a travaillé à en tant qu'éditeur au Banff Centre, comme programmeur musical à CBC Radio à Calgary, en tant que rédacteur à la pige et également en tant que pigiste. Il a aussi enseigné l'anglais langue seconde en Angleterre (où il a obtenu un certificat d'enseignement à Cambridge) et au Brésil et, par la suite, à la University of British Columbia et au Vancouver Community College.

En 2000, il revint vivre à Montréal, où il a continué à travailler en tant que rédacteur à la pige et pigiste. Il fut chargé de cours pendant un an à l'Université Concordia et professeur à temps partiel à la division de l'éducation aux adultes de la Commission scolaire de Montréal. Il est devenu citoyen britannique (tout en maintenant sa citoyenneté canadienne) en 2010. Son roman poétique, Head of Man, a été publié par Reality Street (Royaume-Uni) en 2011.

Holmes, Johnny
JH1 · Person · 8 juin 1916-11 juin 1989

Johnny (John Joseph Harold) Holmes naît le 8 juin 1916 à Montréal. Il y meurt le 11 juin 1989. Il abandonne ses études à l'École Maisonneuve à l'âge de 10 ans et commence à travailler comme garçon de bureau pour une manufacture de souliers. Très tôt dans sa vie, il commence à jouer du cornet, l'ayant reçu en cadeau de son père. À l'âge de 14 ans, il décline une offre de faire partie du nouvel Orchestre symphonique de Montréal. Il suit un cours d'administration et travaille comme secrétaire pour la compagnie Anchor Cap & Closure jusqu'en 1943. Bien qu'il acquiert sa formation d'arrangeur et d'instrumentaliste musical par lui-même, il étudie pendant quelques temps avec C. Van Camp. Alors qu'il joue avec son père et avec son frère dans un orchestre de 22 musiciens, il rencontre Edgar Braidi, trompette alto à l'OSM, qui lui enseigne l'art de faire des arrangements.

En 1940, il fonde les Esquires, une formation coopérative de 10 musiciens, où il est trompettiste en chef. En 1941, il en prend la tête et le renomme le Johnny Holmes Orchestra, qui jouera au Victoria Hall les samedis soirs. Ce sera le big band le plus populaire à Montréal entre 1941 et 1951. Il découvre des musiciens doués; son orchestre compte parmi ses membres, à diverses périodes, Nick Ayoub, Al Baculis, Maynard et Percy Ferguson, Bix Bélair, Bud Hayward, Art Morrow et Oscar Peterson. Lorraine McAllister, Wally Aspler, Sheila Graham et Mae Séguin sont tour à tour chanteurs pour l'orchestre. Durant les années 1950, à l'occasion de la naissance de sa fille, Johnny Holmes interrompt sa carrière musicale, et travaille comme vendeur. En 1960, il reprend à temps partiel sa carrière de musicien. En 1980, il se consacre à temps plein aux émissions de la CBC-Radio. En tant que chef d'orchestre, il participe à des émissions radiophoniques dont The Johnny Holmes Show et Broadway Holiday.Entre 1966 et 1973, il effectue plusieurs enregistrements pour son compte et pour d'autres musiciens jusqu'à sa retraite en 1978. Au cours de sa carrière, il compose et arrange de nombreuses pièces et oeuvres d'envergure dont The Fair City, une suite de jazz dédiée à Expo 67.

Curran, John Joseph
JJC1 · Person · February 22, 1842-October 1, 1909

John Joseph Curran, juge et écrivain, était un membre important de la communauté irlandaise de Montréal. Né à Montréal le 22 février 1842, Curran était un des onze enfants de Charles C. and Sarah Kennedy de County Down en Irlande. Curran a étudié su Collège Sainte-Marie et à l'Université d'Ottawa. Il a gradué de l'école de droit de l'Université McGill en 1862 et a été nommé au Barreau en 1863. En 1865, il épousa Mary Elizabeth Brennan avec qui il eut sept enfants. Il a été nommé avocat de la couronne en 1882 et en 1885, il est devenu juge de la cour supérieure du Québec. En 1881, le Collège Manhattan lui octroya une doctorat honorifique.

Entre 1882 et 1885, Curran remporta trois élections consécutives pour devenir membre conservateur du parlement pour le comté de Montréal Centre. En 1894-1895, il fut soliciteur général.

Curran a écrit l'histoire de l'église Saint-Patrick, de l'orphelinat Saint-Patrick (fondé par son pére), ainsi que la vie de son ami le Père Patrick Dowd.

La notice nécrologique le concernant dans The Montreal Gazette, le 2 octobre 1909 le décrivait comme «a good citizen, a model churchman, an ardent patriot, and an impartial judge (...) respected for high character by men of all shades of opinion».

Loye, John
JL1 · Person · ca.1880-1962

John Loye est né à Montréal vers 1880. Célibataire, il a vécu toute sa vie à Montréal et y est décédé en novembre 1962. Il a reçu son éducation à l'école Bishop. Il était un expert sur l'histoire des débuts de Montréal, l'histoire du chemin de fer et la monnaie. Il fut dessinateur pour H.R. Ives Co. et Meldrum Iron Works jusqu'à sa retraite vers 1940. Il fonda la Canadian Railway Historic Association. Il contibua à la fondation des Montreal's United Irish Societies (UIS) en 1928. Les UIS sont une amalgation d'associations de montréalais d'origine irlandaise catholique et protestante. Depuis 1928, ces sociétés organisent la parade de la Saint-Patrick à Montréal, une manifestation culturelle majeure. Loye y a d'ailleurs servi comme président de 1933 à 1957. Expert en dessin à la plume, il a dessiné les feuilles métalliques à la porte Roddick de l'Université McGill et la pierre tombale de D'Arcy McGee (1946).

Litchfield, Jack
JL2 · Person · 1929-

Jack Litchfield naît en 1929. Il travaille comme ingénieur superviseur pour le réseau de transmission de Radio-Canada à Montréal. Les collectionneurs et les historiens du jazz canadien le reconnaissent comme un inconditionnel du jazz.

Noël, Jean
JN2 · Person · 1940-

Jean Noël est né à Montréal. Il est l'un des artistes de l'événement Corridart dans la rue Sherbrooke en 1976.

Préfontaine, Jean
JP1 · Person · 21 septembre 1926-24 juin 2008

Jean Préfontaine, également connu sous le sobriquet «Doc» Préfontaine, naît à Montréal le 21 septembre 1926. Son père, un biologiste, joue du piano et sa mère chante l'opéra. Il a également une tante qui joue du piano et de la harpe. Alors qu'il est au pensionat à Joliette, il commence à jouer de la clarinette et de la flûte. Plus tard, il apprend par lui-même le saxophone ténor et le saxophone alto. Diplômé en Arts de l'Université de Montréal, il débute des études en médecine qu'il abandonne au bout de trois ans. De 1955 à 1963, il s'engage dans l'Armée, où il joue du basson pour différentes fanfares. En 1965-1966, il effectue un internat en psychologie, comprenant des séances de thérapie musicale, à l'Hôpital des anciens combattants de Sainte-Anne de Bellevue (Québec). Entre 1954 et 1967, il travaille régulièrement comme musicien et comme chef d'orchestre dans la région de Montréal. En 1967, il fonde le Quatuor de jazz libre du Québec, duquel il est membre jusqu'en 1974. Au sein de cet ensemble, il participe aux spectacles Peuple à genoux, L'Osstidcho (1968), et L'Osstidchomeurt (1969); il travaille également avec Robert Charlebois en tournée et en studio. Il est aussi membre du groupe L'Infonie pour quelques concerts et enregistrements. Avec Jazz Libre, il contribue à l'organisation de la Colonie Artistique de Val-David (1970), de la Ferme du Jazz Libre du Québec, à Ste-Anne de la Rochelle (Québec) et mieux connue sous le nom le Petit Québec Libre; il fonde aussi L'Amorce, un petit café où Jazz Libre joue régulièrement. À la dissolution de Jazz Libre en 1974, il laisse tomber son implication dans la musique à temps plein pour s'engager dans l'enseignement et dans des projets d'animation sociale et culturelle. En 1975, il compose et exécute la musique pour la pièce de Denis Wilford L'Aube d'un rêve . En 1977, il déménage dans la région de la Gaspésie, où il continue d'enseigner. Jean Préfontaine est décédé le 24 juin 2008 à New Carlisle, en Gaspésie.

Reno, Johnny
JR1 · Person · May 11, 1917 -

Giovanni Roco «Johnny» Reno naît le 11 mai 1917 à Montréal de parents originaires de la Sicile. Il apprend à jouer de la clarinette à l'âge 9 ans et suit des leçons privées avec Joseph Fiori. À l'âge de 14 ans, il apprend par lui-même successivement le saxophone alto et le saxophone ténor. Vers 16 ans, alors qu'il est toujours à l'école, il commence à jouer dans des salles de danse dans le quartier St-Henri. Il débute sa carrière à temps plein avec le pianiste Al Buckwald au Montreal Press Club en 1938. Au cours des années 1940, il dirige différents groupes de jazz, travaillant avec Jimmy Jones au Rockhead's Paradise (1944-1945) et avec Lloyd Duncan au Café St. Michel. Il joue premier saxophone alto et soliste pour différents orchestres, incluant ceux dirigés par Bix Bélair, Maynard Ferguson, Russ Meredith et Stan Wood. De 1952 à 1963, il dirige les quatuors qui se produisent au Café Montmartre. Pendant un an et demi il travaille avec Marcel Doré dans le spectacle que ce dernier présente au boîte de nuit le Casa Loma.Il joue ensuite de manière intermittente dans différentes boîtes avant de travailler dans le groupe de Joe Christie, accompagnant des danseuses au club Chez Paree (1973-1974). Au cours de sa carrière, il travaille également comme copiste de musique, professeur de musique, musicien de studio et compositeur.

Rudnyckyj, Jaroslav Bohdan
JR6 · Person · 28 novembre 1919 - 19 octobre 1995

Jaroslav Bohdan Rudnyckyj est né le 28 novembre 1910 à Peremyshl, en Ukraine (aujourd'hui Pologne). Il était marié à Maryna Rudnytska. Rudnyckyj a obtenu son diplômé en slavistique de l'Université de Lviv en 1937. Il travaillait comme associé de recherche de l'Institut scientifique ukrainien à Berlin de 1938 à 1940. Plus tard, il a enseigné à l'Université libre d'Ukraine à Prague et à Munich, à l'Université de Prague (1941-1945) et à l'Université d'Heidelberg (1947-1948). Après son immigration au Canada en 1949, Rudnyckyi est devenu chef du département de slavistique à l'Université du Manitoba, Winnipeg, où il est resté jusqu'à sa retraite en 1977. De 1955 à 1970, il a été président de l'Ukrainian Free Academy of Sciences à Winnipeg, au Manitoba. Rudnyckyj était membre de la Commission royale canadienne sur le bilinguisme et le biculturalisme, qui a fonctionné de 1963 à 1971. De plus, il a été président de diverses associations, dont l'Association canadienne de linguistique (1958-1960), l'Association canadienne des slavistes (1959), et plus. Il etait fondateur de plusieurs périodiques : Slavistica (1948), Onomastica (1951), Ukrainica Canadiana (1953-1973), Ukrainica Occidentalia (1956-1966) et Slovo na storozhi (1964-1989). Ses nombreux articles sur la langue ukrainienne, l'onomastique, le folklore et la littérature ont été publiés dans divers périodiques et bon nombre de ses œuvres ont été publiées séparément. Après sa retraite en 1977, Rudnyckyj a déménagé à Montréal, Québec. En 1992, il a été fait Officier de l'Ordre du Canada. Rudnyckyj est décédé à Montréal le 19 octobre 1995.

Tietolman, Jack
JT1 · Person · December 25, 1909 - February 24, 1995

Jack Tietolman naît à Montréal le 25 décembre 1909 et y décède le 24 février 1995. Il épouse Deborah Costom avec qui il a six enfants. Dans les années 1920 il est courtier en valeurs mobilières. En 1934, il crée la General Broadcasting Company. Il fonde la station de radio CKVL en 1946. Il est aussi le président et l'actionnaire principal de Radio Futura Limited, de Verdun Radio Centre Inc., de Radiomonde Limitée, de Radio and Television Sales Inc., de Verdun Import Sales Corporation ainsi que de nombreuses autres compagnies qui gravitent autour de Radio Futura sur le plan des ventes et de la promotion de stations radiophoniques.

À titre de bénévolat Jack Tietolman est gouverneur de l'Hôpital Notre-Dame, gouverneur du Jewish Hospital of Hope et président du West End Lodge du B'nai Brith. Il est aussi membre du Conseil canadien des Chrétiens et des Juifs, de la Chambre du commerce du Montréal métropolitain, de la Chambre de Commerce du Canada et de la Chambre de commerce du Québec. Il est également membre de l'Ordre du Mérite de la Culture française. Jack Tietolman reçoit de nombreux prix, honneurs et reconnaissances, dont la médaille du lieutenant-gouverneur du Québec en 1961, et à plusieurs reprises le prix du Festival de émission publicitaires radiophoniques et le Grand prix du journalisme radiophonique.

Trépanier, Jacques
JT2 · Person · 28 septembre 1907 - 21 juin 2003

Jacques Trépanier naît à Saint-Jean-Port-Joli, le 28 septembre 1907 et décède à Montréal, le 21 juin 2003. Il était le fils du journaliste et historien Léon Trépanier et d’Anne-Marie Gagnon. Après ses études primaires à Montréal, il entreprend ses études classiques au Collège Sainte-Marie qu’il termine au Collège du Sacré-Cœur à Sudbury en 1929. Il entreprend ensuite des études de droit à l’Université de Montréal et il est admis au Barreau de Montréal en 1934. Après avoir exercé le droit à Montréal pendant quelques temps, la crise économique l’incite à partir pour l’Abitibi où il travaille dans les mines, puis il décide de s’engager dans la marine marchande où il demeure 26 mois. Le 29 septembre 1937, il épouse Yvette Clerk avec qui il aura cinq enfants : François, Maurice, Hélène, Josette et Micheline. En cette même année 1937, il commence sa carrière dans le journalisme et travaille successivement au quotidien La Patrie à Montréal, puis à L’Action catholique et au journal Le Soleil à Québec. En 1942, il est engagé par le service de l’information de la Marine royale canadienne à titre de responsable du service français de l’information navale. Il est transféré ensuite à Londres où il fera des reportages jusqu’à la fin de la guerre. Après sa démobilisation en 1946, il retourne au journal La Patrie où il fera tour à tour la chronique du port de Montréal et celle des clubs de nuit tout en couvrant les actualités générales. Pendant ces quelques années, ses chroniques sur la vie nocturne deviennent une source de référence pour les amateurs de spectacles. En 1954, Jacques Trépanier est nommé d’abord correspondant de La Patrie à Québec, puis correspondant parlementaire. En 1959, il revient à Montréal à titre de chef de l’information de La Patrie. Par la suite, il travaillera successivement pour les journaux Le Devoir et Montréal-Matin ainsi que pour l’agence Presse canadienne. À la fin des années 60, il reviendra à Québec cette fois au poste de directeur des relations publiques du Conseil des producteurs de pâtes et papiers du Québec et comme responsable du mensuel Le Papetier, publié par cet organisme. Il occupera cet emploi pendant une quinzaine d’années avant de prendre sa retraite.

Williams, Jonathan
JW1 · Person · 8 mars 1929 - 16 mars 2008

Jonathan Chamberlain Williams est né à Asheville, en Caroline du Nord, le 8 mars 1929 comme fils de Thomas Benjamin et Georgette Williams. Il a grandi à Washington, DC. Williams était un poète, artiste et éditeur américain. Il a étudié l'histoire de l'art à l'Université de Princeton et la peinture avec Karl Knaths à la Phillips Memorial Gallery en 1949. Il a fréquenté le Chicago Institute of Design et le Black Mountain College de 1951 à 1956. Williams a été membre du US Army Medical Corps entre 1952 et 1954. En 1951, il a fondé Jargon Books (plus tard Jargon Society Inc.) avec David Ruff. Il en était le directeur exécutif, l'éditeur, et le concepteur. Williams est décédé à Highlands, en Caroline du Nord, le 16 mars 2008.

Reusch, Kina
KR1 · Person · 1940-1988

L'artiste Kina Reusch est née le 13 décembre 1940 a Montréal, et elle est décédée en 1988, à l'âge de 47 ans. Plutôt autodidacte, elle a quand même étudié à l'école d'art du Musée des Beaux-arts de Montréal, au Central Technical School de Toronto et au Ontario College of Art. Ses parents étaient artistes et même si elle avait des intérêts pour l'art étant enfant, ce n'est qu'à l'âge de 31 ans, en 1972, qu'elle est devenue artiste à temps plein. Elle a eu de nombreuses expositions, a gagné des prix et obtenu des subventions du Conseil des arts du Canada et du ministère des Affaires culturelles du Québec. Elle a tenu des ateliers d'été à Beauce-Arts. En 1976, elle a réalisé l'installation Torii pour l'exposition Corridart commandité par le programme des arts et de la culture des Jeux olympiques de Montréal. Elle fut par la suite très impliquée dans les procédures légales connues sous le nom de l'Affaire Corridart. En 1977, elle est devenue la directrice de la galerie Powerhouse (plus tard La Centrale), une galerie auto-gérée par des femmes artistes. Kina Reusch était surtout reconnue pour ses tissages abstraits. Ses peintures, ses tapisseries et ses sculptures se retrouvent dans différentes collections privées et corporatives, incluant la Banque d'œuvres d'art du Conseil des arts du Canada et la Collection prêt d'œuvres d'art du Musée du Québec.

LCGP1 · Corporate body · 1973-

La Centrale Galerie Powerhouse est une organisation sans but lucrative, située à Montréal / Québec. Elle a été fondée en décembre 1973 comme première galerie d’art féministe au Canada. La Centrale Galerie Powerhouse, à l’époque appelé Powerhouse, était l’initiative d’un groupe de femmes artistes associées au Flaming Apron, un magasin et lieu de rencontre situé dans le quartier montréalais Notre-Dame-de-Grâce (NDG). La galerie fut incorporée en avril 1974 sous le nom Galerie et atelier La Centrale électrique - Powerhouse Gallery & studio. Aujourd’hui, elle est généralement appelée La Centrale.

La galerie Powerhouse fut d'abord située dans un appartement au 1210, avenue Greene à Westmount. En 1974, elle déménageait au 3738, rue Saint-Dominique. A cette endroit, une espace de performance ouvrait ses portes en 1976. En 1987, la galerie s’installait au 4060, boulevard Saint-Laurent, où se trouvait les locaux de six autre organisations ouvrant dans les arts. Conjointement avec DARE-DARE et Skol, La centrale déménageait au 279, rue Sherbrooke Ouest en 1991. En juin 1996, la galerie emménageait au 460, rue Sainte-Catherine. Depuis juillet 2004, La Centrale se trouve au 4296, boulevard Saint-Laurent.

De 1990 à 1996, La Centrale était membre de la Société du 5 avril. Depuis 1986, la galerie est membre du Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec (RCAAQ).

La Centrale fut la première galerie à être dirigée par des femmes artistes non seulement à Montréal, mais aussi au Canada. Au début, l’objective de la galerie Powerhouse était de prendre position contre la sous-représentation des femmes au niveau des arts visuels, en soutenant et exposant les travaux des femmes artistes qui n'avait pas les moyens de payer les frais d'exposition ailleurs. Au cours des années, La Centrale est devenue une espace d’exposition importante, présentant des œuvres contemporains créés par des femmes à différentes étapes de leurs carrières. En 2007, La Centrale a changé son mandat pour soutenir pas seulement les femmes, mais tous les groupes marginalises dans les institutions culturelles dominantes.

La programmation de La Centrale intègre des travaux venant des domaines artistiques divers, y compris la sculpture, la peinture, le dessin, l'intervention, la performance, l'installation, l'animation 3D, l'art audio ainsi que les nouveaux médias. La programmation consiste en expositions, présentations vidéo, lancements de livres, conférences, visites d’atelier, rencontres avec des artistes et tables rondes. En plus de la programmation générale, La Centrale présentait de 1994 à 2004 à tous les deux ans le Mois de la Performance. En 2006, cette évènement a été remplacée par le festival montréalais VIVA! Art Action. La Centrale participe aussi au festival HTMlles organisé par Studio XX à Montréal depuis 1997.
En outre, la galerie soutient la recherche sur les pratiques artistiques, le féminisme, la théorie des genres, et autre. En réponse au monde artistique changeant et au intérêt de ses membres, La Centrale est en évolution permanente et encourage le développement de nouveaux modes d'expression artistique.

Afin de pouvoir représenter les intérêts et la dynamique de ses membres, le fonctionnement de La Centrale est basé sur l’implication de ses membres. Tous les membres constituent l’assemblée générale, et sont invités de participer bénévolement au divers comités. Les fonctions principales de la galerie sont couvertes par les comités permanents, comme le conseil d’administration et le comité de programmation. Des comités ad hoc sont établi par le conseil d’administration sur une base temporaire pour supporter des activités spécifiques.

Desmarais, Lucien
LD1 · Person · 4 septembre 1925-16 novembre 1988

Lucien Desmarais (il signait parfois «Des Marais» ou «DesMarais») naît à St-Césaire, le 4 septembre 1925. En 1954, il épouse Angéline Choquette avec qui il a deux enfants, Marie-Claire et Paul. Il meurt à Montréal le 16 novembre 1988. Il obtient son diplôme d’études générales au Collège St-André de St-Césaire en 1944. De cette date à 1946, il étudie à l’École des Beaux-arts de Montréal. Puis, de 1946 à 1948, il suit des cours à l’Université de Montréal, sur l’histoire de l’art avec Maurice Gagnon et sur la civilisation canadienne-française avec J. M. Gauvreau. En 1956, il prend des cours spéciaux de tissage et de tapisserie à l’École du meuble de Montréal.

Il débute sa carrière en 1946 comme décorateur et dessinateur de tissus faits à la main. De 1953 à 1954, il travaille pour la Centrale d’artisanat du Québec et pour l’Office provincial de l’artisanat et de la petite industrie du Québec, où il est chargé de l’étalage et des expositions d’artisanat. De 1955 à 1956, il occupe le poste d’assistant décorateur à la réalisation, pour six longs métrages à l’Office national du film du Canada. Pendant cette période il est aussi accessoiriste et assistant décorateur de scène dans des théâtres. À partir de 1958, il oriente sa production vers la création artisanale de tissus pour la haute-couture, les tentures, les tapis et les tissus d’ameublement. Pionnier et défenseur des tissus faits à la main dans la mode canadienne, il collabore avec les couturiers montréalais Marielle Fleury, Michel Robichaud, Diane Paré, Irène Chiasson, Jacques de Montjoye, Jean-Raoul Fouré, Denyse Delrue et Anne-Marie Perron. À cet effet, il présente des collections de mode canadiennes à Montréal, Québec, Paris, Londres, Milan et Bruxelles.Il participe à de nombreuses expositions d’artisanat tant au Québec qu’à l’étranger.

De 1951 à 1961, il agit en tant que secrétaire et responsable des relations extérieures de l’Association professionnelle des artisans du Québec (APAQ). En 1972, il fonde l’Association des artisans de la ceinture fléchée du Québec et en 1977, la Biennale de la nouvelle tapisserie québécoise (BNTQ). De 1982 à 1983, il est membre du conseil d’administration du Fil d’Ariane, un atelier protégé où des adultes handicapés pouvaient confectionner des tapisseries. En 1983, il est conseiller pour le Grand Prix des métiers d’art. En 1986, il fonde le Centre des arts textiles anciens et modernes.

En 1960, il est boursier de l’Office provincial de l’artisanat et de la petite industrie. En 1961, à l’exposition d’artisanat de l’APAQ, il reçoit le 1er prix de tissage décerné par l’association. En 1962, il reçoit le grand prix de tissage à l’exposition nationale de Toronto. En 1967, il devient boursier du Conseil des arts et des lettres du Canada. Il est délégué du Québec au Wurzburg Canadian Festival de Grand Rapids (Michigan) en 1965, puis, en 1968, il représente la Guilde canadienne des métiers d’art du Québec au Congrès mondial de l’artisanat, à Lima, au Pérou. En 1978, il est délégué canadien au Congrès mondial de l’artisanat, à Kyoto, au Japon. En 1981 et 1983, il est délégué de la BNTQ à la Biennale internationale de Lausanne. En 1984 , il devient membre de l’Ordre du Canada.

En plus de prononcer de nombreux discrous, il enseigne le tissage et la tapisserie à la Guilde canadienne des métiers d’art du Québec à Montréal, au CÉGEP de St-Laurent, au Collège Algonquin d’Ottawa, au Centre d’art de Pointe-Claire, ainsi qu’à son studio. Il est occasionnellement professeur invité par le ministère de l’Éducation de l’Ontario, par le Prince Edward Island Craftman’s Council, par l’Université du Nouveau-Brunswick et par plusieurs autres institutions au Québec. Il est l’auteur d’articles dans plusieurs revues et du livre «Le Tissage de basse-lisse», paru chez les Éditions Formart en 1972.

Hayward, Lawrence
LH3 · Person · 1930-2015

Lawrence Hayward est né le 10 novembre 1930 à Midland, Ontario.Il avait deux frères. Hayward était massothérapeute, artiste, écrivain et collectionneur d'art, et il a écrit de nombreuses biographies sur des sculpteurs canadiens. Son travail sur les sculpteurs canadiens a commencé en 1963, lorsqu'on lui a demandé d'écrire des biographies de Frances Loring et Florence Wyle. En 1965, Hayward avait rassemblé de la documentation sur 65 sculpteurs. Il est décédé en janvier 2015 à Kingston, Ontario.

Llewellyn, Leon
LL3 · Person · 1951-

Leon Llewellyn est né le 29 avril 1951 à Grenville, Saint Andrews, Grenade, d'Eric Llewellyn et de Vera Renaud Llewellyn. Llewellyn a fréquenté l'école anglicane St. Andrews à Grenville, Grenade de 1956 à 1963, suivie de l'école élémentaire Van Horn, à Montréal, Québec. De 1965 à 1969, il a fréquenté l'école secondaire Northmount à Montréal. Llewellyn est diplômé de l'Université Sir George Williams à Montréal (1969-1975), où il a obtenu un baccalauréat en beaux-arts en 1974 et un diplôme en éducation artistique en 1975. Llewellyn est marié à Danielle Fortas et ils ont deux enfants, Jonathan et Julia Llewellyn.
Leon Llewellyn est un artiste et professeur d'arts visuels à la retraite, dont la carrière s'est déroulée à la Commission scolaire English-Montréal, où il a enseigné à l'école secondaire Laurier MacDonald à Saint-Léonard. Avant de travailler à l'école secondaire Laurier MacDonald, il a enseigné l'art et la musique à l'école secondaire Aime Renaud à Saint-Léonard et a travaillé comme assistant d'enseignement à l'école Miriam à Montréal. Llewellyn a été impliqué dans de nombreuses organisations communautaires noires à Montréal, notamment le Black Studies Centre, le Negro Community Centre (NCC), le projet de développement de la Communauté Noire de Côte-des-Neiges, et le Conseil des Éducateurs Noirs du Québec, entre autres. En plus d'enseigner l'art et de développer des programmes d'art et de photographie pour des organismes communautaires, dont le Black Studies Centre, Llewellyn a travaillé comme scénographe pour le Black Theatre Workshop et comme éclairagiste au Revue Theatre. Llewellyn a participé à de nombreuses expositions organisées par la communauté et a fourni des œuvres d'art à des organisations communautaires, des revues et des journaux. Il a été présent à de nombreux événements marquants de la communauté noire de Montréal, dont une présentation d'Angela Davis à Montréal en 1974. Dans les années 1960 et 1970, il a dessiné des caricatures politiques et éditoriales pour Uhuru et Focus Umoja. Llewellyn était l'artiste responsable de l'enseigne au-dessus de la porte du Negro Community Centre, ainsi que du logo et de la bannière de Focus Umoja.

Sabbath, Lawrence
LS1 · Person · May 25, 1915 - June 29, 1993

Lawrence Sabbath naît le 25 mai 1915 et décède à Montréal le 29 juin 1993. Il étudie les humanités à l'Université Queen's et en droit à l'Université McGill. Il est un critique de théâtre et d'arts visuels pour le quotidien The Montreal Star (de 1957 à 1979), pour The Gazette(de 1979 à 1987), et également pour d'autres journaux et magazines comme le Toronto Star, le New York Times, le Saturday Night et le Vie des arts. Il est le premier critique anglophone à couvrir le théâtre francophone, portant ses succès à l'attention des lecteurs hors Québec et il fait connaître aux québécois les réalisations des compagnies et des comédiens francophones hors Québec. Il est le premier critique à reconnaître le talent énorme du dramaturge Michel Tremblay, dont les oeuvres sont censurées à cause de l'emploi de la langue vernaculaire. Au cours de sa carrière de journaliste, il donne des conférences sur les arts visuels et sur le théâtre à la télévision et à la radio, et des cours universitaires et dans des écoles secondaires. En 1990, il reçoit de la compagnie Imperial Oil le prix pour l'exellence en journalisme sur les arts.

Charney, Melvin
MC4 · Person · 28 août 1935-17 septembre 2012

Melvin Charney est né à Montréal en 1935 et il est décédé en 2012. Il a étudié à l'école d'art du Musée des Beaux-arts de Montréal, puis à l'université McGill et à Yale. Il a vécu et travaillé à Paris et à New-York et a résidé à Montréal. Professeur à l'Université de Montréal et artiste-architecte reconnu mondialement, Monsieur Charney a organisé l'exposition Corridart dans la rue Sherbrooke, un projet majeur du Programme des arts et de la culture lors des Jeux olympiques de Montréal en 1976. En plus de concevoir l'ensemble des différents éléments exposés sur la rue Sherbrooke de l'avenue Atwater au boulevard Pie-IX, il a aussi créé l'installation Les Maisons de la rue Sherbrooke.

MDUDQ1 · Corporate body · 1639-

Le Monastère des Ursulines de Québec a été fondé en 1639 à Québec, sous la direction de Marie de l'Incarnation. Le monastère est le plus ancien en Amérique du Nord, et il a ouvert la première école de filles au Québec en 1641. Pendant le siège de Québec en 1759, le monastère a été partiellement détruit. Après la capitulation, le monastère a fourni des logements et des soins médicaux aux soldats anglais. Les Ursulines étaient connues pour leur broderie et ont accumulé une collection d'œuvres d'art décrites dans le livre de François Lachapelle et Mario Béland "Répertoire des gravures conservées au Monastère des Ursulines de Québec" (1982). Le complexe du monastère a été construit entre le 17e et le 20e siècle.

Griffin, Margaret
MG1 · Person · [19--]-

Margaret Griffin, sculpteur et photographe, est née aux États-Unis. Elle vit et travaille à Montréal. Griffin a été membre fondateur de la Powerhouse Gallery (aujourd'hui La Centrale Galerie Powerhouse) et a participé à la première exposition de la galerie, Windows: From the inside out: Painting, photography, ceramic and sculpture en 1973. Elle a également participé aux activités du magasin d'artisanat The Flaming Apron, où elle a participé à des groupes de sensibilisation.

Isacsson, Magnus
MI1 · Person · 1948-2012

Magnus Isacsson, cinéaste canadien-suédois, est né en Suède en 1948. Il est immigré au Canada en 1970. Il a étudié les sciences politiques à l'Université de Stockholm en Suède. Il a continué ses études à Montréal, où il a obtenu un baccalauréat des arts de l'Université de Montréal en 1973. Il a également étudié l'histoire et le cinéma à l'Université McGill et suivi des cours à l'Université Concordia. Il était marié à Jocelyne Clarke, documentariste et fondatrice des Productions Pléiades. Ils ont eu deux enfants, Anna et Béthièle.

Au début de sa carrière, Isacsson a travaillé comme producteur de radio pour la radiodiffusion suédoise et Radio-Canada. De 1980 à 1986, il a été producteur pour les réseaux anglais et français de la Radio-Canada et a travaillé comme producteur pour plusieurs émissions comme Le Point, The Fifth State et Contrechamps. En 1986, Isacsson est devenu cinéaste indépendant en 1986.

Pendant sa carrière de réalisateur de documentaires de plus de 25 ans, Isacsson a produit, écrit et réalisé plusieurs documentaires sur des questions sociales et politiques critiques. Au cours de sa carrière, il a remporté plusieurs prix. Notamment, il a reçu le Golden Sheaf Award pour Uranium en 1991, et son film Tension a gagné les prix du meilleur documentaire au Festival international du film sur l'environnement de Paris en 1997 et au festival de Lausanne en 1999. Opération Salami – Les profits ou la vie? (1999) a reçu le Québec Film Critics award pour meilleur documentaire en 2000.

Magnus Isacsson a reçu le 2004 Prix Lumières de l'Association des réalisateurs du Québec, et en 2012, Isacsson a été nommé membre émérite de l'association. Il a également été membre de l'Association Canadienne du Documentaire, de l'Association des Réalisateurs et Réalisatrices du Québec (ARRQ), de la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (Sartec), et a été le vice-président de l'Observatoire du documentaire.

Isacsson était également un éducateur et tout au long de sa carrière, il a enseigné plusieurs cours et des ateliers sur la production de films documentaires. Il a enseigné à l'Université Concordia à Montréal, au Whitman College, à l'école de cinéma du Québec et à l'Université de Montréal, entre autres. Il a également enseigné la production audiovisuelle en Afrique du Sud et au Zimbabwe et il a collaboré dans la production du matériel pédagogique Produire en Vidéo Légère volumes 1, 2 et 3.

Son dernier film, Granny Power (2014), a été complété et sorti posthume par son épouse Jocelyne Clarke.

Magnus Isacsson est décédé en août 2012.