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La Société du 5 avril
SCA1 · Corporate body · April 5, 1990-February 28, 1997

La Société du 5 avril est fondée le 5 avril 1990 lorsque sept centres d'artistes, locataires au 4060 boul. Saint-Laurent à Montréal, se trouvent menacés d'expulsion par les propriétaires décidés de vendre leurs espaces en unités de copropriétés. Ce regroupement hâtif qui se compose d'Articule, de DARE-dare, de Dazibao, de La Centrale, de Main Film, de Skol et de Vox Populi est incorporé le 6 juin 1990, sous le nom de la Société du 5 avril pour l'aménagement d'un centre destiné aux organismes sans but lucratif. La Société se donne comme mandat l'acquisition, l'aménagement et la gestion d'un centre pour des organismes autogérés du domaine des arts visuels et des arts médiatiques. Elle espère fournir à ses membres une plus grande visibilité, des locaux adéquats permanents ainsi que la possibilité d'acheter des équipements dispendieux grâce à la mise en commun de ressources financières.

Devant quitter le 4060 boul. Saint-Laurent avant le 1er mai 1991, la Société commande dès que possible une étude de pré-faisabilité qui conseille finalement une re-localisation temporaire. DARE-dare, Dazibao, La Centrale et Skol aménagent donc comme locataires au 279 rue Sherbrooke Ouest, tandis que les trois autres centres s'installent ailleurs. Peu après, la Société entreprend une étude de faisabilité pour l'acquisition et l'aménagement d'un édifice permanent. La première phase de l'étude, soit une présentation des enjeux du projet, est terminée en octobre 1993. La deuxième phase est amorcée avec une étude des aspects techniques du projet. Entre-temps, la Société du 5 avril choisit le bâtiment qui convient le mieux à ses besoins : une ancienne fonderie située au 735-745 rue Ottawa, dans le secteur très prometteur du Faubourg de Récollets. Une étude de l'édifice par un architecte vient alors clore la deuxième phase de l'étude de faisabilité et les trois cahiers de cette dernière sont finalement déposés au printemps de 1995.

Toutefois, le projet de la rue Ottawa n'est pas mené à terme. Après certaines réorientations, des membres de la Société finissent par s'installer individuellement au 460 rue Sainte-Catherine Ouest. La Société du 5 avril cesse officiellement ses opérations le 28 février 1997.

Llewellyn, Leon
LL3 · Person · 1951-

Leon Llewellyn est né le 29 avril 1951 à Grenville, Saint Andrews, Grenade, d'Eric Llewellyn et de Vera Renaud Llewellyn. Llewellyn a fréquenté l'école anglicane St. Andrews à Grenville, Grenade de 1956 à 1963, suivie de l'école élémentaire Van Horn, à Montréal, Québec. De 1965 à 1969, il a fréquenté l'école secondaire Northmount à Montréal. Llewellyn est diplômé de l'Université Sir George Williams à Montréal (1969-1975), où il a obtenu un baccalauréat en beaux-arts en 1974 et un diplôme en éducation artistique en 1975. Llewellyn est marié à Danielle Fortas et ils ont deux enfants, Jonathan et Julia Llewellyn.
Leon Llewellyn est un artiste et professeur d'arts visuels à la retraite, dont la carrière s'est déroulée à la Commission scolaire English-Montréal, où il a enseigné à l'école secondaire Laurier MacDonald à Saint-Léonard. Avant de travailler à l'école secondaire Laurier MacDonald, il a enseigné l'art et la musique à l'école secondaire Aime Renaud à Saint-Léonard et a travaillé comme assistant d'enseignement à l'école Miriam à Montréal. Llewellyn a été impliqué dans de nombreuses organisations communautaires noires à Montréal, notamment le Black Studies Centre, le Negro Community Centre (NCC), le projet de développement de la Communauté Noire de Côte-des-Neiges, et le Conseil des Éducateurs Noirs du Québec, entre autres. En plus d'enseigner l'art et de développer des programmes d'art et de photographie pour des organismes communautaires, dont le Black Studies Centre, Llewellyn a travaillé comme scénographe pour le Black Theatre Workshop et comme éclairagiste au Revue Theatre. Llewellyn a participé à de nombreuses expositions organisées par la communauté et a fourni des œuvres d'art à des organisations communautaires, des revues et des journaux. Il a été présent à de nombreux événements marquants de la communauté noire de Montréal, dont une présentation d'Angela Davis à Montréal en 1974. Dans les années 1960 et 1970, il a dessiné des caricatures politiques et éditoriales pour Uhuru et Focus Umoja. Llewellyn était l'artiste responsable de l'enseigne au-dessus de la porte du Negro Community Centre, ainsi que du logo et de la bannière de Focus Umoja.

BCRC1 · Corporate body · 1992 - present

Le Black Community Resource Centre (BCRC) est une organisation montréalaise créée en 1992 qui offre un soutien professionnel aux organisations publiques anglophones, aux familles et aux individus au sein des communautés noires. Le BCRC est membre du Forum de la communauté noire qui vise à développer, planifier et soutenir des partenariats efficaces au sein de la communauté noire. Dr. Clarence Bayne occupe le poste de président du BCRC, et Jamar Scott celui de vice-président et de président du comité des finances. Le BCRC est situé au 6767 chemin de la Côte des Neiges, et offre des services d'information et d'orientation, des soutien aux écoles, des ateliers ainsi qu’un centre de documentation. Le Black Community Resource Centre est associé à plusieurs organisations telles que le Quebec Community Groups Network, la Commission scolaire English-Montréal, Centre d’action bénévole, Centraide du Grand Montréal et les Batshaw Youth and Family Centres, entre autres, pour animer des ateliers, des formations et des programmes sur la santé, les services sociaux, l'éducation, la lutte contre le racisme, l'estime de soi, le renforcement de la communauté, la résolution des conflits, développement socioculturel et communautaire en vue de l'intégration et de l'autonomisation des groupes minoritaires montréalais, notamment les jeunes Noirs. Dédié à l'autonomisation de la communauté noire et anglophone de Montréal, le centre a développé plusieurs projets tel que le Book Project, un récit historique de l'évolution de la communauté noire anglophone, et Black in Québec, une étude approfondie sur la communauté noire anglophone du Québec qui vise à fournir aux organisations de la communauté noire des informations, des données et des sources précises sur leurs communautés.

Thouin, Guy
GT2 · Person · 1940-

Guy Thouin est un musicien et artiste né le 10 avril 1940 à Montréal. Il a étudié la percussion avec un professeur privé de 1959 à 1960 et, au début des années 1960, a commencé à jouer de la batterie dans les bars de Montréal. Diplômé de l'École d'Optique du Québec en 1964, il a travaillé comme opticien pendant un an avant d'entreprendre des études en arts à l'École des Beaux-arts de Montréal. De 1969 à 1970, Thouin a étudié percussion classique à l'Université McGill sous la direction de Pierre Béluse. De 1971 à 1976, il a étudié de la musique indienne à Pondichéry et à Calcutta, en Inde, en se spécialisant dans le tabla.

En 1967, Guy Thouin, avec Yves Charbonneau, Jean Préfontaine et Maurice C. Richard, devient l'un des membres fondateurs du Quatuor de jazz libre du Québec, connu originalement sous le nom de Quatuor du nouveau jazz libre du Québec. Le groupe se produit dans plusieurs bars de Montréal, collèges et universités du Québec, jusqu'à sa dissolution en 1974. En 1969, Thouin se joint également à L'Infonie, un groupe d'avant-garde où il joue avec Walter Boudreau et Raôul Duguay jusqu'en 1971, année où Thouin décide de quitter les deux groupes pour aller étudier la musique en Inde. De retour à Montréal en 1976, Thouin se réintègre à la scène de jazz montréalaise et collabore avec plusieurs artistes et musiciens, comme le groupe Mirage, qui a été finaliste du Festival de jazz de Montréal en 1985. En 1989, il fonde le Heart Ensemble, un quintette avec des musiciens invités qui interprète les compositions de Guy Thouin pendant plus de 20 ans dans des centres culturels et des bars de Montréal, d'Ottawa, de Joliette et d’autres villes du Québec. Plusieurs de ces prestations ont été enregistrées et diffusées par la Société Radio-Canada (SRC). En 2012, avec Bryan Highbloom, Thouin a fondé le Nouveau Jazz Libre du Québec, donnant plusieurs concerts, dont un au Festival Suoni Pel II Popolo.

Thouin a composé Rien ô tout ou linéaire un, une expérience sonore immersive, alors qu' il étudiait à l'Université McGill. Cet environnement sonore a été créé pour une œuvre de l'artiste visuel Roland Poulin et a été exposé en 1971 au Musée d'art contemporain de Montréal. Depuis 2015, Guy Thouin continue de composer et de jouer, avec Félix-Antoine Hamel, dans une nouvelle version du Heart Ensemble appelée From the Basement, qui invite des musiciens à jouer avec eux dans leur sous-sol, et à explorer différentes avenues du mouvement " free jazz ".

Roberts, Alfie
AR5 · Person · 1937-1996

Alphonso (Alfie) Theodore Roberts est né à Saint-Vincent-et-les-Grenadines le 18 septembre 1937. Il a fréquenté l'école anglicane St. George et la St. Vincent Boy's Grammar School. Roberts a obtenu une bourse pour étudier au Queen's Royal College à Trinité-et-Tobago, où il a été sélectionné pour jouer au cricket au niveau international pour l'équipe de cricket des Antilles. Il a ensuite arrêté de jouer au cricket, car ses intérêts pour la politique et l'éducation l'emportaient sur le sport. Il a travaillé comme fonctionnaire à Sainte-Lucie entre 1958 et 1962 et est parti au Canada à l'âge de 23 ans pour étudier à l'université Sir George Williams de Montréal (Québec), où il a obtenu une licence en sciences politiques. Il a ensuite obtenu un diplôme d'études supérieures en administration publique à l'Université Carleton.

Roberts s'est impliqué dans plusieurs organisations communautaires à Montréal. Il est notamment l'un des membres fondateurs de la de St. Vincent and Grenadines Association of Montreal. Il a également contribué à la création du Bureau international des services aux Caraïbes et a été membre du comité Émancipation 150, qui a organisé la conférence Émancipation 150. Après avoir travaillé pendant 20 ans au service administratif de SIDBEC, une aciérie de Montréal, Roberts a décidé de retourner aux études et s'est inscrit au Collège Dawson comme étudiant adulte à temps plein dans le programme de sciences politiques.

Roberts est un activiste politique et avec des personnalités comme Franklyn Harvey et Rosie Douglas, Roberts a organisé des conférences et des événements qui ont soutenu plusieurs grands mouvements politiques dans les Caraïbes. Ces événements ont également permis de faire venir à Montréal des penseurs et des écrivains antillais de renom comme C.L.R. James et George Lamming.

Lors de l'indépendance de Saint-Vincent en 1979, Roberts a soumis au gouvernement une proposition soulignant l'importance d'ajouter les petites îles au nom du pays. Sa proposition a été acceptée par le gouvernement et le pays a été renommé St. Vincent et les Grenadines.

Alfie Roberts était marié à Patricia Cambridge avec qui il a eu une fille et deux fils. Il est décédé à Montréal le 24 juillet 1996.

Cambridge, Patricia
PC1 · Person · 1939 - [1998 ?]

Patricia Cambridge est née le 18 novembre 1939 à Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Elle a émigré au Canada dans les années 60 et a obtenu un baccalauréat en études urbaines de l'Université Concordia et une maîtrise en urbanisme de l’Université McGill. Cambridge s'est impliquée dans plusieurs organisations communautaires et a été pendant plusieurs années la coordinatrice du spectacle et de la danse annuels de l'Association Saint-Vincent-et-Grenadines de Montréal. Elle a également participé au projet Genesis, un organisme communautaire qui aide les personnes touchées par les inégalités sociales. Cambridge a travaillé comme urbaniste pour la Commission des droits de la personne du Québec, la ville de Châteauguay et le gouvernement de Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Elle a également travaillé indépendantment pour l'Afro-Canada Citizens Enhancement Society et le Black Community Council of Quebec.

Patricia Cambridge et Alfie Roberts ont eu une fille et deux fils.

Isacsson, Magnus
MI1 · Person · 1948-2012

Magnus Isacsson, cinéaste canadien-suédois, est né en Suède en 1948. Il est immigré au Canada en 1970. Il a étudié les sciences politiques à l'Université de Stockholm en Suède. Il a continué ses études à Montréal, où il a obtenu un baccalauréat des arts de l'Université de Montréal en 1973. Il a également étudié l'histoire et le cinéma à l'Université McGill et suivi des cours à l'Université Concordia. Il était marié à Jocelyne Clarke, documentariste et fondatrice des Productions Pléiades. Ils ont eu deux enfants, Anna et Béthièle.

Au début de sa carrière, Isacsson a travaillé comme producteur de radio pour la radiodiffusion suédoise et Radio-Canada. De 1980 à 1986, il a été producteur pour les réseaux anglais et français de la Radio-Canada et a travaillé comme producteur pour plusieurs émissions comme Le Point, The Fifth State et Contrechamps. En 1986, Isacsson est devenu cinéaste indépendant en 1986.

Pendant sa carrière de réalisateur de documentaires de plus de 25 ans, Isacsson a produit, écrit et réalisé plusieurs documentaires sur des questions sociales et politiques critiques. Au cours de sa carrière, il a remporté plusieurs prix. Notamment, il a reçu le Golden Sheaf Award pour Uranium en 1991, et son film Tension a gagné les prix du meilleur documentaire au Festival international du film sur l'environnement de Paris en 1997 et au festival de Lausanne en 1999. Opération Salami – Les profits ou la vie? (1999) a reçu le Québec Film Critics award pour meilleur documentaire en 2000.

Magnus Isacsson a reçu le 2004 Prix Lumières de l'Association des réalisateurs du Québec, et en 2012, Isacsson a été nommé membre émérite de l'association. Il a également été membre de l'Association Canadienne du Documentaire, de l'Association des Réalisateurs et Réalisatrices du Québec (ARRQ), de la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (Sartec), et a été le vice-président de l'Observatoire du documentaire.

Isacsson était également un éducateur et tout au long de sa carrière, il a enseigné plusieurs cours et des ateliers sur la production de films documentaires. Il a enseigné à l'Université Concordia à Montréal, au Whitman College, à l'école de cinéma du Québec et à l'Université de Montréal, entre autres. Il a également enseigné la production audiovisuelle en Afrique du Sud et au Zimbabwe et il a collaboré dans la production du matériel pédagogique Produire en Vidéo Légère volumes 1, 2 et 3.

Son dernier film, Granny Power (2014), a été complété et sorti posthume par son épouse Jocelyne Clarke.

Magnus Isacsson est décédé en août 2012.

Black Studies Center
BSC1 · Corporate body · 1973-

The Black Studies Centre is a not-for-profit community organization and registered charity in Montreal, Quebec. The Black Studies Centre was founded by Dr. Clarence Bayne, Adrien Espinet and Leighton Hutson in January 1973.

The Centre has its origins in the Research Institute of the National Black Coalition of Canada which was founded by Dr. Clarence Bayne and operated from 1971 to 1974. At the time of its foundation, the mission of the Black Studies Centre was to protect the interests of Black people in Quebec, to help improve their economic status, and to create and foster organizational structures improving their position in society. In addition, the Centre works to improve communications within the Montreal Black community by promoting Black culture through its many cultural programs and by building up research centres promoting and facilitating the study of Black history. The Black Studies Centre continues to organize workshops, conferences, exhibitions, and other events, and partners with other community organizations and educational institutions in order to offer varied programming geared towards Black youth and other community organizations. Over the years, the Black Studies Centre has partnered with and housed other community organizations, including the Black Theater Workshop, the Black Community Council of Quebec, Women on the Rise, and the Quebec Board of Black Educators. It continues to work in collaboration with the Institute for Community Entrepreneurship and Development (ICED) and the John Molson School of Business at Concordia University.

The Black Studies Centre is governed by a board of directors. It is member of the Black Community Council of Quebec and has a seat on the Board of Directors at the Black Community Resource Centre. During the course of its operations, the Black Studies Centre has gathered extensive documentation on the histories, contributions, and experiences of Black communities in Montreal, Quebec, and Canada. It conducts “extensive research on the social, political and economic status of Black populations in Montreal and Canada; and [has] presented several briefs on the issues to all levels of Government and to the general public and commissions.” The Black Studies Centre receives funding from the Government of Canada and Government of Quebec.

Between 1972 and 2014 the Black Studies Centre was located at 1968 De Maisonneuve boulevard in Montreal. The building, which was belonging to the Black Studies Centre, was sold in 2014 and proceeds from the sale were used to set up the SC Charitable Activity Funding Program. Money from the trust is used to finance the new home at 3333 Cavendish boulevard, Montreal, where the centre is currently located.

Black Theater Workshop
BTW1 · Corporate body · 1972-

Le Black Theatre Workshop (BTW), également connu sous le nom de « Theatre B.T.W. », est une compagnie de théâtre anglophone située à Montréal, au Québec, qui « s'engage à refléter la culture et la communauté noire, en développant et en offrant une visibilité aux artistes noirs canadiens ».
Incorporé en 1972 en tant qu'organisme à but non lucratif, le BTW est la plus ancienne compagnie de théâtre noire au Canada. Elle a son origine dans la Trinidad & Tobago Association (TTA) Drama group, fondée en 1965 dans le but de devenir un théâtre pour toute la communauté montréalaise. Le groupe de théâtre TTA est devenu le Black Theatre Workshop en 1971 avec la présentation de How Now Black Man, écrit par Lorris Elliott et réalisé par Jeff Henry. Afin de respecter les règles d'usage de la langue française au Québec, le groupe a officiellement changé son nom pour « Théâtre B.T.W. » en janvier 1984.
La mission du BTW « est d'encourager et de promouvoir le développement d'un théâtre noir et canadien, enraciné dans une littérature qui reflète la volonté créative des écrivains et artistes noirs canadiens, et les collaborations créatives entre les artistes noirs et d'autres artistes ». Le Black Theatre Workshop met principalement en scène le travail de dramaturges noirs canadiens et sélectionne des pièces qui traitent de thèmes pertinents pour les communautés noires du Canada. Depuis le début des années 1980, le Black Theatre Workshop organise à chaque année des visites dans les écoles dans le cadre de sa saison régulière.

L'un des 35 membres fondateurs du BTW est Clarence Bayne, qui a également été président et directeur artistique pendant les premières années du théâtre. Depuis 1991, il est vice-président du conseil d'administration de l'organisme. En tant que directeur artistique, Clarence Bayne a été suivi par Errol Sitahal (années 1970), Terry Donald (années 1970), Dwight Bacquie (1983-1984), Lorena Gale (1984-1985), Don Jordan (1985-1988), Winston Sutton (1988- 1994), Fleurette Fernando (1994-1996), Nancy Delva (1997-1999), Kate Bligh (1999-2001), Rachael Van Fossen (2001-2005) et Tyrone Benskin (2005-2011). Depuis 2011, Quincy Armorer est directeur artistique du BTW. Le BTW est régi par un conseil d'administration, qui est actuellement formé par Jacklin Webb (président), Dr Clarence Bayne (vice-président), Dr Horace Goddard (secrétaire), Phylicia Burke (trésorière), Yvonne Greer (membre), et Allison DaCosta.
Le BTW est récipiendaire de nombreux prix, dont plusieurs Montreal English Theatre Awards (META) et plusieurs Montreal’s English Critics Circle Awards (MECCA).
De 1976 à 1985, le BTW a utilisé les salles de spectacle du Théâtre Centaur de Montréal. En 1984, BTW a ouvert son premier bureau administratif et a commencé à se produire dans un espace loué à L'Atelier Contenu. Dans les années 1990, les bureaux étaient situés au 1827 Ste Catherine Ouest. Depuis 2003, le theatre utilise les espaces du Centre Montréal Arts Interculturels (MAI), situé au 3680, rue Jeanne-Mance.

Teboul, Victor
VT1 · Person · 1945 -

Victor Teboul, écrivain, journaliste et enseignant, est né le 9 mai 1945 à Alexandrie, en Égypte. En 1956, avec ses parents et sa sœur Flora, il quitte ce pays pour la France à la suite de la guerre de Suez lorsque de nombreuses familles juives sont expulsées d’Égypte. Sa famille,
comme quelques centaines de réfugiés juifs, est hébergée au couvent de Notre-Dame-de-l'Osier dans l'Isère, avant de gagner la région parisienne où Victor Teboul fréquente de 1958 à 1962 l’école privée The English School of Paris située à Andrésy en Seine-et-Oise. Il poursuit ensuite à Paris ses études à l’École supérieure de journalisme (1962-1963).

La famille Teboul immigre au Québec en 1963. Victor s’inscrit à l’école de journalisme, Studio 5316, à Montréal. En 1965, il poursuit ses études d’abord au Sir George Williams High School, puis en 1966 à l’Université Sir George Williams (aujourd'hui Université Concordia) où il obtient un B.A. en 1969. Il s’inscrit la même année à l’Université McGill où il obtient en 1971 un diplôme de maîtrise en lettres françaises et québécoises et où il est chargé de cours de 1971 à 1973. Il est ensuite professeur invité au Collège universitaire de Hearst, affilié à l'Université Laurentienne, aux sessions d'été de 1974, 1975 et 1976 ; il y enseigne la littérature québécoise et les communications. Durant les 30 années suivantes, soit de 1977 à 2007, il enseigne la littérature au Cégep Lionel-Groulx de Sainte-Thérèse. Tout en menant sa carrière d’enseignant, il poursuit sa spécialisation en littérature québécoise à l’Université de Montréal où il complète en 1982 une thèse de doctorat sur l’hebdomadaire libéral Le Jour, fondé en 1937 par Jean-Charles Harvey. Il est également chargé de cours en histoire à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) entre 1989 et 1997.

À la fin des années 1960 et au début des années 1970, Victor Teboul est journaliste-pigiste auprès du Nouveau Samedi, de La Patrie et de la revue L'Actualité. Il collabore aussi au magazine Perspectives et au mensuel Nouveau Monde, premier magazine juif de langue française publié au Québec, dont il devient le rédacteur en chef en 1972. Il écrit également de nombreux articles dans le journal Le Devoir et également dans le quotidien anglophone The Gazette, dans lequel il signe une chronique sur l'éducation à la fin des années 1980.

Comme écrivain, Victor Teboul publie en 1977 Mythe et images du Juif au Québec (Éditions Lagrave), un essai qui provoqua un débat public puisqu’il remettait en question la représentation des Juifs et d'Israël dans la littérature québécoise et les médias. En 1984, il publie sa thèse de doctorat sous le titre : Le Jour : Émergence du libéralisme moderne au Québec (HMH Hurtubise). Plus tard, en 1999, il publie son premier roman Que Dieu vous garde de l'homme silencieux quand il se met soudain à parler (Les Intouchables), où est décrite l’intégration d’un jeune Juif sépharade dans la société québécoise. Suivront par la suite d’autres romans et essais tels que La lente découverte de l’étrangeté (Les Intouchables, 2002), et Les Juifs du Québec : in Canada we trust : réflexion sur l’identité québécoise (L’ABC de l’édition, 2016). De 1981 à 1986, Victor Teboul dirige la revue Jonathan, publication mensuelle qu'il a fondée au sein du Comité Canada-Israël, organisme dont il est le directeur régional. Cette revue visait à faire connaître le pluralisme de la communauté juive et de la société israélienne. Dans le cadre de ses fonctions de conseiller en communications au ministère des Communautés culturelles et de l’Immigration du Québec, poste qu’il occupe de 1989 à 1991, il réalise la publication «Une femme, un vote» parue à l’occasion du 50e anniversaire de l’obtention du droit de vote par les femmes québécoises.

En 1979 et 1980, Victor Teboul participe activement à la conception et réalisation d’une série d’émissions sur la communauté juive intitulée « En tant que Juifs » diffusées dans le cadre du programme « Planète » de Radio-Québec dont il est l’animateur et le recherchiste. En décembre 1981, il réalise une entrevue diffusée en mai 1982 à la radio de Radio-Canada, avec René Lévesque, alors premier ministre du Québec, portant sur les rapports entre Juifs et Québécois. L’entrevue fait partie d’une série de 14 émissions sur la Communauté juive du Québec, dont Victor Teboul est l’auteur, qui a été diffusée sur la chaîne culturelle de la radio de Radio-Canada en 1982. L’intégralité de l’entrevue avec René Lévesque est publiée en 2001 dans René Lévesque et la communauté juive (Les Intouchables). Victor Teboul est également l'auteur d’autres séries radiophoniques diffusées sur la chaîne culturelle de Radio-Canada, notamment d’une série sur le 40e anniversaire de l’État d’Israël, diffusée en 1988, et d’une autre sur la diversité intitulée «Le Québec au Pluriel» diffusée en 1989. Il est enfin l’auteur d’une série de 8 émissions radiophoniques sur le libéralisme au Québec, diffusée à la radio de Radio-Canada en 1988, inspiré de son ouvrage Le Jour : Émergence du libéralisme moderne au Québec.

De 1983 à 1987, il est membre du Conseil supérieur de l’éducation et de 1987 à 1989 du Conseil de presse. En 2005 et 2008, il est membre du jury des Prix littéraires du Gouverneur général du Canada pour la catégorie Essai ainsi que du Jury du Conseil des arts pour l'attribution des bourses d'écrivains dans la même catégorie.

Victor Teboul est le directeur du webzine Tolerance.ca qu’il a fondé en 2002 pour promouvoir un discours critique sur la tolérance et de diversité.

Morier, Pauline
PM6 · Person · 1942-

L’artiste visuelle canadienne Pauline Morier est née le 3 juillet 1942 à Saint-Boniface, au Manitoba, en tant que fille de Guy Morier et de Béatrice Painchaud. En 1960, elle obtient un baccalauréat en beaux-arts de l'Université du Manitoba à Winnipeg. Elle a vécu brièvement en France avant de déménager à Montréal, Québec, en 1965. De 1979 à 1994, Pauline Morier a été membre du Conseil de la peinture du Québec. Elle a également été membre de La Centrale Galerie Powerhouse à Montréal durant les années 1980 et 1990. Morier a participé à diverses expositions à La Centrale, Véhicule Art et de nombreuses autres galeries. Elle a également contribué à des magazines d'art et à des émissions de radio.

Guerin, Bellelle
BG3 · Person · 1849-1929

Bellelle Guerin était une écrivaine canadienne et la fondatrice et première présidente de la Ligue des femmes catholiques du Canada ) (Catholic Women's League of Canada). Bellelle Guerin est née sous le nom de Mary Ellen Guerin le 24 septembre 1849 à Montréal. Elle était l'aînée de six enfants et fille unique de l'ingénieur civil Thomas Guerin et de Mary Maguire, tous deux d'origine irlandaise. Guerin a passé plusieurs années de son éducation au couvent Mont Sainte-Marie à Montréal. Pendant ce temps, elle est devenue célèbre en tant qu'écrivain et poète. C'est alors qu'elle a adopté le nom de Bellelle Guérin.

Guerin ne s'est jamais mariée, mais a élevé les deux enfants de son frère, Thomas et Mary Carroll, après la mort de leur mère en 1888. Son frère, James John Edmund Guerin (4 juillet 1856 – 10 novembre 1932), était médecin et homme politique. Lorsqu'il est élu maire de Montréal en 1910, Bellelle exerçait la fonction de mairesse. Au cours des deux années suivantes, elle accompagnait son frère à des fonctions civiques et participait à des événements tels que le Congrès eucharistique international, tenu à Montréal en 1910, et la visite d'Earl Grey à Montréal.

En 1917, Guerin devient présidente du Catholic Women's Club, anciennement le Ladies of Loyola Club. En novembre 1917, la section montréalaise de la Catholic Women’s League (CWL) est fondée, avec Guerin comme première présidente. Pour unifier les différentes branches de la CWL, en juin 1920 la Catholic Women's League of Canada est créée sous l'initiative de Guerin, et encore une fois, elle est élue première présidente.

En 1922, Guerin a recu la croix Pro Ecclesia et Pontifice de l'Église catholique romaine. En 1923, elle est nommée présidente honoraire à vie de la Catholic Women's League of Canada. Entretemps, le nombre de membres nationaux de la CWL était passé à 50 000.

Bellelle Guerin est décédée le 28 janvier 1929 à Montréal à l’âge de 79 ans.

Famille O'Farrell
OF1 · Family · 1820-

La famille O'Farrell est immigrée au Québec vers 1820 et s'est installée à Saint-Malachie, Québec.
James O'Farrell (1846-1893), fermier marchand, possédait et exploitait un magasin général à Saint-Malachie. Il a également été secrétaire-trésorier de la ville de Saint-Malachie. Il était marié à Catherine Reid (1849-1910). Leur fils, James T.A. O'Farrell (1886-1973), était fermier. Il épousa Susan Cassidy (1887-1946) en 1953. Ensemble, ils eurent quatre enfants, Francis (1919-1992), Norman Patrick (1924-2001), James J. J.A. (1928-2000) et Guillaume. L'aîné, Francis O'Farrell, était marié à Berthe Renaud (1923-2010). Ensemble, ils ont eu trois enfants, Kevin, Glenn et James. Francis O'Farrell a été élu député libéral à l'Assemblée législative de Dorchester, au Québec, en 1964. Son frère Norman O'Farrell était marié à Mary-Sarah Paulmert, et James J.A. O'Farrell était marié à Madeleine Selway. William O'Farrell était marié à Ruth O'Rourke. Mary Bridget O'Farrell était la nièce de James O'Farrell et la cousine de James T.A. O'Farrell.

Madden, Peter
PM2 · Person · 1939-2006

Peter Madden est né le 14 octobre 1939 dans la région de Toronto. Entre son 12e et son 31e anniversaire, il a passé de nombreuses années d'abord dans des maisons de correction, puis en prison. Il a écrit sa première pièce, Criminal Record (1971), pendant qu'il était incarcéré à l’Établissement de Collins Bay. La production de cette pièce a été invitée au Dominion Drama Festival en 1971. Plus tard, la pièce a fait l'objet d'un film, Cell 16, produit par l'Office national du film (ONF), et Peter Madden a obtenu la libération conditionnelle de l’Établissement de Collins Bay en tant qu'écrivain pour l'ONF. Depuis sa libération en 1971, Peter Madden s'est consacré à l'écriture. En 1974, il a écrit le scénario du film One Man de l'ONF et la pièce The Night No One Yelled, produite par Beggars' Workshop à Montréal. Le scénario de Peter Madden, Leave my Kids Alone, a été publié par l'ONF en 1990 sous le titre The Ticket Back. Peter Madden a travaillé comme écrivain, dramaturge, scénariste et poète pour le reste de sa vie. Il a principalement écrit sur les prisons, le crime et l'incarcération. Certaines de ses pièces ont été produites sous forme de radiothéâtres pour la CBC. De 1972 à 1977, Peter Madden etait directeur artistique du théâtre Beggars' Workshop à Montréal. En 1977, il a été honnoré pour le scénario du film One Man de l'ONF. Peter Madden a vécu à Montréal de 1971 jusqu'à sa mort le 9 septembre 2006. Il a eu deux fils.

SAYMA1 · Corporate body · 1885-[19--?]

La St. Ann's Young Men's Society a été fondée à Griffintown, Montréal, en 1885. La société était située sur la rue Ottawa et contenait une bibliothèque, un gymnase et une salle de concert, et offrait du théâtre, d'athlétisme et de débat. La St. Ann's Young Men's Society a participé au défilé annuel de la Fête de la Saint-Patrick.

Villeneuve, Norman Marshall
NMV1 · Person · 29 mai 1938 -

Norman (Norm) Marshall Villeneuve est né à Montréal, Québec, le 29 mai 1938. Sa mère est Adeline Villeneuve. Dès l'âge de 7 ans, Norman Villeneuve a été élevé par des parents adoptifs, Alonso et Joséphine Griffith, dans le quartier Petite-Bourgogne de Saint-Henri à Montréal. Il est marié à Louise Artibello-Villeneuve.
Norman Marshall Villeneuve a d'abord appris la danse à claquettes auprès de son frère adoptif Charles. Il a commencé sa carrière en tant que danseur de claquettes et chanteur à l'âge de 8 ans. Parallèlement, il a commencé à apprendre par lui-même à jouer de la batterie et a reçu des leçons de piano de Daisy Peterson-Sweeney au Centre Communautaire des Noirs. À 14 ans, il était batteur professionnel. Il a eu une carrière réussie en tant que musicien pendant plus de six décennies. Dans les années 1960 et au début des années 1970, il a travaillé dans des clubs montréalais, dont le Rockhead’s Paradise, Chez Paris, le Black Bottom et le Café La Bohème. De 1965 à 1968, il a tourné en tant que batteur avec son cousin Oliver Jones à travers l'Amérique du Nord et du Sud. En 1974, Norman Marshall Villeneuve a déménagé de Montréal à Toronto, où il a joué dans plusieurs clubs de jazz, dont Bourbon Street, The Senator, The Pilot et The Rex. Sous sa bannière « Norman Marshall Villeneuve’s Jazz Message », Villeneuve a encadré de nombreux jeunes musiciens de jazz et a offert à des musiciens émergents l’opportunité de se produire. Il a déménagé à Montréal en 2013.

Clark, David
DC4 · Person · [ca. 1947]-2015

David Clark, musicien, est né en Angleterre vers 1947 d'un père musicien.
Clark a déménagé à Montréal en 1968. Il a obtenu un baccalauréat en musique (interprétation) de l'Université McGill en 1972. En tant qu'étudiant, il a joué avec le McGill Jazz Workshop. Adepte à la fois de la musique classique et du jazz, Clark a travaillé comme saxophoniste, clarinettiste, arrangeur et chef d'orchestre, jouant avec divers orchestres bien connus, dont l'Orchestre symphonique du Canada, l'Orchestre symphonique de Montréal, l'Orchestre de jazz Andrew Homzy et d'autres. Clark a été membre du Quatuor de saxophones de Montréal de Walter Boudreau pendant 15 ans, jusque dans les années 1990. Au cours des années 1990, Clark a passé plusieurs étés à travailler comme directeur musical et chef d'orchestre sur le bateau de croisière Amerikanis. Clark a également travaillé comme professeur de musique au Collège Vanier et à l'Université Concordia. Il a enseigné à l'Université Concordia jusqu'en 2009 et au Collège Vanier jusqu'en 2014. Dans les années 1980 et 1990, David Clark était membre du Fossils Club of Montréal, fondé en 1926 par un groupe de diplômés de l'école secondaire Westmount. Ses productions musicales annuelles ont permis au club d'amasser des fonds pour permettre à des enfants défavorisés de Montréal de participer à un camp d'été. Au cours des années 1980 et 1990, Clark a créé des arrangements et a été chef d'orchestre pour plusieurs productions du club. Le club a existé jusqu'en 1996 environ. Clark a également joué avec l'Orchestre symphonique de Montréal au Carnegie Hall de New York, une performance qu'il considère comme l'apogée de sa carrière.
David Clark est décédé le 4 septembre 2015, à l'âge de 68 ans.

Dufort, Russell
RD1 · Person · 1923-2017

Russell (Russ) Dufort est né en 1923. Sa carrière musicale a débuté à l'adolescence lorsqu'il jouait de la batterie avec The Stardusters, un big band local. Plus tard, Dufort a joué avec le célèbre Johnny Holmes Orchestra. Il a aussi parfois joué dans le trio d'Oscar Peterson. Il faisait partie d'une des premières sessions d'enregistrement chez R.C.A. Victor. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Dufort était batteur de l'orchestre de l'Aviation royale canadienne à Ottawa, Saskatoon et Vancouver. Il a aussi joué de la batterie à l’École de bombardement et de tir de Dafoe, en Saskatchewan.
Dufort a quitté le Johnny Holmes Orchestra lorsqu’il devenait nécessaire de trouver un emploi plus stable pour répondre aux obligations familiales. Il travaillait d'abord au Canadien Pacifique, puis à Canadair Limited, où il était employé pendant plus de 40 ans. Il a continué à jouer de la musique les fins de semaine, d'abord avec le musicien montréalais Bud Hayward, puis en formant son propre quintette, le Russ Dufort Orchestra. Un moment important de sa carrière a été d’être le chef de l’orchestre qui a joué entre les sets lors d'un concert de Duke Ellington dans les années 1960.
Dufort était présent à l'inauguration de la salle de concert Oscar Peterson de l'Université Concordia, où il a retrouvé son vieil ami Oscar Peterson. Dufort est devenu membre honoraire à vie de la Guilde des musiciens de Montréal en 2003.
Dufort a continué à jouer de la batterie avec des musiciens en visite à la maison de retraite dans laquelle il résidait. Il est décédé à Pointe-Claire, Québec, le 23 mai 2017.

Pleet, Dora
DP1 · Person · [19--] - 19 aout 1999

Dora Pleet (née Lazarovitch), sœur du poète canadien Irving Layton, était la fille de Moishe et Keine Lazarovitch. Elle était mariée à Penny Pleet. Dora Pleet est décédée le 19 août 1999 à Montréal.

Fry, Christopher
CF1 · Person · 18 decembre 1907 - 30 juin 2005

Christopher Fry était un poète et dramaturge anglais. Il est né à Bristol, en Angleterre, le 18 décembre 1907, comme fils de Charles John Harris, maître d'œuvre et prédicateur laïc de l'Église d'Angleterre, et d'Emma Marguerite Fry Hammond Harris. Né Arthur Hammond Harris, le dramaturge a adopté le nom de famille Fry pour sa grand-mère maternelle. À la fin de la vingtaine, il adopta le nom de Christopher Fry. Fry a fréquenté la Bedford Modern School, où il a développé une appréciation pour le théâtre. C'est ici qu'il a écrit sa première pièce à l'age de 11 ans. En 1929, après avoir brièvement travaillé comme professeur, Fry se consacre à l'art dramatique. En plus de jouer, de mettre en scene et d'écrire, il dirigea également une compagnie de répertoire à Tunbridge Wells, qu'il fonda en 1932. En 1939, Fry devint le directeur artistique de l'Oxford Playhouse. Christopher Fry était un dramaturge prolifique. Ses principales œuvres théâtrales comprennent : Le garçon avec une charrette (1938), La tour (1939), A Phoenix too Frequent (1946), The Firstborn (1948), Thor, With Angels (1948), The Lady's Not For Burning (1948) , Venus Observed (1950), The Dark Is Light Enough (1954) et A Yard of Sun (1970). Les adaptations incluent Ring around the Moon (1950) et The Lark (1955) de Jean Anouilh, Tiger at the Gates (1956), Duel of Angels (1958) et Judith (1962) de Jean Giraudoux, et Peer Gynt (1970) de Henrik Ibsen. Fry a également été scénariste pour les films suivants : The Beggar's Opera (1953), Ben-Hur (1959), The Bible : In the Beginning (1966) et Barabbas (1969). Christopher Fry a été nominé pour un Tony Award de la meilleure pièce en 1956 pour son adaptation de la pièce de Giraudoux "Tiger at the Gates". Il a reçu la Médaille d'or de la Reine pour la poésie en 1962. La même année, il a été élu membre de la Royal Society of Literature. En 1999, The Lady's not for Burning a été élue l'une des meilleures pièces du XXe siècle dans un sondage mené par le Théâtre national. Fry est décédé à Chichester, en Angleterre, le 30 juin 2005.

Mather, Edith
EM1 · Person · 1925-2017

Edith H. Mather est une photographe montréalaise et une ancienne membre du personnel des Services des collections aux bibliothèques de l'Université Concordia. Elle est née à Hampstead, au Québec, en 1925. Elle a étudié les sciences à l'Université McGill jusqu'en 1946. En 1964, Edith Mather a épousé le poète Bryan McCarthy. Ils vivaient à Westmount, Montréal. Après la naissance de son fils, Mather se consacra a la photographie. Edith Mather est connue pour ses photographies candides en noir et blanc de Montréal, qu'elle a développées et imprimées chez elle. Elle avait donné sa collection de photographies au Musée McCord en 2012. Ses photographies documentent l'évolution du paysage urbain de Montréal. Plusieurs portent sur la démolition survenue à Saint-Henri avant la construction de l'autoroute Ville-Marie. Mather a publié le livre "Touches of fantasy on Montreal Streets" en 1977. Edith Mather a pris sa retraite des bibliothèques de l'Université Concordia à l'âge de 82 ans. Elle était amie avec Irving Layton.
Edith Mather est mort a Montreal en 2017.

CQE1 · Corporate body · 1978-2005

Le Conseil québécois de l’estampe (CQE) a été fondé en 1978 sous le nom de Conseil de la gravure du Québec. Le CQE contribue à la visibilité des nouveaux artistes de l'estampe en organisant des expositions et en facilitant le réseautage entre les artistes et les organisations partenaires à travers des rencontres et des événements. Le CQE vise à améliorer les conditions des artistes et à faire connaître leurs pratiques à travers leurs publications comme le Code d'éthique de l'estame originale, publié pour la première fois en 1983. En 1988, le CQE crée le Prix Albert-Dumouchel pour récompenser les nouveaux artistes de l’estampe. Dans l’année 2002, le CQE a aussi créé le Mois de l'estampe, renommée plus tard comme Mois de l'art imprimé. Le nom de l'organisation a été changé de Conseil de la gravure du Québec à Conseil québécois de l'estampe en 1983. En 2005, le CQE devient Arprim (Regroupement pour la promotion de l'art imprimé) en réponse aux nouveaux besoins de la scène artistique de l’estampe.

Balcer, René
RB1 · Person · 9 février 1954-

René Balcer est un réalisateur, écrivain et directeur de série accompli. Il est né à Montréal, Québec, le 9 février 1954. Il a fréquenté l'école secondaire « Lower Canada College » et l'Université Concordia, où il a obtenu un baccalauréat des arts en communication en 1978. Balcer etait marié avec Diane McCarter de 1981 à 1988, et avec Lynne Hayashi de 1992 à 1998. En 1999, il s’est marié avec Carolyn Hsu-Balcer.
René Balcer a commencé sa carrière en tant que journaliste couvrant la guerre de Yom Kippour. De plus, il a travaillé comme éditeur pour diverses publications canadiennes, dont les Physicians Management Manuals en 1978. Il a participé à plusieurs films documentaires produits par l'Office national du film du Canada. Il a collaboré avec des producteurs de films et des réalisateurs renommés, notamment Monte Hellman, Francis Ford Coppola, Steve Tisch et Mace Neufeld dans les années 1980. Balcer a écrit pour des séries télévisées de premier plan, par exemple Star Trek : La Nouvelle Génération, mais il est surtout connu pour son travail d'écriture, de réalisation et de production de la série télévisée « New York, police judiciaire », « La Loi et l'ordre : NY section criminelle » et « Los Angeles, police judiciaire ». Il a aidé à créer les deux derniers. En 2011, Balcer a collaboré avec l'artiste chinois Xu Bing à l’exposition « Tobacco Project Virginia » au Virginia Museum of Fine Arts, avec la présentation de son poème « Backbone ». Tout au long de sa carrière, Balcer a reçu plusieurs prix et certificats, dont un Emmy (1997), un Peabody Award, un Writers Guild of America Award, quatre Edgar Allan Poe Mystery Writers of America Awards et un Silver Gavel Award de l’Association du Barreau américain. En 2004, Balcer a été nommé Diplômé de l'année de l'Université Concordia et en 2008, il a reçu un doctorat honorifique en droit (LLD) de Concordia, où il a prononcé le discours d'ouverture lors de la remise des diplômes d'automne.

Grant family
GF1 · Family · [17--]-

La famille Grant a émigré d'Aberdeen, en Écosse, à Montréal dans les années 1830. Alexander Gregory Grant est né en 1814 à Aberdeen, en Écosse, en tant que fils de George Grant, et est décédé en 1897 à Montréal, au Québec. Alexander Gregory Grant a émigré avec sa femme Elizabeth Emslie (décédée en 1854). Ils ont eu six enfants: George R., Louisa, Emily, Cecilia, Alexander et Agnes. Alexander Gregory Grant a fait ses études en Espagne et a travaillé comme instructeur apres son arrivee en Amérique du Nord. Il a enseigné à la West Point Military Academy au New Jersey, États-Unis, et plus tard à Montréal. Son fils, George R. Grant, était le directeur du domaine de Sir William Logan et de diverses entreprises. La famille occupait plusieurs maisons dont une rue Saint-Hubert et une autre avenue Esplanade à Montréal, Québec.

Desbarats, Peter
PD1 · Person · 2 juillet 1933 - 11 février 2014

Le dramaturge, auteur et journaliste accompli Peter Desbarats est né le 2 juillet 1933 à Montréal, Québec. De 1981 à 1997, il a été doyen du département de journalisme à l'Université de Western Ontario. Il a été commissaire de l'enquête sur la Somalie de 1995 à 1997, et titulaire de la chaire Maclean-Hunter en Éthique des communications à l'Université Ryerson de Toronto, Ontario, de 2000 à 2001.
Desbarats a publié plusieurs ouvrages dont Canada Lost - Canada Found: The Search for a New Nation, Radio and Television News: the Roles of Public and Private Broadcasters, and Some Other Critical Issues, René Lévesque ou le projet inachevé, et The State of Quebec: A Journalist’s View of the Quiet Revolution.
Peter Desbarats est décédé le 11 février 2014 à London, Ontario.

Reusch, Kina
KR1 · Person · 1940-1988

L'artiste Kina Reusch est née le 13 décembre 1940 a Montréal, et elle est décédée en 1988, à l'âge de 47 ans. Plutôt autodidacte, elle a quand même étudié à l'école d'art du Musée des Beaux-arts de Montréal, au Central Technical School de Toronto et au Ontario College of Art. Ses parents étaient artistes et même si elle avait des intérêts pour l'art étant enfant, ce n'est qu'à l'âge de 31 ans, en 1972, qu'elle est devenue artiste à temps plein. Elle a eu de nombreuses expositions, a gagné des prix et obtenu des subventions du Conseil des arts du Canada et du ministère des Affaires culturelles du Québec. Elle a tenu des ateliers d'été à Beauce-Arts. En 1976, elle a réalisé l'installation Torii pour l'exposition Corridart commandité par le programme des arts et de la culture des Jeux olympiques de Montréal. Elle fut par la suite très impliquée dans les procédures légales connues sous le nom de l'Affaire Corridart. En 1977, elle est devenue la directrice de la galerie Powerhouse (plus tard La Centrale), une galerie auto-gérée par des femmes artistes. Kina Reusch était surtout reconnue pour ses tissages abstraits. Ses peintures, ses tapisseries et ses sculptures se retrouvent dans différentes collections privées et corporatives, incluant la Banque d'œuvres d'art du Conseil des arts du Canada et la Collection prêt d'œuvres d'art du Musée du Québec.

Bazar, Beatrice
BB1 · Person · Octobre 14, 1914 - septembre 28, 2009

Beatrice Millman Bazar est née le 14 octobre 1914 à Montréal, au Québec, en tant que fille d'Aaron et de Rose Millman. Elle était mariée à Bernard Bazar. Ils ont eu deux fils, Leonard et Ronald. Beatrice Bazar est décédée le 28 septembre 2009 à l'âge de 94 ans. Beatrice Bazar était impliquée dans la communauté au niveau local et national. En 1935, elle a participé à l'ouverture de la première école prématernelle Montessori reconnue par le gouvernement du Québec. Bazar était co-fondatrice de la Galerie d'art Dominion avec sa mère et la Division de la jeunesse du Congrès juif canadien. Bazar a siégé à de nombreux conseils d'administration, dont celui de l'Association des Nations Unies au Canada, où elle a été présidente, directrice de la Fondation canadienne des droits de la personne, présidente de l'Institut canadien des affaires internationales, et présidente de la "Foundation for International Training in Third World Countries". Bazar a reçu plusieurs médailles tout au long de sa vie, dont l'Ordre du Canada, décerné le 25 octobre 1990.

Rath, Dorothy
DR1 · Person · 1922-2011

La poète canadienne Dorothy Rath est née à Barrie, Ontario, en 1922, ou elle résidait jusqu'à son décès le 12 mai 2011. Elle était mariée à John Rath. Elle était une admiratrice dévouée du poète canadien Irving Layton. En 1963, Dorothy Rath a écrit une lettre à Layton, à laquelle Layton a répondu, marquant le début d'une amitié de trente ans. La correspondance entre Layton et Rath a été publiée dans An Unlikely Affair par Mosaic Press en 1980. En outre, Rath a publié deux ouvrages de poésie : All My World Away : Poems, publié en 1997, et The Slender Thread, publié en 1973.

Francis, Wynne
WF1 · Person · 2 septembre 1918 - 2 août 2000

Wynne Francis est né le 2 septembre 1918 et est décédé le 2 août 2000 à Montréal, Québec, à l'âge de 81 ans. Francis a terminé ses études de premier cycle en anglais à l'Université Sir George Williams en 1942. Elle a fait sa maîtrise en anglais à l'Université McGill en 1963 avec une spécialisation en littérature canadienne. En 1942, Francis a commencé d'enseigner dans le Département d'anglais et de sciences humaines de l'Université Sir George Williams (SGW). En 1967, elle est devenue professeur titulaire au Département d'anglais de la SGW et a continué à enseigner à l'Université Concordia après la fusion en 1974 entre l'Université Sir George Williams et le Loyola College, et ce jusqu'à sa retraite en 1991. Son nom est honoré par le prix annuel Wynne Francis pour les études supérieures en poésie canadienne.

Thornton, Russell
RT1 · Person · 1959-

Né à North Vancouver, en Colombie-Britannique, en 1959, Russell Thornton est un poète canadien dont les œuvres ont été publiées dans d'importants magazines littéraires canadiens. Thornton a vécu à plusieurs endroits, notamment à Montréal, en Grèce et au Pays de Galles, avant de retourner vivre à North Vancouver. Il a étudié sous la direction d'Irving Layton. Thornton est l'auteur de plusieurs livres de poésie dont With Our Bodies We Write the Name of Light (1994), The Accurate Earth (1997), The Fifth Window (2000), A Tunisian Notebook (2002), House Built of Rain (2003), et The Human Shore (2006). Thornton a reçu de nombreux prix de poésie, dont le premier prix du concours national de la League of Canadian Poets en 2000.