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Aubes 3935
A1 · Corporate body · November 1981-March 1990

Aubes 3935 fut fondée en novembre 1981 par Annie Molin Vasseur, qui administra la galerie jusqu'à sa fermeture le 25 mars 1990. Au début, la galerie se spécialisait dans les livres d'art et, entres autres choses, elle concours aux niveaux des national (1984) et international (1986) de livres canadiens d'art. La galerie est ensuite agrandie pour présenter des expositions d'art contemporain (peintures, dessins, sculptures, installations, etc.) d'artistes du Québec, du reste du Canada, de l'Europe et des États-Unis.

BCRC1 · Corporate body · 1992 - present

Le Black Community Resource Centre (BCRC) est une organisation montréalaise créée en 1992 qui offre un soutien professionnel aux organisations publiques anglophones, aux familles et aux individus au sein des communautés noires. Le BCRC est membre du Forum de la communauté noire qui vise à développer, planifier et soutenir des partenariats efficaces au sein de la communauté noire. Dr. Clarence Bayne occupe le poste de président du BCRC, et Jamar Scott celui de vice-président et de président du comité des finances. Le BCRC est situé au 6767 chemin de la Côte des Neiges, et offre des services d'information et d'orientation, des soutien aux écoles, des ateliers ainsi qu’un centre de documentation. Le Black Community Resource Centre est associé à plusieurs organisations telles que le Quebec Community Groups Network, la Commission scolaire English-Montréal, Centre d’action bénévole, Centraide du Grand Montréal et les Batshaw Youth and Family Centres, entre autres, pour animer des ateliers, des formations et des programmes sur la santé, les services sociaux, l'éducation, la lutte contre le racisme, l'estime de soi, le renforcement de la communauté, la résolution des conflits, développement socioculturel et communautaire en vue de l'intégration et de l'autonomisation des groupes minoritaires montréalais, notamment les jeunes Noirs. Dédié à l'autonomisation de la communauté noire et anglophone de Montréal, le centre a développé plusieurs projets tel que le Book Project, un récit historique de l'évolution de la communauté noire anglophone, et Black in Québec, une étude approfondie sur la communauté noire anglophone du Québec qui vise à fournir aux organisations de la communauté noire des informations, des données et des sources précises sur leurs communautés.

Bowden Clipping Service
BCS1 · Corporate body · [19--?]-

Bowden Clipping Service, situé à Kitchener, en Ontario, fait partie de la société canadienne de suivi des médias MH Media Monitoring Limited, propriété de Maclean Hunter Publishing, et depuis avril 1994, de Rogers Communications. Bowden Clipping Service a été utilisé par les bibliothèques de l'Université Concordia pour trouver des articles dans les journaux et magazines canadiens français et anglais concernant le poète Irving Layton. La société enverrait les coupures de presse par courrier de première classe sur une base hebdomadaire. Les bibliothèques ont cessé d’utiliser les services de la société en mai 1993.

Black Studies Center
BSC1 · Corporate body · 1973-

The Black Studies Centre is a not-for-profit community organization and registered charity in Montreal, Quebec. The Black Studies Centre was founded by Dr. Clarence Bayne, Adrien Espinet and Leighton Hutson in January 1973.

The Centre has its origins in the Research Institute of the National Black Coalition of Canada which was founded by Dr. Clarence Bayne and operated from 1971 to 1974. At the time of its foundation, the mission of the Black Studies Centre was to protect the interests of Black people in Quebec, to help improve their economic status, and to create and foster organizational structures improving their position in society. In addition, the Centre works to improve communications within the Montreal Black community by promoting Black culture through its many cultural programs and by building up research centres promoting and facilitating the study of Black history. The Black Studies Centre continues to organize workshops, conferences, exhibitions, and other events, and partners with other community organizations and educational institutions in order to offer varied programming geared towards Black youth and other community organizations. Over the years, the Black Studies Centre has partnered with and housed other community organizations, including the Black Theater Workshop, the Black Community Council of Quebec, Women on the Rise, and the Quebec Board of Black Educators. It continues to work in collaboration with the Institute for Community Entrepreneurship and Development (ICED) and the John Molson School of Business at Concordia University.

The Black Studies Centre is governed by a board of directors. It is member of the Black Community Council of Quebec and has a seat on the Board of Directors at the Black Community Resource Centre. During the course of its operations, the Black Studies Centre has gathered extensive documentation on the histories, contributions, and experiences of Black communities in Montreal, Quebec, and Canada. It conducts “extensive research on the social, political and economic status of Black populations in Montreal and Canada; and [has] presented several briefs on the issues to all levels of Government and to the general public and commissions.” The Black Studies Centre receives funding from the Government of Canada and Government of Quebec.

Between 1972 and 2014 the Black Studies Centre was located at 1968 De Maisonneuve boulevard in Montreal. The building, which was belonging to the Black Studies Centre, was sold in 2014 and proceeds from the sale were used to set up the SC Charitable Activity Funding Program. Money from the trust is used to finance the new home at 3333 Cavendish boulevard, Montreal, where the centre is currently located.

Black Theater Workshop
BTW1 · Corporate body · 1972-

Le Black Theatre Workshop (BTW), également connu sous le nom de « Theatre B.T.W. », est une compagnie de théâtre anglophone située à Montréal, au Québec, qui « s'engage à refléter la culture et la communauté noire, en développant et en offrant une visibilité aux artistes noirs canadiens ».
Incorporé en 1972 en tant qu'organisme à but non lucratif, le BTW est la plus ancienne compagnie de théâtre noire au Canada. Elle a son origine dans la Trinidad & Tobago Association (TTA) Drama group, fondée en 1965 dans le but de devenir un théâtre pour toute la communauté montréalaise. Le groupe de théâtre TTA est devenu le Black Theatre Workshop en 1971 avec la présentation de How Now Black Man, écrit par Lorris Elliott et réalisé par Jeff Henry. Afin de respecter les règles d'usage de la langue française au Québec, le groupe a officiellement changé son nom pour « Théâtre B.T.W. » en janvier 1984.
La mission du BTW « est d'encourager et de promouvoir le développement d'un théâtre noir et canadien, enraciné dans une littérature qui reflète la volonté créative des écrivains et artistes noirs canadiens, et les collaborations créatives entre les artistes noirs et d'autres artistes ». Le Black Theatre Workshop met principalement en scène le travail de dramaturges noirs canadiens et sélectionne des pièces qui traitent de thèmes pertinents pour les communautés noires du Canada. Depuis le début des années 1980, le Black Theatre Workshop organise à chaque année des visites dans les écoles dans le cadre de sa saison régulière.

L'un des 35 membres fondateurs du BTW est Clarence Bayne, qui a également été président et directeur artistique pendant les premières années du théâtre. Depuis 1991, il est vice-président du conseil d'administration de l'organisme. En tant que directeur artistique, Clarence Bayne a été suivi par Errol Sitahal (années 1970), Terry Donald (années 1970), Dwight Bacquie (1983-1984), Lorena Gale (1984-1985), Don Jordan (1985-1988), Winston Sutton (1988- 1994), Fleurette Fernando (1994-1996), Nancy Delva (1997-1999), Kate Bligh (1999-2001), Rachael Van Fossen (2001-2005) et Tyrone Benskin (2005-2011). Depuis 2011, Quincy Armorer est directeur artistique du BTW. Le BTW est régi par un conseil d'administration, qui est actuellement formé par Jacklin Webb (président), Dr Clarence Bayne (vice-président), Dr Horace Goddard (secrétaire), Phylicia Burke (trésorière), Yvonne Greer (membre), et Allison DaCosta.
Le BTW est récipiendaire de nombreux prix, dont plusieurs Montreal English Theatre Awards (META) et plusieurs Montreal’s English Critics Circle Awards (MECCA).
De 1976 à 1985, le BTW a utilisé les salles de spectacle du Théâtre Centaur de Montréal. En 1984, BTW a ouvert son premier bureau administratif et a commencé à se produire dans un espace loué à L'Atelier Contenu. Dans les années 1990, les bureaux étaient situés au 1827 Ste Catherine Ouest. Depuis 2003, le theatre utilise les espaces du Centre Montréal Arts Interculturels (MAI), situé au 3680, rue Jeanne-Mance.

CDLRS1 · Corporate body · July 7-13, 1976

Exposition ouverte le 17 juillet 1976, Corridart: dans la rue Sherbrooke est l'une des principales réalisations du Programme des arts et de la culture pour les Jeux olympiques de 1976 à Montréal. Corridart a été organisée par l'artiste architecte Melvin Charney et coordonnée par André Ménard du Programme des arts et de la culture du Comité organisateur des jeux olympiques (COJO). Elle fut financée par une subvention de 386,000$ du ministère des Affaires culturelles du Québec.

Initiallement proposé par Fernande Saint-Martin comme un festival d'art sur la rue, Corridart a plutôt adopté le thème du rôle de la rue dans l'histoire et la société de Montréal. Une compétition avec jury a été ouverte à tous les artistes du Québec jusqu'en décembre 1975. Trois cent six projets ont été soumis. L'esposition était constituée de 22 projets et s'étendait sur 5.5 miles le long de la rue Sherbrooke entre l'avenue Atwater et le boulevard Pie-IX où était situé le site olympique. Corridart prit la forme d'une série de projets individuels dans un assemblage continu connu sous le nom de Mémoire de la rue qui liait ensemble les installations et les activités.

Corridart devait se tenir du 7 au 31 juillet. Les artistes commencèrent à installer leurs oeuvres en juin. Le 7 juillet, un vernissage pour commémorer l'ouverture de l'exposition eut lieu à la Galerie d'art de l'Univrsité du Québec à Montréal sur la rue Sherbrooke. Il y eut des difficultés: certaines oeuvres furent vandalisées et certains artistes dont les projets ne furent pas choisis protestèrent à cause des modalités d'attribution. L'oeuvre d'Andy Dutkewych Suspension Two fut enlevée de son site au Parc Lafontaine par le département des parcs de la Ville de Montréal le 7 juillet, parce qu'il était considéré dangereux.

Le 13 juillet, le maire Jean Drapeau et le comité exécutif de la Ville de Montréal en ordonnèrent le démentèlement. Ils alléguèrent que les oeuvres contrevenaient aux règlements municipaux sur l'occupation de la place publique et que certaines d'entre elles représentaient un danger pour le public. Toutefois, les jounaux rapportèrent les propos d'un porte-parole du bureau du maire qui disait que l'exposition avait été démantelée par qu'elle était laide et obscène. Des employés municipaux, avec protection policière, enlevérent la plupart des oeuvres, incluant l'assemblage continu, dans la nuit du 13 juillet. Plusieurs oeuvres furent démantelées par leur propre créateur. Le démantèlement complet dura trois jours. Plusieurs sculptures qui étaient situées sur des propriétés privées sur la rue Sherbrooke furent laissées. La majorité des oeuvres d'art enlevées par les employées municipaux furent irrémédiablement ou sévèrement endommagées. Le ministre des Affaires culturelles du Québec, Jean-Paul L'Allier, ordonna que l'exposition soit remise en place, mais il fut ignoré par les dirigeants de la Ville.

À la fin de l´été 1976, une poursuite légale fut intentée par plusieurs participants de Corridart. En novembre, 12 artistes de Corridart entamèrent une poursuite civile en dommages contre la Ville de Montréal pour 350,000$. Cinq ans plus tard, une décision fut rendue basée plus sur les défauts esthétiques perçus de Corridart que sur des précédents juridiques: les autorités considéraient que trop d'oeuvres montraient des images défavorables de la ville, de ses habitants et de sa croissance. Bien que les artistes aient commencé un appel contre cette décision en 1982, la Ville de Montréal a réussi à freiner le tout. Finalement, en 1988 lorsque l'appel allait être entendu, le nouveau maire Jean Doré offrit un règlement hors-cour. Les 12 artistes impliqués dans la poursuite reçurent la somme totale de 85,000$. Près de 60% du montant fut utilisé pour payer les frais légaux. Les artistes reçurent donc environ 3,000$ chacun.

Les artistes, architectes, artisans et interprètes suivants furent impliqués dans Corridart dans la rue Sherbrooke:

Archigrok (Tom Dubicanac with Ted Cavanagh)
Pierre Ayot
Bruno Caroit
Jean-Serge Champagne
Melvin Charney
Yvon Cozic
Monique Brassard Cozic
Marc Cramer
Gilles Dussureault
Andy Dutkewych
Le Groupe de l'Enfant Fort
Denis Forcier
Serge Gagnon
Laurent Gascon
Trevor Goring
Michael Haslam
Louis L'Abbé
Jean-Claude Marsan
Bob McKenna
Kevin McKenna
Guy Montpetit
Danyelle Morin
Jean Noël
Kina Reusch
Pierre Richard
Lucie Ruelland
Jean-Pierre Séguin
Françoise Sullivan
Claude Thibodeau
Bill Vazan
René Viau

Une annexe à l'instrument de recherche liste les projets inclus dans Corridart dans la rue Sherbrooke. Elle contient les noms des créateurs de chaque oeuvre, une brêve description, sa localisation et une liste de photographies.

D'autres performances liées à Corridart ont eu lieu. Celles-ci incluaient des concerts de musique de chambre, des récitals de poésie (au Théâtre de la verdure du Parc Lafontaine), ainsi que des spectacles de clowns et de magiciens au Parc Lafontaine et au Carré St-Louis.

Une exposition, Directions Montréal 1972-1976, reliée à Corridart fut organisée à la galerie d'art auto-gérée Véhicule. Les artistes qui créèrent les oeuvres pour cette exposition furent:

Allan Bealy
Pierre Boogaerts
Charles Gagnon
Betty Goodwin
John Heward
Miljenko Horvat
Christian Knudsen
Suzy Lake
Claude Mongrain
Jacques Palumbo
Leopold Plotek
Roland Poulin
Henry Saxe
Roger Vilder
Hans Van Hoek
Irene Whittome.

CQE1 · Corporate body · 1978-2005

Le Conseil québécois de l’estampe (CQE) a été fondé en 1978 sous le nom de Conseil de la gravure du Québec. Le CQE contribue à la visibilité des nouveaux artistes de l'estampe en organisant des expositions et en facilitant le réseautage entre les artistes et les organisations partenaires à travers des rencontres et des événements. Le CQE vise à améliorer les conditions des artistes et à faire connaître leurs pratiques à travers leurs publications comme le Code d'éthique de l'estame originale, publié pour la première fois en 1983. En 1988, le CQE crée le Prix Albert-Dumouchel pour récompenser les nouveaux artistes de l’estampe. Dans l’année 2002, le CQE a aussi créé le Mois de l'estampe, renommée plus tard comme Mois de l'art imprimé. Le nom de l'organisation a été changé de Conseil de la gravure du Québec à Conseil québécois de l'estampe en 1983. En 2005, le CQE devient Arprim (Regroupement pour la promotion de l'art imprimé) en réponse aux nouveaux besoins de la scène artistique de l’estampe.

CURMA1 · Corporate body · 1973-

Le Service des archives de l'Université concordia a été créé en 1974. Il est le dépositaire officiel des documents de l'Université Concordia et de ses deux institutions fondatrices, le Loyola College et la Sir George Williams University. Le Service des archives acquiert et traite des fonds et collections d'archives privées dont les contenus sont reliés à l'histoire de l'Université Concordia ou aux activités de recherche qui s'y déroulent. Une des zones d'excellence du Service des archives de l'Université Concordia est la musique de jazz, afin de soutenir le département de musique.

ICHS1 · Corporate body · 1965-

La Irish Canadian Heritage Society a été fondée en février 1965 à Pointe-Claire, au Québec, par Fred G. Sullivan, à l’instar de l'Irish American Heritage Society, créée quelques années auparavant.
Le premier président de l'organisation était Fred G. Sullivan, suivi de Rory O'Sullivan, qui transferait la direction de la société à Baie-D'Urfé, au Québec.
La mission de la Irish Canadian Heritage Society consistait « à favoriser la connaissance d’Irlande et de ses institutions culturelles et à apprécier la contribution irlandaise au mode de vie canadien".
La société organisait régulièrement des réunions ou des conférenciers présentaient divers sujets liés à l'Irlande et aux Irlandais au Québec.

JAM1 · Corporate body · 1988-1997

Fondée en 1988, la Jazz Association of Montreal Inc. était un organisme sans but lucratif pour soutenir et promouvoir le jazz à Montréal. Ces objectifs principaux étaient de

(1) développer une plus grande appréciation du jazz en tant que forme d'art en donnant de la publicité aux activités dans la région de Montréal et en produisant des programmes culturels et éducatifs;
(2) d'encourager les jeunes musiciens de jazz et l'éducation dans le domaine du jazz;
(3) de promouvoir la conscience de l'esthétique du jazz et de sa place unique dans notre culture.

Aussi connue sous le nom Jazz Montréal, l'Association est inactive depuis 1997.

LCGP1 · Corporate body · 1973-

La Centrale Galerie Powerhouse est une organisation sans but lucrative, située à Montréal / Québec. Elle a été fondée en décembre 1973 comme première galerie d’art féministe au Canada. La Centrale Galerie Powerhouse, à l’époque appelé Powerhouse, était l’initiative d’un groupe de femmes artistes associées au Flaming Apron, un magasin et lieu de rencontre situé dans le quartier montréalais Notre-Dame-de-Grâce (NDG). La galerie fut incorporée en avril 1974 sous le nom Galerie et atelier La Centrale électrique - Powerhouse Gallery & studio. Aujourd’hui, elle est généralement appelée La Centrale.

La galerie Powerhouse fut d'abord située dans un appartement au 1210, avenue Greene à Westmount. En 1974, elle déménageait au 3738, rue Saint-Dominique. A cette endroit, une espace de performance ouvrait ses portes en 1976. En 1987, la galerie s’installait au 4060, boulevard Saint-Laurent, où se trouvait les locaux de six autre organisations ouvrant dans les arts. Conjointement avec DARE-DARE et Skol, La centrale déménageait au 279, rue Sherbrooke Ouest en 1991. En juin 1996, la galerie emménageait au 460, rue Sainte-Catherine. Depuis juillet 2004, La Centrale se trouve au 4296, boulevard Saint-Laurent.

De 1990 à 1996, La Centrale était membre de la Société du 5 avril. Depuis 1986, la galerie est membre du Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec (RCAAQ).

La Centrale fut la première galerie à être dirigée par des femmes artistes non seulement à Montréal, mais aussi au Canada. Au début, l’objective de la galerie Powerhouse était de prendre position contre la sous-représentation des femmes au niveau des arts visuels, en soutenant et exposant les travaux des femmes artistes qui n'avait pas les moyens de payer les frais d'exposition ailleurs. Au cours des années, La Centrale est devenue une espace d’exposition importante, présentant des œuvres contemporains créés par des femmes à différentes étapes de leurs carrières. En 2007, La Centrale a changé son mandat pour soutenir pas seulement les femmes, mais tous les groupes marginalises dans les institutions culturelles dominantes.

La programmation de La Centrale intègre des travaux venant des domaines artistiques divers, y compris la sculpture, la peinture, le dessin, l'intervention, la performance, l'installation, l'animation 3D, l'art audio ainsi que les nouveaux médias. La programmation consiste en expositions, présentations vidéo, lancements de livres, conférences, visites d’atelier, rencontres avec des artistes et tables rondes. En plus de la programmation générale, La Centrale présentait de 1994 à 2004 à tous les deux ans le Mois de la Performance. En 2006, cette évènement a été remplacée par le festival montréalais VIVA! Art Action. La Centrale participe aussi au festival HTMlles organisé par Studio XX à Montréal depuis 1997.
En outre, la galerie soutient la recherche sur les pratiques artistiques, le féminisme, la théorie des genres, et autre. En réponse au monde artistique changeant et au intérêt de ses membres, La Centrale est en évolution permanente et encourage le développement de nouveaux modes d'expression artistique.

Afin de pouvoir représenter les intérêts et la dynamique de ses membres, le fonctionnement de La Centrale est basé sur l’implication de ses membres. Tous les membres constituent l’assemblée générale, et sont invités de participer bénévolement au divers comités. Les fonctions principales de la galerie sont couvertes par les comités permanents, comme le conseil d’administration et le comité de programmation. Des comités ad hoc sont établi par le conseil d’administration sur une base temporaire pour supporter des activités spécifiques.

MDUDQ1 · Corporate body · 1639-

Le Monastère des Ursulines de Québec a été fondé en 1639 à Québec, sous la direction de Marie de l'Incarnation. Le monastère est le plus ancien en Amérique du Nord, et il a ouvert la première école de filles au Québec en 1641. Pendant le siège de Québec en 1759, le monastère a été partiellement détruit. Après la capitulation, le monastère a fourni des logements et des soins médicaux aux soldats anglais. Les Ursulines étaient connues pour leur broderie et ont accumulé une collection d'œuvres d'art décrites dans le livre de François Lachapelle et Mario Béland "Répertoire des gravures conservées au Monastère des Ursulines de Québec" (1982). Le complexe du monastère a été construit entre le 17e et le 20e siècle.

Galerie d'art Optica
O2 · Corporate body · 1972-

La Galerie d'art Optica a été officiellement fondée en janvier 1972, par William E. Ewing lorsque des pressions d'artistes l'ont convaincu du besoin urgent d'un centre de diffusion de la photographie. Initiallement nommée Galeries photographiques du Centaur, elle logeait au sein même du théâtre, dans le Vieux-Montréal. Son mandat était la diffusion de l'art contemporain.

Après des rénovations en 1974, la galerie changea son nom pour Optica. Après des débuts exclusivement consacrés à la photographie, le centre ne tarda pas à amorcer, avec l'exposition Camerart (Decembre 1974 - Janvier 1975), une ouverture vers les autres disciplines. La galerie se consacra désormais la moitié de ses activités à la photo, et l'autre à d'autres courants d'art.

Pendant la saison 1976-1977, des changements de politiques internes permettent à la galerie d'ouvrir ses portes à l'art conceptuel, aux performances, à la peinture et à la sculpture. En 1977, la galerie ajoute à son nom «un centre au service de l'art contemporain». Durant la même période, sa programmation est aussi modifiée et une section de cinéma expérimental y fait son apparition.

Le centre est dirigé par un Conseil d'administration composé de quinze membres provenant majoritairement du milieu culturel. Ceux-ci sont appelés à participer de façon active, aux projets de la galerie et à s'impliquer auprès des associations dont la galerie fait partie, c'est-à dire le Regroupement des centres d'artistes autogérés du Québec, le Regroupement d'artistes des centres alternatifs et la Société des Musées Québécois.

La Galerie est maintenant subventionnée par les conseils des Arts (du Canada, du Québec et de la Communauté urbaine de Montréal).

SAYMA1 · Corporate body · 1885-[19--?]

La St. Ann's Young Men's Society a été fondée à Griffintown, Montréal, en 1885. La société était située sur la rue Ottawa et contenait une bibliothèque, un gymnase et une salle de concert, et offrait du théâtre, d'athlétisme et de débat. La St. Ann's Young Men's Society a participé au défilé annuel de la Fête de la Saint-Patrick.

La Société du 5 avril
SCA1 · Corporate body · April 5, 1990-February 28, 1997

La Société du 5 avril est fondée le 5 avril 1990 lorsque sept centres d'artistes, locataires au 4060 boul. Saint-Laurent à Montréal, se trouvent menacés d'expulsion par les propriétaires décidés de vendre leurs espaces en unités de copropriétés. Ce regroupement hâtif qui se compose d'Articule, de DARE-dare, de Dazibao, de La Centrale, de Main Film, de Skol et de Vox Populi est incorporé le 6 juin 1990, sous le nom de la Société du 5 avril pour l'aménagement d'un centre destiné aux organismes sans but lucratif. La Société se donne comme mandat l'acquisition, l'aménagement et la gestion d'un centre pour des organismes autogérés du domaine des arts visuels et des arts médiatiques. Elle espère fournir à ses membres une plus grande visibilité, des locaux adéquats permanents ainsi que la possibilité d'acheter des équipements dispendieux grâce à la mise en commun de ressources financières.

Devant quitter le 4060 boul. Saint-Laurent avant le 1er mai 1991, la Société commande dès que possible une étude de pré-faisabilité qui conseille finalement une re-localisation temporaire. DARE-dare, Dazibao, La Centrale et Skol aménagent donc comme locataires au 279 rue Sherbrooke Ouest, tandis que les trois autres centres s'installent ailleurs. Peu après, la Société entreprend une étude de faisabilité pour l'acquisition et l'aménagement d'un édifice permanent. La première phase de l'étude, soit une présentation des enjeux du projet, est terminée en octobre 1993. La deuxième phase est amorcée avec une étude des aspects techniques du projet. Entre-temps, la Société du 5 avril choisit le bâtiment qui convient le mieux à ses besoins : une ancienne fonderie située au 735-745 rue Ottawa, dans le secteur très prometteur du Faubourg de Récollets. Une étude de l'édifice par un architecte vient alors clore la deuxième phase de l'étude de faisabilité et les trois cahiers de cette dernière sont finalement déposés au printemps de 1995.

Toutefois, le projet de la rue Ottawa n'est pas mené à terme. Après certaines réorientations, des membres de la Société finissent par s'installer individuellement au 460 rue Sainte-Catherine Ouest. La Société du 5 avril cesse officiellement ses opérations le 28 février 1997.

SPSM1 · Corporate body · March 17, 1834-

La St. Patrick's Society of Montreal a été fondée le 17 mars 1834 afin d’apporter un support aux immigrants irlandais et pour défendre les intérêts de la communauté irlando-canadienne. Le premier président fut John Donellan. La création de cette Société à Montréal fut suivie par celles de la Société Saint-Jean-Baptiste (juin 1834), de la St. Andrew’s Society (février 1835), de la St. George’s Society (avril 1835) et de la Société allemande de Montréal (avril 1835). La Société fut non confessionnelle jusqu'en 1856, lorsqu’une nouvelle constitution fut adoptée et qu’elle est devenue entièrement catholique alors que les membres protestants formèrent la Irish Protestant Benevolent Society. La Société fut incorporée en 1863. La constitution fut changée en 1973 afin d’accepter les femmes en tant que membres. La St. Patrick's Society est un organisme caritatif, social et éducatif. Elle a les buts suivants: promouvoir et favoriser les traditions irlandaises; aider, lorsque possible, les personnes de naissance et d’origine irlandaise et particulièrement, les immigrants irlandais; et de parler, lorsque nécessaire, au nom de la communauté irlando-canadienne.

La Société eut ses quartiers à différents endroits jusqu’en 1867 lorsqu'elle emménagea dans le nouveau St. Patrick's Hall au Square Victoria. En septembre1872, l'édifice fut détruit par un incendie. La Société est maintenant située au Square St. Patrick au 6767 chemin Côte-Saint-Luc.

La Société a tenu un rôle de premier plan lors de la construction de l'église Saint-Patrick qui a ouvert ses portes en 1847, et dans la création du cimetière Côte-des-Neiges, ouvert en 1885. La Société a aussi encouragé la création de l'hôpital St. Mary's, l'orphelinat Saint-Patrick, les organismes de charités anglo-catholiques et l'hospice Father Dowd pour les personnes âgées. Pour la Société, le bal et le dîner annuels, qui se tiennent en mars, sont les événements sociaux et les collectes de fonds les plus importants de l'année. Les fonds recueillis sont remis à des organismes de charité irlandais de Montréal et sont utilisés comme bourses ou subventions. La Société a aussi organisé la parade de la Saint-Patrick de 1834 à 1916. Le groupe United Irish Societies of Montreal a été formé en 1928 et s'occupe de la parade depuis ce temps.

Depuis 1988, la Société publie NUACHT (nouvelles), un bulletin trimestriel qui renseigne les lecteurs sur la communauté irlandaise de Montréal et donne les plus récentes nouvelles sur l’Irlande.

SPTABS1 · Corporate body · February 23, 1840-[18--?]

Fondée à Montréal le 23 février 1840 par le Père Patrick Phelan, la St. Patrick's Total Abstinence and Benevolent Society se proclamait la première société de tempérance catholique romaine en Amérique du Nord. Les membres, qui devaient s'enregistrer sous leur nom et payer des cotisations mensuelles s'engageaient à s'abstenir de consommer des boissons alcoolisées. À l'intérieur d'un an, la société comptait 3000 membres qui s'étaient engagés. Après un an, les membres avaient droit au programme de primes en cas de décès qui accordait une somme à la famille de la personne décédée, généralement la veuve. Si le membre n'avait pas de famille, la société organisait et payait les funérailles.

Véhicule Art Inc.
VA1 · Corporate body · 1972-1983

Véhicule Art (Montréal) Inc. est devenue une entité légale en mars 1972 et la galerie a été inaugurée le 13 octobre de la même année. Située au 61 ouest de la rue Ste-Catherine, en plein coeur du centre-ville de Montréal, la galerie fut le premier espace d'exposition alternative de la ville. Elle fut créée par treize membres qui désiraient «un centre sans but lucratif, ni politique dirigé par les artistes pour les artistes». La galerie avait pour but «d'apporter à la collectivité un espace d'exposition qui lui permettrait de prendre contact avec l'art et la pensée artistique sous toutes les formes possibles empruntées par ceux-ci». «On souhaitait par ce moyen renouveler l'intérêt du public pour les arts visuels à Montréal, stimuler sa prise de conscience et faire croître cet intérêt».

Véhicule fut conçu à la fois comme espace d'exposition pour les arts visuels et lieu de présentation de performances, de vidéos, de films, de danse, de musique et de soirées de poésie. En outre, les fondateurs insistèrent sur son rôle fondamental en tant que centre de formation et d'information en organisant des groupes d'études, des conférences, une bibliothèque de ressources et de documentation et un programme de liaison avec les écoles publiques et les universités de la ville. Tous ces objectifs avaient pour but «de combler une lacune dans la vie artistique de la collectivité».

Grâce à des subventions fédérales, Véhicule a pu mettre en oeuvre un ambitieux programme d'expositions et d'information. La création et l'installation à l'arrière de la galerie des Presses Véhicule en 1973, a donné lieu à la production de livres d'artistes, de catalogues d'expositions, de bulletins, d'affiches et de recueils de poèmes. Les oeuvres publiées par les Presses Véhicule reflétaient l'atmosphère multi-disciplinaire de la galerie dans laquelle divers membres du groupe collaboraient à des projets spécifiques. De plus, une banque de diapositives et une collection de vidéos furent commencées afin d'enrichir les sources d'information.

La principale préoccupation de Véhicule fut, au cours des premières années, de porter à l'attention du public les oeuvres expérimentales des artistes locaux et en particulier, leurs rapports avec les tendances internationales. L'exposition inaugurale fut constituée de trente-deux oeuvres de vingt artistes montréalais. Le choix de ces oeuvres par neuf membres de Véhicule, révèle une préoccupation, non seulement pour la «nouveauté», mais aussi l'affirmation d'un esprit de collectivité par le recours à un jury de sélection. Même si seulement quatre femmes ont trouvé place dans cette première exposition, on présenta les oeuvres de 35 jeunes montréalaises deux mois plus tard.

Bien que Véhicule eut affirmé n'embrasser aucune idéologie en particulier, son orientation vers des attitudes expérimentales de l'esthétique explique son appui important à l'art anti-objet et son insistance particulière sur les installations, les performances et les projets multi-médias. Au cours de 1972 et 1973, on y présenta environ 60 événements et expositions regroupant quelques 300 participants, presque tous de Montréal. Un an plus tard, environ la moitié des artistes et des participants venaient de l'extérieur de Montréal. Ce changement se voulait le reflet de la préoccupation croissante de Véhicule d'être un élément vital dans un milieu artistique éclaté. Le nombre des expositions/événements est demeuré stable durant les années 1970 à cause d'une programmation énergique et ambitieuse.

Dès 1975, Véhicule s'était mérité une reconnaissance «officielle» grâce à la participation de ses membres à deux expositions organisées par le Musée d'art contemporain de Montréal. Des galeries publiques de l'extérieur de Montréal ont aussi montré des oeuvres d'artistes de Véhicule. Les Presses Véhicule prirent de l'envergure et formèrent la Coopérative d'imprimerie Véhicule. Le nombre des membres doubla et la galerie participa à d'importants échanges avec d'autres centres d'art alternatif au Canada, aux États-Unis et en Europe. Son programme de visites scolaires, ses expositions d'oeuvres produites par les étudiants des écoles d'art et des universités, ainsi que des événements publics tels que l'exposition de cerfs-volants (1973) et des projets pour les Jeux olympiques de 1976 affirment la détermination de Véhicule à devenir une part intégrante de la communauté culturelle de Montréal.

La croissance des effectifs et la consolidation des différentes disciplines regroupées dans Véhicule donnèrent naissance à des cheminements distincts. Les Presses Véhicule mirent sur pied un programme de publication plus vaste et plus ambitieux et devinrent plus autonomes en emménageant dans le quartier chinois en 1977. La danse et les soirées de poésie devinrent de plus en plus un importantes dans la programmation de Véhicule. Les expositions et les événements à la galerie firent régulièrement l'objet de commentaires dans les journaux locaux et sa renommée s'en trouva agrandie. Vidéo Véhicule, lancé en 1976, mérita rapidement à la galerie la réputation d'être l'un des centres de vidéos les plus actifs au Canada. Au cours des dernières années de la décennie 1970, les présentations de vidéos dominèrent la programmation de la galerie et l'importante participation d'artistes internationaux témoigna de sa solide réputation.

Malgré ces hauts faits, des conflits internes se développèrent concernant l'orientation de la programmation et l'administration de Véhicule. Les différentes disciplines devinrent de plus en plus polarisées. La prémisse initiale d'un collectif cohésif d'artistes avait évolué de façon dramatique. A l'été de 1979, Véhicule emménagea dans des locaux plus vastes au 307 ouest de la rue Ste-Catherine et changea son nom pour Le Musée d'art vivant Véhicule.

Les dernières années furent marquées par des problèmes au niveau de l'administration et de la programmation, ce qui continua de pertuber la vie du groupe. Le nombre de membres chuta alors fortement, mais l'adhésion devint de plus en plus restreinte. La séparation de Vidéo Véhicule (devenu Prime Vidéo) du groupe n'est qu'un exemple de la brouille engendrée par les mésententes internes et les conflits idéologiques au sein de la coopérative. La communauté artistique, qui avait appuyé Véhicule depuis près d'une décennie, croyait maintenant que le centre alternatif n'était plus représentatif et ne répondait plus aux besoins des artistes de Montréal. Le fait que trois générations d'artistes ont évolué au sein de Véhicule en une seule décennie démontre bien comment des changements d'orientation et de mission purent survenir. Comme tant de fois auparavant dans l'histoire de la communauté artistique de Montréal, une coalition telle que celle de Véhicule ne répondait plus à son mandat et à ses objectifs de départ. De plus, la ville elle-même réagissait plus ouvertment à de nouvelles tendances dans l'art. Malgré diverses tentatives pour ranimer l'intérêt à l'égard de Véhicule, les derniers événements se déroulèrent en juin 1982 et la dissolution se fit sans bruit en 1983. C'est ainsi que se termina une époque dans la vie culturelle de Montréal.

Véhicule Art Research Group
VARG1 · Corporate body · 1991-199-?

L'objectif du Véhicule Art Research Group, créé en 1991, est de documenter et d'analyser l'avant-garde artistique à Montréal durant les années 1970, par l'examen et l'interprétation des activités d'une corporation d'artistes, soit Véhicule Art (Montréal) Inc. durant la période de 1972 à 1983. En plus d'être un centre de ressources et d'éducation, Véhicule Art (Montréal) Inc. a été la première et la plus importante galerie d'art alternatif pour l'art expérimental à Montréal.

Le projet Investigation of the Activities of Véhicule Art (Montréal) Inc., 1972-1983 a commencé par l'analyse et l'évaluation du fonds Véhicule Art (Montréal) Inc.(P027) conservé au Service des archives de l'Université Concordia. Cette étape a été suivie par l'identification et la collecte de documentation. Afin de recueillir aussi l'information qui ne se présente pas sous forme impriméee, des entrevues d'histoire orale ont été faites avec des artistes qui ont exposé ou performé à la galerie.

Durant les prochaines années, toute la documentation sera interprétée selon doiverses méthodologies d'art historique. Les résultats des recherches seront disséminés grâce à des publications, des expositions, des séminaires et des cours au niveau du baccalauréat ou de la maîtrise.

Le Véhicule Art Research Group se compose de Sandra Paikowsky (professeure associée à l'Université Concordia), Brian Foss (professeur associé à l'Université Concordia) et Nancy Marrelli (directrice du Service des archives de l'Université Concordia).